C’est l’automne… Un peu dépitée, on range ses fringues d’été et on commence à lorgner sur celles, plus chaudes, d’automne et d’hiver.
Et puis tant qu’à mettre le nez dans les armoires, autant trier un peu… et tant qu’à faire pas que les habits…
Car dans les placards aussi, y a besoin d’un nouvel air !
Trier, c’est bien… jeter, ça craint !
Avec toutes les possibilités à notre disposition aujourd’hui pour revendre, échanger ou recycler, on n’a plus aucune excuse pour ne pas être une éco-citoyenne modèle. Eco comme écologique et économique. L’un ne va pas sans l’autre.
Suivez le guide.
Le troc d’habits ça me botte
On peut toujours inscrire ses vêtements presque neufs et ayant une certaine valeur sur Le bon coin (désormais incontournable, e-bay a même fermé sa rubrique petites annonces qui ne faisait pas le poids) pour tenter de les revendre.
Toutefois pour la plupart des vêtements, plutôt que de galérer à les vendre trois euros six sous dans un vide-grenier, autant faire plaisir et se faire plaisir !
Le troc, c’est le bon plan par excellence. Le principe est bête comme chou, on vient avec les vêtements, chaussures et accessoires qu’on ne met plus et on les échange contre ceux des autres participant(e)s. Parfois il y a des systèmes de points ou de haricots blancs pour faire guise de « monnaie » (l’argent étant banni bien sûr). Sinon c’est le principe du « un contre un », on échange un élément contre un autre.
A Paris :
Les free trocs partys pour les filles s’organisent sur inscription (une semaine avant), avec goûter participatif et DJ au Centre Montgallet (12e). On troque aussi au Bric à Brac à Oberkampf deux fois par mois. D’autres rencontres s’organisent ça et là.
Province :
on peut trouver des bons plans troc sur Chacun sa tribu.
Chez soi :
Si vous ne trouvez aucune troc party près de chez vous… Organisez-la ! Entre copines ou entre potes pour inclure les garçons, pensez-y.
Habits trop datés doivent être recyclés
Pour les habits « introquables » car par trop démodés ou même un peu abîmés (mais sans tâches), il faut les valoriser soit directement via le réseau Emmaüs près de chez vous, soit via les bornes Relais dispatchées dans la rue (vous pouvez trouver ici la plus proche de chez vous).
Les vêtements corrects auront une seconde vie, les plus abîmés finiront en isolant thermique et accoustique, et le tout crée de l’emploi et favorise la réinsertion. Que demander de plus ?
Les livres aussi ont une seconde vie
Sur le portail de la ville de Paris, on trouve plein d’adresses d’associations qui récupèrent les vieux livres pour favoriser l’éducation ou partager le goût de la lecture, comme Bibliosansfrontieres.
Chez Gibert et certains librairistes d’occasion, on vous rachète vos livres pour quelques euros.
Et sur Internet, les derniers bestsellers à la mode s’échangent sur des sites de troc dédiés.
Et le reste se trie aussi
Pour tous vos bibelots dont vous n’auriez plus usage, pensez Emmaüs toujours. Les vide-greniers, c’est bien, mais dites-vous qu’il faut quand même que ce soit des objets qui en valent le coup sinon c’est une journée passée pour ne pas récupérer grand-chose… Bien sûr, s’il fait beau c’est sympa et on peut toujours utiliser les réseaux sus-cités une fois le vide-grenier terminé.
Un doute pour jeter quelque chose ? Vérifier ici où se jette votre objet. Par exemple, je suis contente d’avoir pu mettre un vieux réveil électronique qui ne marche plus à la poubelle jaune !
Vous l’aurez compris, nettoyage d’automne, oui, mais jeter avec inconséquence, non !
Et quand on voit qu’un habit qu’on n’aime plus peut nous permettre de passer un moment convivial et s’échanger contre un qui nous plaira mieux… Il n’y a pas à hésiter !
Troc, troc, qui est là ? Moi !
N.B. novembre 2013 : renseignements pris plus avant, les trocs au Bric à Brac n’existent plus et pour l’inscription à la Free Troc Party, on m’a gentiment répondu que je n’étais pas admise car il y avait trop d’inscrits… super !
Pour l’instant, j’ai donc toujours mes affaires à troquer.