Quand la chirurgie esthétique veut nous faire porter la toque


Les petits seins, un problème ?
Ca fait marrer Birkin et Souchon…

Pour être aimées, certaines à tour de bras pratiquent la PIP…
C’est la femme vulgarisée, celle qui vit dans le regard de l’autre et qui doit avoir des (gros) seins pour exister*.

Et quand les prothèses mammaires cassent, on voudrait que le contribuable casque ?
Il est peut-être temps d’arrêter de tirer sur la bête qui ne l’est pas tant que ça.

Quand on va se faire remplir de produits de synthèses, que ce soit dans les seins ou dans le visage, faut peut-être pas s’étonner de découvrir que les-dits produits soient cancérigènes !

Et Xavier Bertrand, en bon ministre de la santé, de s’offusquer et d’ordonner enquête pour comprendre comment cela est possible
En est-il vraiment besoin quand il suffit de constater que les autorisations de mise sur le marché sont simplement inexistantes pour les dispositifs médicaux ?

Alors les poulettes qui vont se faire poser des mamelles pour être belles sans se préoccuper de ce qu’elles contiennent, ont les plumes un peu gonflées en venant piailler pour qu’on leur rende leur monnaie.
C’est la poule aux seins d’or… qui réalise qu’ils sont en toc.

Et nous devrions porter la toque ?
No way. Déjà qu’on a utilisé la Sécurité Sociale pour les vaccins ineptes de la grippe A qui n’ont soigné que le compte en banque des firmes productrices (et rendu malades certaines personnes), ça commence à suffire. En fait de boucher le trou de la Sécu, on l’enterre à petit feu.
Pour faire comme dans le monde anglo-saxon, décréter un jour que la seule solution est de privatiser…

Oui, mais si le problème concernait toutes les prothèses ?

On commence à se le demander et ce ne serait pas étonnant puisque dans cette logique, on n’est pas plus regardant pour un patient qui a un besoin vital de prothèse que pour une cliente qui en fait un besoin. Au contraire, dans le deuxième cas, on peut facturer plus.
Mais quand le patient doit l’être, le client ne l’est pas, patient, et exige réparation dès lors qu’il s’estime floué. Sauf que qui fait de la chirurgie esthétique l’a quand même un peu cherché…

Le monde médical va mal. Il faut le soigner. Et comme dit si bien Bertrand, mieux réguler et contrôler.
Mais peut-être que de limiter les produits utilisés, surtout quand on a aucun recul sur leur impact à long terme, serait un bon début ?
C’est le même problème que dans l’agro-alimentaire, ce sont les grosses firmes (qui parfois opèrent dans les deux domaines) qui donnent la tendance et vendent les substances.

Arrêtons d’être naïfs et crions haut et fort que nous ne voulons plus de ce système.
Et puis, c’est peut-être trivial, mais j’ai envie d’écrire Médical avec un grand M…

…parce que si on s’aimait un peu plus, on n’en serait pas là.

*PIP = Poly Implant Prothèse

et je parle bien sûr ici des femmes qui vont se faire poser des faux seins par choix et qui représentent 80% des porteuses de prothèses

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