Quand vous la santé passer…


North by Northwest d’Alfred Hitchcock

Deux alertes données en même temps sur deux événements apparemment distincts… qui pourtant se rejoignent sur le triste fond : les autorités veulent céder la santé aux grands groupes et empêcher toute alternative.

Les profits contre la santé, dans un dialogue (pas si) imaginaire (que ça), ça pourrait donner :

– Vous reprendrez bien un verre de médocs ?

– Non merci !

– Mais si !

– Non, vraiment…

– Si, si, buvez, c’est bon pour vos capitons… et nos capitaux !

Absurde ? Ca l’est, et franchement la réalité commence à dépasser les (mauvaises) fictions.

Europe : chassez le naturel…
Le règlement 1924/2006/CE vient d’être enterinée. Si elle est appliquée, permettrait aux grands groupes de la pharmaceutique d’avoir la main mise sur le marché des produits naturels type compléments alimentaires, oligo-éléments, minéraux, vitamines, dont la demande est en augmentation.
Non seulement la mise sur le marché de ces produits serait considérablement alourdie (au point par exemple de demander de prouver par maintes études le fait que le pruneau est laxatif), mais encore il serait interdit d’informer les consommateurs sur les bienfaits des traitements naturels.

…il revient au galop !
Non mais sans blague, ils ont bien été autorisés, les médicaments comme le Mediator ou le Vioxx ! Jamais un traitement naturel n’a été la cause de scandales sanitaires de la sorte.
Néanmoins, comme toute chose, un complément alimentaire même naturel doit être pris selon une certaine posologie et pour une action ciblée, il est donc incontournable de pouvoir être informé correctement.

Signez pour l’Europe…
L’Institut pour la Protection de la Santé Naturelle (IPSN) se mobilise depuis des années déjà sur ce dossier mais pour faire valoir la voix des citoyens européens, ils ont lancé, conjointement avec d’autres pays, une pétition.
Elle devra réunir 1 million de signatures pour être obligatoirement prise en compte par les Institutions européennes, comme cela avait été le cas avec les OGM.

…et apportez en France de l’eau au moulin de Moulinier
Ce médecin français doit passer devant la section des affaires sociales du Conseil de l’Ordre des Médecins, tribunal d’exception, qui lui reproche de pratiquer une médecine alternative.
En accord avec ses patients, il prescrit les traitements les moins lourds possibles en termes de toxicité, en fonction de chaque individu et patologie. C’est-à-dire qu’il aménage les protocoles fixés par la Haute Autorité de Médecine et c’est ce qu’on lui reproche.
Pour le soutenir, c’est ici.

Evitez l’escalade kafkaïenne
Car les normes édictées par ces autorités, qu’elles soient européennes ou françaises, sont faites par des bureaucrates qui bien souvent n’ont aucune conscience de la réalité du terrain… mais veulent bien se soumettre en toute conscience à ce qu’impulsent les grands groupes.

Il faut faire entendre nos voix car sinon c’est sûr, on va trinquer… mais sans plus pouvoir dire « santé ! »

Share Button

Zabeilles 3 : la croisade contre le Cruiser enfin gagnée ?


Le Cruiser interdit ? Maya l’abeille est contente !

Le Cruiser, pesticide de Syngenta fortement aspergé sur le colza, est depuis de nombreuses années dans la ligne de mire des apiculteurs car il tue les abeilles, même à faible dose.
Je vous le disais, une étude a récemment mis en évidence les effets meurtriers du Cruiser sur les abeilles. Des associations comme la FNE et l’Union Nationale des Apiculteurs de France demandaient au ministre de l’interdire. Il semble que ce soit bientôt chose faite.

Les abeilles se cachent pour mourir
Je l’expliquais précédemment, les chercheurs ont mis en évidence que le thiamethoxam, molécule du Cruiser, même en faible dose, désoriente les abeilles qui meurent sans pouvoir retrouver la ruche.
Et dans la famille des néonicotinoïdes dont fait partie le thiamethoxam, je demande l’imidaclopride, molécule active du Gaucho, qui fait passer l’arme à gauche aux bourdons et abeilles en leur faisant d’abord perdre du poids.

Foll avenir ?
Disons-le franchement, le rapport avait été commandé par Bruno LeMaire… qui pourtant n’a pas toujours eu le bon ton comme avec le thon rouge dont il n’a pas eu le courage de baisser les quotas, cédant au lobbying des gros thoniers.
C’est Stéphane Le Foll, ministre fraîchement nommé à l’Agriculture qui en écope. Et qui semble prendre la bonne décision…

Vie en sursis
Cependant, le Cruiser ne serait interdit que sur la culture du colza ! C’est déjà ça ? Oui mais… il se trouve qu’il est aussi utilisé sur le maïs !
Là encore on constate que quand il s’agit de faire face au lobby des grosses multinationales en matière de semences et de pesticides, l’Etat progresse lentement. Mais c’est quand même déjà un pas, évidemment.
La France devrait aussi saisir la Commission européenne et l’Autorité européenne pour la sécurité alimentaire (Efsa)…
La saga continue. A suivre, donc.

Préservons les pollinisateurs car comme pourrait le dire un proverbe chinois : le battement d’aile de l’abeille en colère peut provoquer un tsunami à l’autre bout de la planète !

Share Button

Transition éco-logique : on veut du changement !


Dessin : www.fne.asso.fr

A l’heure des changements politiques et des élections législatives, des voies citoyennes et associatives se lèvent un peu partout en France pour appeler à la transition écologique.
Il faut dire que ces dernières années, l’Etat ne s’est pas beaucoup impliqué dans cette question, la repoussant sans cesse à plus tard.
Mais c’est un fait : les domaines où cela a (un peu) avancé, sont ceux où la mobilisation citoyenne est restée forte, comme pour les OGM.
Petit bilan de santé étatique.

Etat végétatif
Pour l’instant, c’est un fait : l’écologie, c’est comme le sexe, plus on en dit moins on en fait ! Les effets de comm’ sont nombreux mais sur le terrain, ça ne bouge pas beaucoup.
Le nucléaire fournit 75% de l’énergie sans que cela soit ouvert au débat et l’Agriculture biologique occupe seulement 3% des terres cultivables, alors que la demande augmente sans cesse. Résultat : 35% des produits bio consommés chez nous sont importés* ! Une ineptie quand on sait qu’il faut retourner au local et aux circuits courts…
Passons de l’Etat végétatif à l’Etat végétal !

Etat de conscience
Pour que les voix s’additionnent, pour que la voie se trace, il faut informer et éduquer. Tout le monde n’est pas au fait de ce qui se passe ? Augmentons la part d’éducation à l’environnement dans la formation des Français… et pas seulement des plus jeunes !
Portée par le CFEEDD (Collectif Français pour l’Education à l’Environnement et au Développement Durable regroupant diverses associations dont la FNE et la LPO), une pétition demande la mise en œuvre d’une ambitieuse politique d’éducation à la nature, à l’environnement et au développement durable.
Signez-la !

Etat d’éveil
Les voix des Colibris ou de FNE rassemblent dans les territoires les acteurs du changement et les citoyens qui veulent que ça bouge.
Vous aussi, faites passer la BIOnne parole autour de vous et mobilisez-vous pour vous faire entendre ! Les politiques doivent sentir que l’exploitation de la Terre et des hommes par un système tourné vers l’argent, on n’en veut plus !

Aux larmes, citoyens !
Oui mais… des larmes de joie car se laisser casser le moral, c’est déjà céder au chant des sirènes !

*chiffres Bioconsomm’acteurs

Share Button

Transition biologique : l’exemple alsacien


Photo : El Guedini
(www.gentside.com/alsace/wallpaper)

Cela n’a bien sûr rien à voir avec le fait que j’y ai longtemps vécu… mais il se trouve que l’Alsace est pionnère dans le bio de longue date et que cela va en se poursuivant !
C’était notamment dans Le Monde, il y a à Pflixbourg (allez-y, prononcez à intelligible voix ! Non, ce n’est pas un éternuement mais bien le nom d’un village…) une formation à l’agriculture biologique que suivent des lycéens de filière agricole mais aussi des gens en reconversion via la formation continue.
En clair : tout continue !

Bio-logique

Comme le dit M. Morin, animateur du réseau agriculture biologique pour l’enseignement agricole : « Cela fait longtemps que l’on n’apprend plus des listes de produits phytosanitaires (NB : dans la formation continue) »…
Puisse-t-il dire vrai car cela a été longtemps le cas depuis la « Révolution verte », la mal-nommée puisqu’il s’agissait de tout maîtriser à coup de « phytosanitaires »… les mal-nommés puisqu’il s’agit de pesticides et d’engrais chimiques.
Ou se former à cultiver la terre voulait dire apprendre quel produit chimique synthétique utiliser pour quelle cause. La liste est devenue très longue… jusqu’à arriver aux excès actuels et à la déconnexion de bien des agriculteurs de ce qu’est réellement la terre : un organisme vivant !

Bio-top
L’augmentation de la surface bio cultivée est passée en Alsace de 2000 ha en 1995 à 15 000 ha en 2011. Alors quand on sait qu’en 2008, déjà, la part d’agriculture bio alsacienne était de près de 31%, c’est bon signe. Car il faut savoir qu’au niveau national, cette part est, selon les sources, à seulement 3 ou 4%.
Mais on suppose qu’elle est finalement plus importante que cela car de plus en plus de cultivateurs utilisent les normes du bio sans demander la certification AB, contraignante à tenir à cause des nombreux contrôles et coûts afférents.
Et comme la demande de produits poussés naturellement sans pesticides ni engrais chimiques n’arrête pas de pousser… ça promet !

Bio-dynamique
L’Alsace, on le sait, est à bien des égards proche de l’Allemagne, même si cette histoire a été à travers l’Histoire passionnelle, faite d’amour et de haine.
Ainsi c’est la région française qui a développé la première la bio-dynamie dont les principes de culture sont encore plus stricts que ceux de l’agriculture bio, basée sur le respect des cycles naturels et les interactions, même avec les astres comme la lune.
Des marques comme Weleda, basée à Huningue, pratique ces méthodes.

Bio-sphère
Ainsi les secteurs concernés par le bio en Alsace touchent autant à la cosmétique qu’aux fruits et légumes et bien sûr au vin !
Je ne saurai que trop vous conseiller de faire un tour sur le site des Vins Becker tenus par une famille engagée depuis longtemps dans le travail de qualité.
Leurs tarifs sont totalement abordables et leurs vins sont gorgés d’arômes minéraux et organiques, agréables au palais même pour les plus secs.*

J’en profite pour dire encore combien il faut dialoguer avec les producteurs sur leurs pratiques de culture et sortir des supermarchés car le bio n’est pas toujours plus cher.

Et que, bien sûr, l’Alsace n’est pas la seule région à progresser sur le chemin de la conversion**…

Non, c’est vrai, je le sais… Malgré le ton délibérément positif de cette chronique, tout le monde il est pas beau, tout il est pas bio…
Raison de plus pour s’y mettre !!

*Pour les Parisiens sachez que les Vins Becker seront présents au lancement du Printemps Bio le 1er juin, à Paris Bercy
Dites-leur que vous venez de ma part, ça leur fera plaisir !

**Et pour les autres, le Printemps Bio fait la fête aux producteurs partout France

Share Button

La mode éthique pas toc n’a pas (encore) la côte


Espérons pour l’avenir

qu’en termes de mode éthique
bien vite une nouvelle histoire s’écrive…

Je vous ai plusieurs fois parlé ici de Ideo, la marque de vêtements éthiques et colorés tenue par une jeune équipe motivée. Eh bien après 10 ans d’existence, ballottée par la crise et parce que la mode éthique a du mal à s’ancrer, voilà que l’entreprise a fermé ses portes.

En novembre dernier, Shi-Zen, le magazine qui conciliait féminité et éthique, avait lui aussi arrêté sa belle initiative après un an de bons et loyaux services sans avoir réussi à trouver un investisseur.

Cela est un peu triste de voir que les gens n’ont pas compris l’opportunité du tournant éthique, surtout quand il est amené par des personnes positives et constructives… Car la crise a bon dos mais le choix et le pas ne sont pas si difficile à faire !
Trois bonnes raisons de vous y mettre.

Parce que alternatif ne veut pas dire rébarbatif
Que ce soit les habits d’Ideo ou les sujets de Shi-Zen, la mode éthique est avant tout joyeuse et tournée vers l’avenir. On est loin du cliché passéiste, chemises de lin jaunies et sandales de Jésus usées avec éclairage à la bougie.
Ici on dit plutôt échange, interinfluences, ouverture vers l’autre et le monde… et donc commerce équitable et éthiquetable !

Parce que dans écologique il y a logique
Pour produire un vêtement, faire attention aux matières premières et aux teintures utilisées, pour les gens qui les fabriquent mais aussi pour ceux qui vont les porter, ça semble normal. Et pourtant ça ne l’est pas, mais alors pas du tout.
Aujourd’hui la norme c’est la production au moindre coût, avec les matériaux et la main d’oeuvre les moins chers, à l’autre bout du monde. Le tout bien polluant pour tous et pour l’environnement.
De même, éditer un magazine sur papier recyclé ou permettre à ses lecteurs d’y avoir accès en version informatique, c’est une bonne dynamique.

Parce que différent ne veut pas dire plus d’argent
« La mode éthique, c’est moche et c’est cher ! » Voilà le cliché couramment décliné. Je décline ces arguments car ils sont faux et archi-faux.
Déjà, revenir aux fondamentaux : pourquoi achète-t-on des vêtements ? Parce qu’on a besoin et/ou pour se faire du bien, être bien dedans, se sentir belle et femme. (désolée, les gars, mais vous saurez retourner la phrase correctement)
Après, une fois encore, tout est une question de choix, mais avoir quelques pièces originales, bien coupées et à assortir facilement peut être aussi classe que d’en avoir 500… mal coupées, identiques à celles de la voisine, faites en Chine par des gens exploités et qu’on ne portera jamais.
Et puis franchement, en mode éthique aussi, il y en a pour tous les goûts et les budgets !

Maintenant que j’ai piqué votre curiosité, il ne me reste plus qu’à vous encourager à fouiller chez les créateurs qui tiennent boutique, ainsi que dans le placard de la mode éthique : Ethos, Tudo Bom, My Philosophy, Pampa&Pop, Les fées de Bengale (savoir quand même que la marque a été rachetée par Vivarte, groupe qui détient par ailleurs Carol ou Kookaï…), Un été en automne, Piola (sneakers), El Naturalista (chaussures), Veja (baskets), etc…

…les acheter, c’est soutenir d’autres pratiques que le merchandising ambiant non-respectueux et polluant.

Comme disait Shi-Zen, vive l’éthique pas toc ! Bon vent à toute l’équipe de ce magazine et à celle d’Ideo vers d’autres projets !
Car la motivation sincère… ça, c’est durable !

Share Button

Pour être belle au sommet de Rio, Dilma Roussef doit arrêter de décoiffer l’Amazonie !


Photo : http://voyagesbolivie.com

Cela fait maintenant un moment que le bras de fer pour le bois dure… Et maintenant la balle est dans le camp de Dilma Roussef, la présidente du Brésil.

Petite histoire

Les lobbys de revendeurs de bois, de céréaliers, d’éleveurs de bovins et des constructeurs du barrage Belo Monte font pression sur le pouvoir brésilien pour raser des hectares d’Amazonie et si les ONG en face ont pu se faire entendre, c’est grâce à un code forestier, vieux de 76 ans, qui vise à préserver l’équilibre du poumon vert de la Terre.
Seulement les joyeux lobbys (rien à voir avec les Hobbits, hein, ils sont beaucoup moins sympathiques) sus-cités sont en passe d’obtenir l’entrée en vigueur d’un nouveau code qui permettrait de couper les arbres qui les gênent (et accessoirement qui pourraient être vendus à bon prix).

Gros intérêts
Seulement voilà, une fois de plus pour servir la petite histoire et les intérêts de quelqu’uns, c’est la Grande histoire et le bien commun qu’on met en danger.
La santé et l’équilibre de l’Amazonie doivent absolument être préservées et les arbres prélevés doivent l’être dans une limite qui permette le renouvellement.
C’est comme pour les cheveux, y a pas de solution miracle pour la repousse !

Les députés ont loupé le coche
En votant pour ce nouveau code, les députés brésiliens ont cédé aux pressions (financières ?) des lobbys et entériné un projet de loi catastrophique.
Désormais seule la Présidente herself peut poser son véto pour faire réviser la loi et l’empêcher d’entrer en vigueur.

Dilma a rendez-vous avec la Grande histoire
La Présidente brésilienne recevra du 20 au 22 juin le sommet dit « Rio + 20 », qui est en fait la conférence des Nations Unies sur le développement durable.
Et ce serait quand même bien bête d’ouvrir un rendez-vous sur ce thème en n’ayant pas levé le petit doigt pour l’Amazonie !
Il faut donc signer la pétition co-organisée par Avaaz et Greenpeace pour que celle-ci soit portée à la Présidente avec des signatures mondiales. On approche de 2 millions, il faut les atteindre d’ici jeudi, jour où elle sera remise à Madame. Ce sera bel et bien le retour du Je(u)di !

Aux arbres citoyens
Il faut réagir car côté obscur, si le code passe, c’est 50% de déforestation en plus d’ici 2020, soit plus de 22 millions d’hectares de forêts qui seraient menacés à terme.
En outre Greenpeace dénonce la fabrication en Amazonie du Nord Est de fonte de fer à destination des Etats-Unis, fonte qui nécessite des tonnes de charbon et une main d’oeuvre proche de l’esclavage…

Allez, les Amazones, en selle pour sauver l’Amazonie !

Share Button

Le secret des films chinois volants


la belle Zhang Zihi
dans « Le secret des poignards volants »

J’ai regardé hier Le secret des poignards volants à la télé (une fois n’est pas coutume)… L’occasion pour moi de m’interroger sur ces films chinois volants.

Beauté volée

Ils volent, ils atterrissent, ils rebondissent, ils envoient pile le bon coup qui achève l’ennemi en plein coeur, le tout dans un incroyable et joli geste, filmé par de beaux mouvements de caméra dans un décor naturel aux tons soutenus.
Sans avoir tous les films du genre, j’ai vu Tigres et dragons, La cité interdite, Le secret des poignards volants et tous ont cette même esthétique (en même temps deux sur trois sont réalisés par Zhang Yimou, Tigres et Dragons étant de Ang Lee).

Nature saisie
Dans les décors naturels, tout est prétexte à une image travaillée de savants contrastes entre le vert, les ocres, les marrons et les noirs. Les costumes sont partie prenante de ces compositions et leurs matières soyeuses et colorées donnent du corps au film.
Les acteurs aussi donnent de leur corps, plus que de raison. Les chorégraphies de combat sont hallucinantes et fascinantes et on se surprend à constater combien le corps humain peut se tordre.

Nature cruelle
Les forêts sont sombres ou insolemment vertes et regorgent d’hommes cachés derrière les troncs d’arbre, ou surfant sur leurs cimes. Et le champ avoisinant se couvre soudain de pétales blancs qui recouvrent tout comme de la neige dont le blanc appelle le rouge du sang.
Les bambous deviennent armes aiguisées et la forêt lieu de tous les pièges mortels.
C’est ce qui finit par me lasser, au long d’un film comme Les poignards volants

Histoire sans fin
« Quand abandonneront-ils la violence ? » Au fur et à mesure que progresse l’intrigue amoureuse, on se dit qu’on aura du répit, mais non !
Et l’histoire s’essouffle et tourne au règlement de compte passionnel quand on nous annonçait un affrontement entre deux clans censé être l’enjeu du film.
Non que je tenais à voir une grande bataille finale et sanglante comme celle, très longue, de La cité interdite avec tous les archers or et sang, mais je trouve dommage de faire des films de 3h dont l’histoire ne veut finalement plus rien dire.

Reste la beauté saisissante des plans qui vous reste en tête…
Et puis il paraît que je n’ai pas vu le meilleur du genre qui a aussi une histoire : Hero.
Héroïque, je tenterai donc ma chance une nouvelle fois !

Share Button

Reportage dans Naturbis sur France 3

L’émission traite de tout ce qui se rapporte à la nature, l’écologie et le développement durable et est diffusée sur France 3.

Le journaliste qui fait la chronique web s’intéresse dans l’émission d’aujourd’hui à ce que je fais à travers mon site et mon blog et en fait une présentation très enthousiaste !
Merci à lui.

A voir ici.

Share Button

Concours de dessins Rirenvert et mairie du XIIIe : je fais partie du jury !


Pour des raisons de format, j’ai dû tronquer le visuel du concours
Cliquez pour l’agrandir

Le concours « L’écologie vous transporte » a été lancé pour la semaine du développement durable et permettra à de jeunes dessinateurs d’être exposés à la mairie du XIIIe de Paris.
La date d’envoi des dessins est passée, mais si cela vous intéresse vous pouvez noter les dates suivantes.

Du 21 mai au 1er juin : des dessinateurs pour la planète, exposition
L’association Rirenvert organisatrice de l’événement est composée de journalistes, dessinateurs, consultants et juristes tous passionnés de développement -et d’humour- durable ! Elle sélectionne en ce moment 40 dessins parmi ceux qui lui ont été envoyés.
Le thème choisi devrait permettre de montrer des vision personnelles, originales et drôles de l’éco-mobilité, tout excès d’imagination étant vivement conseillé.
Les dessins pré-sélectionnés seront affichées à la mairie du XIIIe de Paris à partir du 21 juin, en même temps que ceux des dessinateurs de l’association Rirenvert.

24 mai : remise des prix par un jury hors-pair 🙂
Présidé par Tignous (dessinateur de presse pour Charlie-Hebdo, Fluide Glacial et Marianne), le jury est composé de professionnels de l’environnement triés sur le volet dont j’ai l’honneur de faire partie ! Je n’ai pas rencontré tous les autres membres, mais je connais le travail de certains d’entre eux et je suis sûre que l’échange autour des oeuvres proposées sera joyeux et intense.
La remise des prix sera suivie d’un moment festif, et le tout aura lieu entre 18 et 21h.

Alors il n’y a plus qu’à parier sur les nouveaux talons, euh talents !

Share Button

Zabeilles 2 : les ruches fleurissent en ville


Photo : www.ecocampus.ens.fr

Ca a commencé avec un parfum de légende, et de miel bien entendu : des ruches étaient hébergées sur le toit de l’Opéra de Paris… Incroyable ! Mais vrai.
Et depuis quelque temps, c’est l’ensemble des toits et terrasses citadins qui peuvent accueillir les abeilles menacées.

Abeille des villes et abeille des champs
Contrairement à ce que l’on pensait, depuis quelques années les abeilles survivent mieux en milieu urbain qu’à la campagne où elles sont décimées par les pesticides utilisés sur les cultures.
Alors que dans de nombreuses villes, les produits chimiques ont été bannis des jardins publics, hic !

Des toits pour les abeilles… en toutes les langues !
De nombreuses initiatives ont fleuri pour accueillir des ruches sur les toits des villes : bâtiments publics ou privés, particuliers ou entreprises, tous rivalisent d’imagination pour sauver les précieuses pollinisatrices.
Ainsi, outre l’Opéra de Paris, la Tour d’argent,la mairie du 4e ou encore le toit de l’ENS ont leurs ruchers. A Strasbourg, une société d’étanchéité et isolation de toit, propose des toitures végétales qui attirent naturellement les voleuses jaunes et noirs, glaneuses de pollen.
A Londres la Bourse devait aussi accueillir une ruche selon 20 Minutes. Et Natural England propose une ruche en plastique à héberger… sur son balcon !

Les joies de l’Happy-culture
Partout en France, Un toit pour les abeilles propose un système de parrainage de ruches en échange de pots de miel personnalisés.
Car on ne le dira jamais assez, le meilleur moyen de soutenir ceux qui s’occupent des butineuses est de d’acheter leur production ! Achetez du miel soit directement à l’apiculteur, soit dans des magasins qui identifient bien le nom du récoltant.

L’essentiel est dans le miel
Riche en sucres sains et assimilables et en sels minéraux, le miel est gorgé de vitamines et de vertus.
En ingestion il aide à la croissance, à la digestion, à la fortification du squelette, à la revitalisation de l’hémoglobine. En usage externe, il est utilisé en cataplasme contre les brûlures et les petits bobos car il est antiseptique et cicatrisant.
Et comme un bonheur ne vient jamais seul, il est aussi excellent pour la peau. Cet après-midi, je fais le test : masque au miel ! Diverses recettes existent selon les envies : qu’elles sont « de grand-mère », c’est peu dire car beaucoup remontent aux temps de l’Egypte ancienne !

Et à tous ceux qui sommeillent en ce mercredi après-midi : surtout n’oubliez pas de compter les abeilles… Zzzzzzzz !

Le petit + :

Jetez un oeil sur les ruches des toits de Paris photographiées par Eric Tourneret, « The Bee Photographer »… et sur le reste de son travail : c’est beau et ça fait voyager !

Share Button