Photo : sneakers Piola et veste Pampa&Pop
Chronique d’une chroniqueuse : j’ai écrit une précédente version de cet article que certains ont peut-être lue.
Le problème est que j’y disais trop de choses en une fois et que cela portait préjudice aux marques que je voulais mettre en avant.
Pour faire court, aujourd’hui, je vous parle de deux marques éthique-tables. Et demain je reviens sur d’autres aspects plus abstraits.
D’abord des baskets en toile que j’ai pu tester.
J’ai trouvé l’aspect et la couleur du tissu plutôt jolis, même si je ne suis pas une habituée des sneakers, comme on les appelle.
Un peu dubitative, je les ai enfilées pour aller boire un verre avec un copain et voir.
Et là, surprise, mon pote a littéralement flashé dessus sans que je ne dise rien. Voilà que je me disais que si j’avais su, c’est sa pointure que j’aurais donnée !
Du coup, ça parle de soi… ou plutôt c’est lui qui parle pour moi.
Apparemment, ces chaussures font leur effet.
Quant à moi, je dois admettre qu’elles sont confortables et agréables à porter. Je les remettrai sûrement les beaux jours revenus.
Car la démarche qui est derrière me semble sincère.
Piola, qui veut dire « élégant » en péruvien, est née du coup de foudre de son fondateur pour le Pérou.
De la production de caoutchouc amazonienne au tissage du coton en passant par le travail du cuir, tout est élaboré au Pérou de manière équitable et transparente.
On peut argumenter que le Pérou c’est loin et qu’il faut soutenir le savoir-faire et le travail du cuir en Italie ou au Portugal.
Mais la construction d’un monde plus équilibré passe aussi par un échange plus juste avec les travailleurs des pays dits « émergents ».
Voilà, maintenant, j’ai envie de dire : « A vous de voir ! »
En savoir + sur Piola
Et ensuite des vestes en cuir colorées.
Monté par un duo de filles dynamiques qui se partage entre l’Argentine pour l’une et la France pour l’autre (dont elles sont respectivement originaires), cette marque de vestes et sacs en cuir, se base sur un travail de la matière traditionnel et équitable en Argentine.
Les vestes sont superbes, colorées, punchy et dans des coupes qu’on a envie d’adopter direct.
Comme c’est le cas pour Piola, Pampa&Pop ne peuvent pas encore se permettre un tannage sans aucun impact environnemental, même si elles travaillent à des améliorations et si par ailleurs les encres pour sérigraphie sont biodégradables et si le coton utilisé est bio.
Mais c’est aussi ça la réalité. L’argent étant encore (trop) souvent le nerf de la guerre, il faut parfois se développer pour imposer la cohérence tout au long de la chaîne.
Mais quand on est convaincu, ça se fait naturellement.
Et comme ces filles-là, aidées par une pétillante stagiaire, ne sont ni cons ni vaincues d’avance, gageons qu’elles y arriveront !
Je le leur souhaite…
En savoir + sur Pampa&Pop
(le site met un peu de temps à charger mais est très beau)