Association des Amis de Domus Salviae
bassin de récupération des pluies
Si vous voulez en savoir plus l’association que je soutiens voici une présentation à ma façon.
Celle-ci n’a pas encore de site Internet et pour cause, le domaine est en chantier. Cela viendra, en son temps…
Des statuts pas statufiés
L’objectif de cette association est la restauration d’un lieu en Drôme provençale pour la protection de la biodiversité, de la faune et de la flore indigènes (qui vivent naturellement sur place), de l’eau et de toute énergie renouvelable et pour l’éducation du public de tout âge.
La culture et la nature dans tous les sens du terme, et la transmission au coeur de l’objectif… le mouvement et la vie, en somme !
Domus Salviae, une histoire de sauge…
Domus Salviae veut dire « Domaine de la sauge ».
Le saviez-vous ?
La sauge est une plante de la région, sacrée depuis la nuit des temps car ses vertus sont multiples et variées, tant médicinales que gustatives.
Diverses espèces de sauge ont déjà été plantées sur le lieu et se développent. Et que ça sauge !
D’autres plantes et arbres du cru sont replantés et/ou choyés telles la lavande, le thym, le romarin, l’olivier, le tilleul…
…et de faune pas aphone
En Drôme provençale et a forciori en basse montagne, la faune est riche et variée. Pour peu que l’on respecte l’écosystème naturel et l’habitat des animaux, ils peuplent en abondance les champs, forêts et jardins.
Ainsi, Domus Salviae a obtenu la certification de la LPO (Ligue de Protection des Oiseaux) car on y trouve des spécimens rares comme la Sittelle Torchepot, toute la gamme des mésanges (Nonnette, Noire, Bleue, Huppée), les buses qui abusent, Les Rougequeue noirs stendhaliens, le Chardonneret élégant (rien à voir avec le Chardonney) et l’Aigle… Royal évidemment.
C’est Chouette Hulotte, ça pépille et donne un concert quasi-permanent, agréable et gratuit !
un drôle d’oiseau squatte les maisons des volatiles !
Le passe de l’ASPAS
L’ASPAS (Association pour la Protection des Animaux Sauvages) aussi a donné sa certification, car d’autres animaux trouvent refuge sur les lieux.
Par exemple, un blaireau fait des visites régulières et les pipistrelles communes, petites chauve-souris menacées, sont très présentes et il a même été aménagé un coin spécial pour elles près de la chaudière… car elles aiment évidemment hiberner au chaud, la chaleur les fait sourire !
Les chevreuils s’occupent de tailler les framboisiers et cassissiers…
Un chantier qui chante
Pour l’instant, les travaux sont encore en cours et la cohérence prime, à chaque étape du processus au moment du choix des matériaux : chaux, chanvre, pierres, laine de bois, liège…
Un système de récupération des eaux est à l’étude et, en raison de sa bonne intégration à son environnement, le site a été retenu comme projet pilote au niveau européen pour y tester un système innovant de géothermie.
Et après ?
Une fois que la restructuration sera achevée ou du moins bien avancée, le lieu accueillera des stages de sensibilisation à la nature pour petits et grands, avec des piques-niques éduco-ludiques pour les écoles, et des stages de cuisine saine et vivante …
Cultiver et cuisiner les simples, c’est si simple !
L’accent est mis sur les espèces de plantes aromatiques telles le romarin, le thym, la sarriette, la bourrache, l’hélichryse, les menthes, etc, qui entraient traditionnellement dans la composition des « jardins de curé ».
En effet, ces basiques permettent d’élaborer une cuisine saine, thérapeutique et goûteuse… toutes les vertus dans un plat, c’est l’éveil des saveurs assurées. Combinées aux fruits et légumes des producteurs bio du coin, c’est la panacée de la fricassée !
A Domus Salviae, pas besoin de château pour allumer les palais… c’est ça, la transmission buccale.
La transmission locale
Ce qui me touche dans ce projet, c’est qu’il s’agit là d’un projet de proximité, local, intégré à son environnement imminent.
Car s’occuper des tigres d’Asie ou des tortues capoverdiennes, c’est important, mais il y a tant à faire partout ! Et chez nous aussi les espèces disparaissent, menacées par les pesticides et les pratiques humaines sauvages.
Cet objectif de sensibilisation dans un lieu accueillant et cohérent, c’est bien concret sans aller loin.
petit pont et végétation : déclinaison façon Monet
Objet… ou sujet ?
Car si chacun commençait à faire quelque chose chez lui et pour lui, à changer ses habitudes et cultiver la biodiversité où qu’elle soit, on n’en serait pas là au niveau planétaire !
Comme disait Candide « Il faut penser à cultiver notre jardin. »
De Voltaire aux volontaires
Et c’est ce que fait Caroline, la femme qui est à l’origine de ce projet.
Parisienne de longue date, elle a décidé, à près de 60 ans, de se responsabiliser individuellement et de mettre à profit ce qu’elle avait acquis matériellement au long de sa vie pour créer un lieu fort et cohérent.
La Drôme provençale l’a attirée parce que c’est la première région de France où les cultures bio sont plébiscitées !
Une association de bienfaiteurs
L’association des Amis de Domus Salviae compte déjà un collectif de membres, mais gagnerait évidemment à être plus soutenue…
Contact : domus-salviae@orange.fr