SOS Compost !

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Arriver à obtenir un bon compost, ce n’est pas si simple, croyez-le ou non… Et même avec un lombricomposteur, où les vers sont introduits dés le départ et où tout élaboré pour faciliter les choses, eh bien il faut quand même y mettre du sien ! Et pas du leurre. Car les lombrics ne s’y trompent pas.

 

Attention, digestion !
Les vers aussi ont leur temps d’assimilation et de croissance. Les nourrir dans tous les sens, c’est pô bon pour eux, en fait. Dans le cas de lombricomposteurs collectifs, comme celui dont je vous parlais précédemment, souvent l’enthousiasme fait place au trop plein… Trop de bonne volonté tue le lombrithé.

 

SOS carbone !
Il faut alimenter le compost modérément au début et ne surtout pas oublier l’apport de carbone sous forme de filtres à café, café, thé, boîtes et coquilles d’oeufs, le tout surtout découpé en petits morceaux… Tout est bon pour créer l’équilibre avec l’apport azoté des épluchures et restes de fruits et légumes.
Sinon ? On a un compost humide et malodorant, et ce d’autant plus qu’il n’est pas brassé.

 

De l’air, de l’air !
Car, c’est l’autre secret pour un compost en bonne santé : il faut brasser et aérer. Comment à l’aide d’une petite pelle ou tout simplement d’un gant. Ce n’est pas forcément ragoutant, mais heureusement il y a toujours de vaillants volontaires.
Et ça en vaut le coup de main car de là naît la promesse de pouvoir transformer les restes alimentaires en terreau, enfin.

Alors, brassons, mes frères, brassons !

 

Et si vous ne vous sentez pas concernés car il n’y a pas de compost près de chez vous, patience !
La Ville de Paris inaugure des sites de compostages dans le 11e et 14e, en vue d’élargir le mouvement, puisque trier ses déchets au plus près, c’est l’un des projets plébiscités par les parisiens dans le cadre du Budget participatif, tout comme cultiver dans les écoles

 

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