Articles ‘Les cosmétiques pas toc et la santé éthique’

Calendula mon amour

calendula

Fleur miraculeuse aux allures de marguerite jaune ou orangée, le calendula fait souvent partie des bouquets de fleuristes… mais a de bien nombreuses vertus.
Le bien mal nommé souci bien souvent vous permettra de soulager les vôtres… et à petit prix !

Les sources du souci
Cultivé sous tous les climats tempérés, c’est une plante annuelle peu exigeante en matière de sol. Elle était déjà utilisé en cuisine, en médecine et en cosmétique par les civilisations indiennes, arabes et grecques de l’antiquité. On tirait des fleurs une teinture jaune pour les textiles. Elles étaient aussi employées en cuisine sous le nom de « safran des pauvres », pour ajouter de la couleur et du goût à certains plats.
On cultive la plante dans les jardins d’Europe depuis le XIIe siècle.
La célèbre religieuse bénédictine mystique Hildegarde de Bingen (1098-1179 en ventait déjà les mérites. Mais quels sont-ils ?

Les vertues vivaces de la verte astéracée
(allez-y, dites-le très vite à voix haute pour voir !)
Si Hildegarde le préconisait comme anti-poison (en cataplasme sur l’estomac), le calendula a de nombreuses vertus.
Anti-inflammatoire, antioedémateux, antioxydant, antitumoral, stimulant du système immunitaire, adjuvant pour les douleurs menstruelles, il est surtout utilisé en cosmétique et en dermato-cosmétique pour son action apaisante et cicatrisante.

Les talents du calendula
Oui, sa principale action est peau-étique. Le calendula officinalis, de son joli nom latin, a une activité anti-inflammatoire, due au faradiol contenu dans ses pétales de la plante, et des propriétés antibactériennes : des plaies, même infectées par le staphylocoque doré, ont été significativement améliorées par l’application d’extrait de souci.
En outre, l’application de crème au calendula a des effets sur les petites brûlures, les coups de soleil, les plais qui cicatrisent mal, les piqûres d’insectes, ou encore les ulcères veineux et même la peau irritée par la radiothérapie du cancer du sein.
En somme, un remède sacro-saint !

Le calendula au quotidien
C’est bien joli, me direz-vous, mais on n’a pas besoin de ce genre d’utilisation quotidiennement.
Oui mais… quand vous saurez que le calendula a de très bon résultats pour la prévention des vergetures, pour le traitement des mycoses au pied, pour l’irritation des muqueuses, notamment buccales, là vous commencerez peut-être à être intéressés. D’autant qu’avec cette plante géniale, pas besoin de vous ruiner.

Les officines du calendula officinalis
L’huile de calendula de Weleda qui a de longue date fait ses preuves peut être utilisée en massage, en application sur les boutons de moustique, les coups de soleil (pas trop forts), les vergetures (ainsi qu’en prévention, notamment pour les femmes enceintes). (entre 10 et 11 euros les 100 ml dans les parapharmacies les moins chères)
Elle convient aussi aux bébés, même si la marque en édite une spéciale un peu moins dosée.
Pour les petites irritations (par exemple petit bouton rouge non-identifiée), la crème au calendula de Boiron est très bien, sorte de mousse blanche dans son petit pot. (entre 6 et 7 euros pour 20g, peut se garder 6 mois)
Et pour l’hydratation des muqueuses vaginales et l’équilibre de la flore, une fois de temps en temps, un ovule de calendula de chez Boiron aussi prévient les désagréments potentiels du type démongeaison ou mycose. (autour de deux euros les six)
On trouve aussi des recettes d’huile à faire soi-même si on a le temps et l’espace de stockage nécessaire.

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Bref, je voulais vous partager ces idées…
Car, en tout cas, moi je pense souvent calendula !

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Quand vous la santé passer…


North by Northwest d’Alfred Hitchcock

Deux alertes données en même temps sur deux événements apparemment distincts… qui pourtant se rejoignent sur le triste fond : les autorités veulent céder la santé aux grands groupes et empêcher toute alternative.

Les profits contre la santé, dans un dialogue (pas si) imaginaire (que ça), ça pourrait donner :

– Vous reprendrez bien un verre de médocs ?

– Non merci !

– Mais si !

– Non, vraiment…

– Si, si, buvez, c’est bon pour vos capitons… et nos capitaux !

Absurde ? Ca l’est, et franchement la réalité commence à dépasser les (mauvaises) fictions.

Europe : chassez le naturel…
Le règlement 1924/2006/CE vient d’être enterinée. Si elle est appliquée, permettrait aux grands groupes de la pharmaceutique d’avoir la main mise sur le marché des produits naturels type compléments alimentaires, oligo-éléments, minéraux, vitamines, dont la demande est en augmentation.
Non seulement la mise sur le marché de ces produits serait considérablement alourdie (au point par exemple de demander de prouver par maintes études le fait que le pruneau est laxatif), mais encore il serait interdit d’informer les consommateurs sur les bienfaits des traitements naturels.

…il revient au galop !
Non mais sans blague, ils ont bien été autorisés, les médicaments comme le Mediator ou le Vioxx ! Jamais un traitement naturel n’a été la cause de scandales sanitaires de la sorte.
Néanmoins, comme toute chose, un complément alimentaire même naturel doit être pris selon une certaine posologie et pour une action ciblée, il est donc incontournable de pouvoir être informé correctement.

Signez pour l’Europe…
L’Institut pour la Protection de la Santé Naturelle (IPSN) se mobilise depuis des années déjà sur ce dossier mais pour faire valoir la voix des citoyens européens, ils ont lancé, conjointement avec d’autres pays, une pétition.
Elle devra réunir 1 million de signatures pour être obligatoirement prise en compte par les Institutions européennes, comme cela avait été le cas avec les OGM.

…et apportez en France de l’eau au moulin de Moulinier
Ce médecin français doit passer devant la section des affaires sociales du Conseil de l’Ordre des Médecins, tribunal d’exception, qui lui reproche de pratiquer une médecine alternative.
En accord avec ses patients, il prescrit les traitements les moins lourds possibles en termes de toxicité, en fonction de chaque individu et patologie. C’est-à-dire qu’il aménage les protocoles fixés par la Haute Autorité de Médecine et c’est ce qu’on lui reproche.
Pour le soutenir, c’est ici.

Evitez l’escalade kafkaïenne
Car les normes édictées par ces autorités, qu’elles soient européennes ou françaises, sont faites par des bureaucrates qui bien souvent n’ont aucune conscience de la réalité du terrain… mais veulent bien se soumettre en toute conscience à ce qu’impulsent les grands groupes.

Il faut faire entendre nos voix car sinon c’est sûr, on va trinquer… mais sans plus pouvoir dire « santé ! »

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La mode éthique pas toc n’a pas (encore) la côte


Espérons pour l’avenir

qu’en termes de mode éthique
bien vite une nouvelle histoire s’écrive…

Je vous ai plusieurs fois parlé ici de Ideo, la marque de vêtements éthiques et colorés tenue par une jeune équipe motivée. Eh bien après 10 ans d’existence, ballottée par la crise et parce que la mode éthique a du mal à s’ancrer, voilà que l’entreprise a fermé ses portes.

En novembre dernier, Shi-Zen, le magazine qui conciliait féminité et éthique, avait lui aussi arrêté sa belle initiative après un an de bons et loyaux services sans avoir réussi à trouver un investisseur.

Cela est un peu triste de voir que les gens n’ont pas compris l’opportunité du tournant éthique, surtout quand il est amené par des personnes positives et constructives… Car la crise a bon dos mais le choix et le pas ne sont pas si difficile à faire !
Trois bonnes raisons de vous y mettre.

Parce que alternatif ne veut pas dire rébarbatif
Que ce soit les habits d’Ideo ou les sujets de Shi-Zen, la mode éthique est avant tout joyeuse et tournée vers l’avenir. On est loin du cliché passéiste, chemises de lin jaunies et sandales de Jésus usées avec éclairage à la bougie.
Ici on dit plutôt échange, interinfluences, ouverture vers l’autre et le monde… et donc commerce équitable et éthiquetable !

Parce que dans écologique il y a logique
Pour produire un vêtement, faire attention aux matières premières et aux teintures utilisées, pour les gens qui les fabriquent mais aussi pour ceux qui vont les porter, ça semble normal. Et pourtant ça ne l’est pas, mais alors pas du tout.
Aujourd’hui la norme c’est la production au moindre coût, avec les matériaux et la main d’oeuvre les moins chers, à l’autre bout du monde. Le tout bien polluant pour tous et pour l’environnement.
De même, éditer un magazine sur papier recyclé ou permettre à ses lecteurs d’y avoir accès en version informatique, c’est une bonne dynamique.

Parce que différent ne veut pas dire plus d’argent
« La mode éthique, c’est moche et c’est cher ! » Voilà le cliché couramment décliné. Je décline ces arguments car ils sont faux et archi-faux.
Déjà, revenir aux fondamentaux : pourquoi achète-t-on des vêtements ? Parce qu’on a besoin et/ou pour se faire du bien, être bien dedans, se sentir belle et femme. (désolée, les gars, mais vous saurez retourner la phrase correctement)
Après, une fois encore, tout est une question de choix, mais avoir quelques pièces originales, bien coupées et à assortir facilement peut être aussi classe que d’en avoir 500… mal coupées, identiques à celles de la voisine, faites en Chine par des gens exploités et qu’on ne portera jamais.
Et puis franchement, en mode éthique aussi, il y en a pour tous les goûts et les budgets !

Maintenant que j’ai piqué votre curiosité, il ne me reste plus qu’à vous encourager à fouiller chez les créateurs qui tiennent boutique, ainsi que dans le placard de la mode éthique : Ethos, Tudo Bom, My Philosophy, Pampa&Pop, Les fées de Bengale (savoir quand même que la marque a été rachetée par Vivarte, groupe qui détient par ailleurs Carol ou Kookaï…), Un été en automne, Piola (sneakers), El Naturalista (chaussures), Veja (baskets), etc…

…les acheter, c’est soutenir d’autres pratiques que le merchandising ambiant non-respectueux et polluant.

Comme disait Shi-Zen, vive l’éthique pas toc ! Bon vent à toute l’équipe de ce magazine et à celle d’Ideo vers d’autres projets !
Car la motivation sincère… ça, c’est durable !

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Il était un foie l’hiver


L’artichaut, un des aliments ami du foie*

Il était un foie… qui avait besoin qu’on s’occupe de lui.

C’est l’hiver, le vrai… et la baisse des températures donne envie de s’emmitoufler et d’hiberner.
Quand ce n’est pas possible, en raison de l’énergie dépensée pour tenir dans le grand froid, on a des grosses fringales et tendance à manger bien copieux et bien lourd pour compenser.

Mal à bile.
Seulement notre cher foie travaille beaucoup et entre les fêtes et les galettes (des rois puis de la chandeleur), il n’a pas eu vraiment l’occasion de se refaire une santé. Alors lui imposer les tartiflettes et autres plats bien gras, quand ce n’est pas les grogs de grand-mère savamment arrosés…
…même si ça fait chaud au moral, c’est un bien pour un mal.

Attention, je ne prône jamais les excès, ni dans un sens ni dans l’autre. Donc pas question non plus de se mettre totalement à la diète.
Seulement chouchouter votre foie, vous verrez, c’est sympa car il vous le rendra !

Alléger un peu son alimentation, arrêter les grignotages qui le sollicitent et lui prêter attention contribue à se sentir plus en forme et léger malgré les agressions hivernales.
Car mine de rien, le foie, c’est lui qui nous permet d’intégrer les bonnes choses (vitamines, protéines, minéraux) et de lutter contre les moins bonnes (virus, parasites, pesticides et additifs alimentaires, etc.).

Objectif foie plume.

On lève le pied sur le tabac, l’alcool, le sucre blanc, les aliments frits, la viande, le fromage, la charcuterie et voici ce que pendant un temps on privilégie.

Petit panel de ce que j’ai glané et essayé et qui fonctionne, ma foi.
(la seule chose que j’ai d’infuse c’est la tisane, pas la science, alors c’est à compléter, évidemment)

En boisson avant le repas : un jus de citron dans de l’eau pour faciliter la bonne digestion.

Légumes : artichauts, avocats, choux de toute sorte (cuits), radis noir (mais non ce n’est pas si mauvais : râpé en salade avec un soupçon d’huile de noix et du jus de citron, c’est parfait), poireau, …

Légumineuses : pois chiches, lentilles, …

Poissons, fruits de mer

Condiments : ails, oignons, échalotes, vinaigre…

Epices : safran, curcuma, …

Autres : yaourt nature, noix, soja, …

Et bien sûr boire beaucoup, et chaud aussi : tisanes, thé vert, car le chaud stimule le travail du foie.
On peut d’ailleurs se faire des bouillottes sans forcément se transformer en grand-mère (du moins si on ne l’est pas déjà), ça fait du bien par ce temps !

Et pour sucrer le tout, ce sera avec du sucre complet s’il vous plaît.

J’ai fait le tour, je crois. Prenez soin de vous et ça ira, foi de Charlotte !
(qui a dit « foi de morue » ?? Je l’ai entendu !)

*Il est vrai qu’en cette saison
Les artichauts viennent d’Italie
Mais pour l’illustration
Ce légume est vraiment joli

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Quand la chirurgie esthétique veut nous faire porter la toque


Les petits seins, un problème ?
Ca fait marrer Birkin et Souchon…

Pour être aimées, certaines à tour de bras pratiquent la PIP…
C’est la femme vulgarisée, celle qui vit dans le regard de l’autre et qui doit avoir des (gros) seins pour exister*.

Et quand les prothèses mammaires cassent, on voudrait que le contribuable casque ?
Il est peut-être temps d’arrêter de tirer sur la bête qui ne l’est pas tant que ça.

Quand on va se faire remplir de produits de synthèses, que ce soit dans les seins ou dans le visage, faut peut-être pas s’étonner de découvrir que les-dits produits soient cancérigènes !

Et Xavier Bertrand, en bon ministre de la santé, de s’offusquer et d’ordonner enquête pour comprendre comment cela est possible
En est-il vraiment besoin quand il suffit de constater que les autorisations de mise sur le marché sont simplement inexistantes pour les dispositifs médicaux ?

Alors les poulettes qui vont se faire poser des mamelles pour être belles sans se préoccuper de ce qu’elles contiennent, ont les plumes un peu gonflées en venant piailler pour qu’on leur rende leur monnaie.
C’est la poule aux seins d’or… qui réalise qu’ils sont en toc.

Et nous devrions porter la toque ?
No way. Déjà qu’on a utilisé la Sécurité Sociale pour les vaccins ineptes de la grippe A qui n’ont soigné que le compte en banque des firmes productrices (et rendu malades certaines personnes), ça commence à suffire. En fait de boucher le trou de la Sécu, on l’enterre à petit feu.
Pour faire comme dans le monde anglo-saxon, décréter un jour que la seule solution est de privatiser…

Oui, mais si le problème concernait toutes les prothèses ?

On commence à se le demander et ce ne serait pas étonnant puisque dans cette logique, on n’est pas plus regardant pour un patient qui a un besoin vital de prothèse que pour une cliente qui en fait un besoin. Au contraire, dans le deuxième cas, on peut facturer plus.
Mais quand le patient doit l’être, le client ne l’est pas, patient, et exige réparation dès lors qu’il s’estime floué. Sauf que qui fait de la chirurgie esthétique l’a quand même un peu cherché…

Le monde médical va mal. Il faut le soigner. Et comme dit si bien Bertrand, mieux réguler et contrôler.
Mais peut-être que de limiter les produits utilisés, surtout quand on a aucun recul sur leur impact à long terme, serait un bon début ?
C’est le même problème que dans l’agro-alimentaire, ce sont les grosses firmes (qui parfois opèrent dans les deux domaines) qui donnent la tendance et vendent les substances.

Arrêtons d’être naïfs et crions haut et fort que nous ne voulons plus de ce système.
Et puis, c’est peut-être trivial, mais j’ai envie d’écrire Médical avec un grand M…

…parce que si on s’aimait un peu plus, on n’en serait pas là.

*PIP = Poly Implant Prothèse

et je parle bien sûr ici des femmes qui vont se faire poser des faux seins par choix et qui représentent 80% des porteuses de prothèses

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Méditer, c’est bon pour l’immunité !

Crédit photo : Catherine Perruche

D’aucuns vous le diront : « la méditation, c’est bon ! » D’autres répondront : « la méditation, c’est con ! »
Mais en fait, la méditation, c’est quoi ?

On commence à le savoir, en tout cas à le dire de plus en plus : on est passés experts dans l’art… de se rendre malades.
De symptômes légers provoqués par le stress (maux digestifs, aphtes, maux de têtes, fourmillements, etc.) à des maudits maux plus sérieux comme les cancers, notre façon de vivre dans notre corps – c’est-à-dire de nous vivre – en est souvent la clef.

« Mon âme, ouvre-toi ! » En séparant sans cesse plus notre intellect de notre corps, on se coupe la tête… A la manière de Sleepy Hollow, carrément !
On se comporte comme si notre corps était un contenant sans vie, on ne lui prête aucune attention et quand il nous dit des choses via des symptômes souvent douloureux, on feint l’étonnement. Et c’est sans fin car pour se « rétablir », on y va à grands coups de médocs et traite notre corps de tous les noms… en se coupant un peu plus de lui.

Pourquoi ne pas prévenir ? Prendre ne serait-ce qu’un tout petit peu de temps pour se relier à soi ? C’est très bête en somme.
Mais tellement fort… tellement dense… tellement danse !

Si les pratiques comme le yoga, le chi-kong, le taï-chi attirent de plus en plus de travailleurs stressés, ce n’est pas pour rien.
C’est que cela permet de reprendre le fil de l’écouteur là où on avait raccroché le téléphone. De sentir les ondes qui nous parcourent et pas celles des portables. C’est efficace et drôlement agréable.

Pour répondre à la question posée plus haut, la méditation, donc, peut prendre différentes formes selon les disciplines pratiquées et il n’y a pas besoin de religion pour ça.
Dans tous les cas, il s’agit d’un moment où l’on se détache des pensées parasites, celles qui nous courent dans la tête et nous stressent. Cela s’apprend et se perfectionne. Comme un entraînement sportif. Mais là, c’est l’esprit qu’on muscle.

Et à quoi ça sert ? Eh bien, déjà à se sentir bien, et mieux même : bien mieux !
Et puis de nombreuses études récentes tendent à démontrer les multiples vertus de la méditation. D’une réduction conséquente des pathologies du stress à la guérison de rhumatismes, en passant par la réduction des risques cardiovasculaires, la méditation est un soin préventif.

En effet, une étude sur des athlètes* a montré les bénéfices de la méditation sur le système immunitaire. Méditer une fois par jour pourrait augmenter de 4000 fois son efficacité !

Vous savez ce qu’il vous reste à faire…

*étude Br J Sports Med 1995; 29:255-7

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Pétition pour sauver les plantes médicinales : des hauts et débats…


« Dandelion », Pierre Marcel

Il y a d’un côté cette pétition qui circule sur Internet… elle parle des enjeux de la directive européenne 2004/24/CE visant à réglementer la vente d’une plante en tant que médicinale et prétend que les préparations à base de plantes médicinales seront interdites dans l’Union Européenne à partir du 1er avril 2011.
Et de l’autre un phytologue herboriste cité à tort comme caution de cet appel, Thierry Thevenin, qui dénonce la manque de clarté de ce texte ainsi que cette date abstraite, qui sonnerait plus comme un poisson d’avril.

Soyons clairs, la circulation de cette pétition a le mérite de faire parler des plantes médicinales et de la volonté de réglementation de l’Union Européenne dans le domaine pharmaceutique, visant souvent à soutenir l’hégémonie des grandes boîtes.
C’est effectivement les petites structures qui sont menacées de disparition par la mise en place de ce processus d’autorisation des médicaments à base de plantes médicinales, très lourd.

Et c’est très lourd, c’est un gros problème, c’est sûr.

Mais il est apparemment faux de dire que les plantes médicinales seront interdites.
Car les compléments alimentaires à base de plantes ne sont plus soumises au monopole pharmaceutique et si les plantes médicinales ne peuvent pas être vendues comme médicaments traditionnels à base de plantes, elles pourront toujours être trouvées dans ces compléments. C’est con-plètement paradoxal !

Cela montre, selon Thierry Thevenin, l’incohérence des réglementations et les limites de la législation.

Et la pétition met effectivement en lumière la volonté européenne de soumettre à autorisations, réglementations, homologations le secteur des plantes médicinales, des médecines complémentaires et de l’herboristerie. Soit de légiférer sur des savoirs ancestraux et librement transmissibles.

Mais en citant en caution des « experts » qui n’ont pas donné leur accord et ne se revendiquent pas comme tels, et en utilisant des arguments incomplets ou erronés, elle amène à se poser d’autres questions… sur qui les objectifs de ceux qui la véhiculent notamment…
Pétition éthique ou toc ?

A vous de voir si vous préférez signer ou pas.

Ce qui est sûr, c’est que ce débat doit être continué et revendiqué par les citoyens et l’éducation du public et la formation de professionnels à l’herboristerie rendues possibles.
Informons-nous donc. Et souhaitons qu’une association de gens du secteur et de ceux qui les soutiennent voit le jour pour qu’il existe un relais clair et moins opaque de ces revendications.

Parce qu’avant de faire pousser, on plante !

Lire ici le texte de Thierry Thevenin, qui commente celui de la pétition.
lien vers le site de Thierry Thevenin « Herbes de vie »
lien vers le site de la pétition

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La pilule, dure à faire avaler…


Photo : http://i88.servimg.com

Si je vous dis « la pilule pollue et pullule », vous allez me dire que je pourrais réviser ma diction théâtrale ailleurs ? Et pourtant…
Le petit comprimé salvateur qui a permis à bien des femmes, – et des hommes, du même coup -, de vivre plus sereinement leur sexualité n’est pas un bienfaiteur de l’environnement. Qui l’eut cru ? C’est cruel mais c’est ainsi. (enchaîner ces deux phrases est encore un exercice d’articulation)

Reprenons au début : la pilule, composée d’hormones de synthèse, passe dans notre corps, puis est rejetée en partie dans nos urines. Celles-ci sont traitées dans les services des eaux usées avant d’être rejetées dans les cours d’eau ou réinjectées dans le circuit de l’eau potable.
Comme le précise Hélène Budzinski, responsable du groupe « Physico- et toxico-chimie de l’environnement » à l’Institut des sciences moléculaires (1), « les stations d’épuration, bien qu’elles se soient énormément améliorées sur le plan technique, n’ont pas été conçues pour éliminer la totalité des molécules pharmaceutiques. »

Des restes cumulés de toutes les pilules prises par toutes les femmes se retrouvent donc dans les rivières et l’oestrogène en surdose fait changer de sexe certains poissons.
C’est là où la femelle fait mal. Et les mâles ne savent plus où donner de la queue ni de la nageoire. C’est triste quand on voit qu’une telle avancée sociale a pu rimer avec une dégradation importante de l’environnement.

D’aucuns, évidemment, se sont empressés d’incriminer la pilule, visant par là la liberté sexuelle : le Vatican a dénoncé les méfaits de la contraception en janvier 2009.
Chez nous, c’est le député Christian Vaneste, réputé pour ses propos de haute tolérance de l’homosexualité (NB : il avait déclaré que l’homosexualité était un réflexe facile à rééduquer, puis avait carrément fait le rapprochement entre homosexuel et pédophile (2)), qui s’attaque au problème lors d’une question au gouvernement en juillet 2010 (3), laissant planer le doute sur ses intentions.

Que l’on s’entende, il n’a pas tort de soulever le débat, mais la pilule n’est pas un cas isolé. En fait, c’est l’ensemble des produits médicamenteux qui sont à prendre en compte.
Même l’aspirine, dégradée à plus de 90 %, se retrouve en traces dans les eaux usées remises en circulation, puis dans les cours d’eau. Certains composés comme la carbamazépine (un antiépileptique) ou le diclofénac (un anti-inflammatoire), eux, ne se dégradent quasiment pas.

Et Hélène Budzinski d’ajouter « qu’il faudrait moderniser les stations d’épuration », mais « ne pense pas que l’amélioration des procédés de dépollution suffise à tout résoudre. Le mieux serait de traiter le problème à la source, c’est-à-dire consommer moins de médicaments inutiles. »
Elle a raison, beaucoup de médicaments sont inutiles.

La dernière pilule que je teste en ce moment est la plus proche qui ait jamais été faite de l’oestrogène humaine… Mais sans en être ! Or la molécule humaine, elle, est parfaitement reconnue et assimilée par l’environnement. En outre, cette pilule est fabriquée par Bayer, un labo qui fait aussi des OGM, ça laisse pantois.
Et pourtant, même si j’ai troqué et troque encore de nombreux comportements quotidiens pour des gestes plus écolos, j’ai du mal à trancher, je l’avoue.

Quid des alternatives contraceptives ? Le préservatif, évidemment. Et le stérilet, même si sa pause à des femmes qui n’ont pas été enceintes est controversée.

Quid des solutions plus générales ?
Réduire la prescription de pilules, notamment pour l’acné ou la simple régulation des cycles (qui de toute façon sont artificiels sous pilule). Pouvoir fabriquer de l’hormone humaine en laboratoire, mais cela va poser des problèmes éthiques. Trouver un moyen de cibler l’oestrogène dans les stations d’épuration et de la détruire, mais cela semble bien illusoire.

Je vous le confirme, l’affaire est complexe. D’autres problèmes majeurs de pollution doivent être traités avant, selon moi, sans perte sociale (au contraire !), comme celui des pesticides, présents partout, de l’air à la terre, en passant par l’eau, nos assiettes, nos verres…
Et pourtant, si on est verts, il faudra bien aussi trouver une alternative à la pilule…

Mise à jour (février 2011) : ça y est, j’ai franchi le pas et arrêté la pilule qui se remplace quand même assez aisément. A chacun de trouver comment. 🙂

(1) interview sur le site du CNRS

(2) cf Wikipédia
(3) e-deo.info

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Décrocher la lune ? Décrocher la coupe… La Mooncup !

Comme son nom ne l’indique peut-être pas, la Mooncup ou littéralement « coupe de la lune » est la petite révolution en termes d’hygiène menstruelle. Alors, arborerez-vous la coupe ?

Je ne sais pas d’où vient le nom, peut-être de la forme prise par la chose lorsque vous devez l’insérer. « La chose » est en fait une cloche en silicone souple de 5 cm de longueur. Enfin, quand je vois la forme, je pense plus à un débouche-évier, mais bon… Ne nous fions pas aux apparences ! Car, pas cloche, le principe, c’est de remplacer les tampons, tant pis. Ou tant mieux, apparemment, puisque la coupe menstruelle semble conjuguer tous les avantages… Ah, je l’avoue, je ne l’ai pas encore testée, mais vais m’y mettre de ce pas, enfin de cette main.

Pardon pour les figures de style un peu scabreuses, mais il faut ce qu’il faut quand on parle de ça ! De quoi ? De règles, de solutions, d’efficacité… et de confort. Si je me fie à ce que j’ai glané à droite et à gauche sur les sites d’information et les forums (oui, pas les sites des partis politiques), les femmes sont convaincues, sans que leur con soit vaincu. Oh là, je sais ! Encore ! Bon, on peut bien rigoler un peu pour détendre le sujet, non ? D’autant qu’apparemment c’est une des clefs pour l’utiliser la première fois : se détendre. Je vais faire le test, si, si…

Je sais pas pourquoi j’ai traîné les pieds et le reste avant de m’y mettre, car j’en entends parler depuis longtemps et en écolo active, je me sens un peu bête de jeter encore tampons et autres serviettes, aussi bio qu’ils soient (en coton bio). C’est vrai, c’est peut-être l’idée que c’est un peu dégueu, ou contraignant, ou les deux. Mais vraiment, je ne demande qu’à changer d’avis. Et de vie. Car selon certaines, ça change carrément le quotidien des règles. Qui ne causent plus aucun déchet. En plus, c’est économique, puisque réutilisable et stérilisable.

Vraiment, j’aime bien l’idée générale de cette Mooncup… Me vient à l’idée que ce nom est peut-être plutôt lié au fait que le cycle des menstruations se cale sur le cycle lunaire… Ca donne tout de suite une dimension planétaire, globale et poétique qui me plaît bien… Je m’en vais donc accrocher la lune très prochainement ! A l’heure où d’aucuns espèrent gagner la coupe du monde de foot, j’espère réussir avec ma coupe de fille. A suivre ! 🙂

Sources :
coupemenstruelle.com
et autres forums de filles…

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Sensass

Je me sens bien. Quand on ne se sent pas bien, c’est pour se faire sentir par quelqu’un d’autre… Et apparemment, les gens ne se sentent plus.

Leur odeur s’infiltre, s’introduit, s’insinue, s’impose : même sous la porte de chez moi, l’effluve me poursuit, alors que j’essaie de lui échapper tant bien que mal. Mâle frais rasé, femelle aux aisselles rosées du plaisir Narta, déodorants odorants, eaux de toilettes qui s’entêtent, parfums sans fin, qui, somme toute, ne donnent pas faim…
D’où vient donc cette idée que le mââââle fait du bien ? Que la femelle doit se sentir de loin ? Que sentir bon, c’est se sentir fort, toujours plus fort ? En politique, oui, mais aussi… Au boulot, dans la rue, dans l’arène de la vie, faut en mettre plein la vue… Enfin, du « m’as-tu-vu », on passe au « m’as-tu-senti », aujourd’hui.

Si ce n’est pas tout à fait nouveau, on peut quand même noter qu’il y a dérive… Des continents de senteurs se sont délités, jusqu’à devenir odeurs grossières.

Le parfum fit son apparition dès les Sumériens (soit au IVe siècle avant JC), et pas spécialement parce qu’ils suaient leur mère, je ne crois pas.
A l’époque, les produits étaient broyés, pilés, bouillis, imprégnés de matières grasses, et on utilisait surtout des écorces, des résines, des racines ou des matières animales servant de fixateurs. L’objectif était de recréer une effluve florale ou de bois, de nature après la pluie, de coucher de soleil dans la mer, sans les excréments de mouette. On accompagnait l’image qu’on donnait de soi d’un doux fumet qui s’évaporait en fumée.

Sous Louis XIV, c’est vrai, on couvrait ainsi le fait qu’on ne s’était pas lavé et qu’on fouettait la mouette.

Et aujourd’hui ? Le bruit et l’odeur… Le métro. Une agression des sens permanente. Mais il est plus difficile de fermer son nez que ses yeux ou ses oreilles. Et les hectolitres dont s’aspergent les gens débouchent les narines. Et le reste… Car elles en contiennent, ces giclées de liquide parfumé, ambré, transparent ou rosé, destiné à griser.

Des muscs synthétiques aux phtalates, en passant par les éthoxylates d’alkylphénol et beaucoup d’autres substances aux noms barbares, l’industrie du parfum ne néglige aucun composant de synthèse qui présente un double risque potentiel pour la santé et l’environnement. Ces substances chimiques ne restent pas confinées dans les produits et s’en échappent, notamment au moment de leur utilisation. Nous les diffusons dans l’air ambiant et notre corps les absorbe lors de l’application sur la peau, alors qu’elles ne devraient pas franchir la barrière cutanée, à la différence des produits pharmaceutiques…

Nous subissons donc une véritable exposition invisible et quotidienne aux substances toxiques.

En revanche, le naturel a, depuis longtemps été relégué au rang des antiquités.

Mais chassez le naturel, il revient au galop, alors au trot je teste des essences quintessence, des huiles essentielles, essentielle à mon bien-être. Etre ou paraître ? Sentir fort ou sentir bien ?
Pensez que pour votre voisin de métro, Farenheit peut faire monter son degré d’énervement, qu’un Hermès peut lui donner de l’herpès, que Poison peut en être un.

Pour la bonne humeur de tous, réduire les doses, oser le naturel. A bon humeur, salut !

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