Articles ‘Aux arbres, citoyens’

Pesticide, mon amour

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Il y en a partout et pour tout le monde… Ils agrémentent l’air comme on respire.
Campagne, ville, personne n’est épargné. Et toujours pas de législation en vue…

 

Les « phytosanitaires » nous montent au nez
Que les pesticides aient un nom qui fait du bien (phytosanitaire veut dire qui soigne les plantes), ça ne leurre plus grand monde. Qu’ils soient cancérigènes, ça fait un moment que ça nous gène.
Parce que vu que le bio n’est pas subventionné, ça fait encore une bonne majorité des fruits et légumes produits, et par extension une bonne partie de l’alimentation proposée, en magasin, au restaurant, dans les cantines, qui est viciée.
Mais là où le bât blesse et où la moutarde nous monte au nez, c’est quand on constate que les pesticides… on les respire aussi !

 

Polluer au nez et à la barbe des citoyens
Présents aussi bien en ville qu’à la campagne, ils se font la part belle de notre air… Atmosphère, atmosphère, est-ce que j’ai une gueule d’atmosphère chargée de particules ?
Eh bien oui, il faut s’y faire : on en prend pour notre grade, parce qu’aucune loi n’existe sur le sujet !
En plus des sols, des nappes phréatiques et des rivières, pour polluer l’air aussi, les industriels ont le champ libre.

 

Les rois du pied de nez
Car nos hommes politiques s’empressent d’enterrer les volontés citoyennes en matière de biodiversité : pêche profonde ? Le chalutage n’est pas interdit à cause d’un groupe de pression qui représente pourtant trois péquins… Les néonicotinoïdes, dont rien que le nom tue les abeilles ? Ils devaient être interdits en janvier 2017, puis 2018, puis le Sénat refuse à nouveau leur suspension. Notre-Dame-des-Landes ? On y va, on bétonne. Et il n’y aura pas de taxe sur l’huile de palme…
J’en passe et des meilleures.

En fait, les hommes politiques enterrent les volontés citoyennes dans tous les domaines.
Poids des lobbys, des casseroles et des accusations de viol, et quid du 49.3 ? Le lien entre tout ça semble bien être le passage en force. L’attrait du pouvoir à tout prix et n’importe comment.
Dans ce contexte, on ne voit pas bien, effectivement, comment trouver le temps de légiférer sur la qualité de l’air.
La démocratie suffoque et nous aussi !

 

Garder la tête hors de l’eau ?
Pourtant, un peu d’espoir dans ce marasme…
Dans le cadre du nouveau Plan National Santé-Environnement 2015-2019, l’Anses (Agence nationale de sécurité sanitaire, de l’alimentation, de l’environnement et du travail) a été saisie sur ce sujet.
Et les récentes recommandations de la Cour des Comptes préconisent de confier cette surveillance aux Associations Agréées de Surveillance de la Qualité de l’Air (AASQA) comme Airparif, qui travaillent sur ces questions depuis de nombreuses années.

Mickey 3D chantait : « Il faut que tu respire, et c’est rien de le dire. Tu ne vas pas mourir de rire, et c’est pas rien de le dire… »

Eh bien, moi je dis que les pompons (qui s’agitent partout et disent l’exaspération citoyenne) valent mieux que leurs (mauvaises) raisons (de ne rien faire) !

Et que, malgré tout, il faut garder le sourire pour garder le moral. Ou l’inverse.

 

Source : Airparif

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Vous en avez marre des histoires à dormir debout ? Un autre débat est possible !

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Passer la soirée, voire la nuit debout, ça vous tente ?
Ou encore assis, à écouter des dis-courts (3 min maxi) intelli-gens, parce que tenu par tout le monde et n’importe qui. Car il se trouve que n’importe qui a quelque chose à dire, justement…

Hier soir, place de la République, je me suis glissée dans ce mouvement citoyen, qui depuis le 31 mars à l’issue de la manifestation contre la loi El Khomri, s’est spontanément installé dans les débats constructifs, au grand air. Ni la pluie ni la pollution n’ont eu raison de la volonté de ceux qui co-créent un nouveau système de débat.

Avant d’y aller, je craignais un peu d’avoir froid, de manquer d’une couche de vêtement sous mon imperméable somme toute léger. Que nenni. L’ambiance bienveillante et la chaleur humaine font leur office. Sur la place, il y a désormais un micro-climat.

Et les réfugiés de se mêler aux étudiants, aux gens de tous âges, de toutes ethnies confondues.
Je me suis renseignée, il paraît qu' »ethnie », c’est le terme le plus neutre et pacifiste pour désigner les différences.
Car dans ce microcosme cosmopolite, il est bien question de cela : on réinvente autant la démocratie que les termes qui la définissent. Ici on est cousins avec la communication non-violente, le pacifisme, la révolution lente… Dans l’incarnation de l’instinct, dans la respiration de l’instant.

On parle, on échange les dernières nouvelles, on réagit, on boit… Un peu seulement, car on n’a pas besoin de ça pour être ivre !
Si les gens prennent une cuite, c’est au débit de débat, qui veut évacuer tout ce qu’on a trop longtemps cru. Ou voulu croire.
A la tribune, les prises de parole se succèdent, à la fois impulsives et réfléchies, guidées par la même envie d’en
découdre avec l’opacité des institutions et des politiques qui ne nous représentent plus.

Les gens ici ont la flamme, brûlant de co-construire le monde autrement, en faisant feu de tout bois, pour une convergence des luttes.
Comme le rappelle un preneur de parole, il n’est pas question d’être récupéré, non, le mouvement n’est pas associé au film « Merci, patron ! », oui, il reste libre. Le jeune homme qui parle rappelle qu’il a été des combats pour les réfugiés et la COP21… Parce que tout est lié.

Parce que tout est économique, tout est politique. Ce mot retrouve ici la noblesse de son étymologie et de ses origines. Dans la « polis », la cité, les citoyens grecs tenaient débat et faisaient fonctionner la démocratie.

Il va sans dire que l’écologie est bien présente, parce qu’elle est partie prenante de cette érection d’un jour nouveau… Car la force du printemps qui se lève ici, c’est la sève de demain. Ni plus ni moins.

Et si je parlais plus haut de « microcosme », ce n’est que parce que c’est le début d’un mouvement, qui, on le sent, a vocation à réunir, car, qu’on le veuille ou non, on vit tous dans le même cosmos !

Ce soir, j’y retourne. Et vous ?

FB de Nuit Debout

CP-petit

Communiqué de presse de Nuit debout du 03/04/16
cliquez pour agrandir l’image

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Y a plus de saison, ma bonne dame ! (2)

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Y a plus de saison, ou des saisons trop fortes ? Faudrait savoir… Le coeur du thermomètre balance, il n’est pas décidé… Par exemple, en France, ce sont des hivers moins froids et des étés plus chauds, avec de fortes vagues de chaleurs qui sont de plus en plus rapprochées.
Et après ? On ne connaît pas (encore) la chanson.

 

Des vagues de chaleurs qui se rapprochent…
Sur les 30 dernières années elles se multiplient, par rapport aux 30 précédentes, signe déjà perceptible du réchauffement global… Les 30 glorieuses du climat ? Pas vraiment. Surtout si on voit ce qui nous attend…
Car les scientifiques sont d’accord : si on ne fait rien, on risque 4 et 5 degrés d’augmentation des températures en 200 ans. Ce qui correspond au changement intervenu entre l’ère glaciaire et la nôtre, comme le rappelle Chloé Maréchal. Sauf qu’à l’époque, cela a été 50 fois moins rapide… ça laisse songeur.

 

Un homme qui va et qui vient…
A grands coups de CO2, l’homme est responsable de l’effet de serre, 98% des scientifiques sont d’accord sur la question. Sauf que les 2% restants ont été représentés médiatiquement à +de 20% entre 2000 et 2010. Cherchez l’erreur.
Et après on ne comprend pas pourquoi les gens ne comprennent plus rien…
L’homme a encore du mal à accepter sa responsabilité… et à se fixer des objectifs pour la pallier.

 

Et ça n’est pas du Gainsbourg…
Dit rapidement quand on parle de chaleur, on pense sea, sex and sun et seins de bakélite qui s’agitent. Mais malheureusement, l’avenir escompté est moins sexy que ça.
On le redit, si on ne limite pas l’augmentation des températures à 2 degrés d’ici 2100, ça va craindre un max. Pour l’homme, du moins : salinisation des eaux potables, montée des océans poussant logiquement les gens à migrer (et le problème des migrants, quand on voit comment on le traite déjà aujourd’hui, ce n’est pas enthousiasmant…), sécheresse, j’en passe et des pires.
Pour les animaux ? Pas facile non plus et on assiste déjà à la remontée vers le Nord d’espèces plus ou moins sympathiques qu’on croyait loin de chez nous : moustique tigre, etc.

 

Alors ?
On se sort les doigts… des oreilles qu’on voulait boucher pour ne pas entendre et on se tourne vers les mouvements citoyens qui prennent de l’ampleur, et notamment autour de la COP21.
Pour dire non aux politiques qui pensent encore capitalisme quand ils discutent climat, et oui aux mesures efficaces !

Pour enfin participer à l’érection d’un monde meilleur… comme aurait pu le dire le grand Serge.

 

NB : lien vers l’article « Y a plus de saison, ma bonne dame » (1)

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Electricité à 100% renouvelable ? Impossible n’est pas français !

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Que l’électricité provienne, d’ici 2050, à 100% des énergies renouvelables, c’est tout à fait envisageable. C’est ce que montre un rapport demandé par l’Ademe, qui devait être rendu public à la fin d’un colloque officiel, et qui a été déprogrammé au dernier moment. Mediapart l’a publié en intégralité.
Car voilà… Alors que le gouvernement peine à maintenir le cap des 50% de renouvelables à la même échéance 2050, le Sénat pourrait bien affaiblir encore la loi de transition énergétique et faire tomber le pourcentage encore plus bas… Le tout sans un seul débat public, évidemment !

 

La langue de bois ne brûlera pas…
A la solde du lobby nucléaire, les politiques n’en démordent pas, pour eux la France est le pays de l’atome. De la tome de vache ou de brebis, je veux bien, mais j’aimerais autant, comme bien des citoyens à qui on ne demande surtout pas leur avis, qu’on en reste là.

Ce rapport le montre, comme bien d’autres études et démonstrations avant lui (Jérémy Rifkin, par exemple), maintenir le nucléaire à tout prix ne coûtera pas moins cher que d’investir concrètement et massivement dans les énergies renouvelables. En effet, l’importation de l’uranium, la prolongation des centrales au détriment de la sécurité, le traitement des vieilles centrales qu’on ne sait comment démanteler, les déchets qu’on ne sait pas où ni comment stocker, tous ces paramètres pèsent dans la balance économique comme écologique.
Quant au danger que cela fait courir à l’ensemble de la population, il est effectivement sans comparaison possible avec aucune énergie d’aucune sorte.

 

…mais ne donnons pas notre langue au chat
En clair, que le cocktail soit mixte, avec un danger d’explosion du shaker, ou qu’il soit clair et buvable à l’envi, ça ne coûtera pas plus cher. Et c’est faisable. Vu les galères de construction de l’EPR de Flammanville et de déconstruction des autres centrales qu’on ne pourra prolonger ad vitam eternam au risque que ce soit at mortem eternam, il serait temps de mettre le curseur sur « bon sens ».
Passer l’arme adroitement dans le camp du soleil, de l’eau et du vent, pour ne pas passer l’arme à gauche. Pour que futur rime avec pur plutôt qu’avec très dur…

Bruno Rebelle, ancien conseiller politique de Ségolène Royal pendant la campagne présidentielle, doit s’arracher les cheveux de la position de l’actuelle Ministre de l’Ecologie. Aujourd’hui président de l’association Planète Urgence il cautionne évidemment le rapport et décrie les manipulations derrière tout ça. Je l’ai vu en interview dans l’Autre JT, très bonne émission sur France 4, et il parlait pour le coup sans langue de bois !

 

Pour que nous parlions tous la même langue !
Parce que la société civile est active et que bien des gens n’attendent pas que la solution vienne d’en haut, beaucoup d’inventions prennent déjà le pas sur l’existant… et se partagent efficacement !
Pour que tous puissions nous y mettre et mettre la main à la pâte, l’open source ou licence « creative common » offre à chacun le droit d’utiliser des plans, de les reproduire et même de les améliorer, à la condition de citer les sources et de partager les avancées.

Théophile Bresson, jeune inventeur, a ainsi mis en ligne son modèle d’éolienne. Il ne cache pas qu’il aurait dû dépenser entre 50 000 et 100 000 euros s’il avait voulu protéger son invention, rien qu’en Europe.
Il a en effet mis au point une micro-éolienne à axe et pales verticales qui capte le moindre souffle de vent, quelle que soit sa direction, dont il aimerait équiper les toits des villes où le vent ne cesse de tourbillonner. Haute de 1 m et d’un diamètre de 1,40 m, l’éolienne promet de développer un rendement de 40 % qui rejoint celui des éoliennes «ventilos».

Pour en savoir plus sur Théophile Bresson, c’est là, et pour faire un don pour le développement du projet sur Ulule (premier objectif déjà largement atteint), c’est par ici.

 

Parce que l’intox n’est pas où l’on croit, l’intelligence n’attend pas.

 

© www.aeroseed.com

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Un blog compensé carbone ? ça cartonne !

Que cela se classe dans les résolutions de début d’années ou dans l’effervescence d’un mouvement de sève relancé par les jours qui rallongent, j’ai décidé de faire compenser les émissions carbone de La touffe verte… ce qui est quand même d’une logique absolue !
Voici le principe de cette initiative mignonne qui cartonne…

En quoi consommation d’électricité=CO2 ?
Comment peut-on polluer avec un blog ou un site Internet ? C’est simple, cela provient surtout de la consommation électrique liée à l’utilisation de serveurs et matériels informatiques, et à leur refroidissement, très énergivore.
En quoi l’électricité émet du CO2 ? Au moment de la construction des réseaux, du transport des matériaux nécessaires à sa production (notamment pour ce qui concerne l’uranium et le nucléaire, même si cela n’est jamais pris en compte), du transport des déchets liés à sa production (notamment pour ce qui concerne le nucléaire, même si… bis repetita), et même de la production elle-même pour ce qui concerne l’électricité thermique (de moins en moins utilisée).

Pour un blog, combien d’émission ?
D’après l’étude d’un Américain, cela représente en moyenne 3,6 kg de dioxyde de carbone par an.
Pour nos recherches Internet quotidiennes, cela représenterait 9,9 kg équivalent CO2 par an, soit 80 km parcourus par une voiture écologique (je sais, drôle de manière de présenter les chiffres… c’est pas moi, c’est l’ADEME !).
Un mail représenterait 19g de CO2.
Même le TGV n’est pas neutre, puisque sa construction, chantier hénaurme, génère des émissions qui ne seraient réellement amorties qu’au bout de 12 ans pour les plus optimistes (ceux qui font l’étude pour la SNCF), voire au bout d’un siècle pour les plus pessimistes (un blogueur canadien… cherchez pas la vanne : y en a pas).
De là à dire que l’avion, c’est pas pire… ce serait pousser Mémé dans les orties puisque l’avion consomme à la construction et à l’utilisation, plutôt deux fois qu’une.

Et Blog Zéro Carbone, dans tout ça, c’est quoi ?
Oui, vous avez raison, je m’envole, je m’égare… mais quand on parle d’avions et de trains, quoi de plus normal.
Alors Blog Zéro Carbonne, sur la base du constat qu’un arbre absorbe en moyenne 5 kg de CO2 par an, a eu l’idée de planter un arbre pour un blog. L’un émettant entre 3,6 et 5 kg de CO2 par an, l’autre les absorbant !
C’est simple et efficace et cela se passe avec le soutien des Pépinières Naudet, qui plantent les arbres en Bretagne, sur la commune de Gévézé près de Rennes.
Alors… à nous, les rênes !

Qu’est-ce qu’on attend pour se verdir ?

Pour La touffe verte, la fréquentation étant autour de 22 000 visites par moi, un arbre ne va pas suffire… on me dit donc le signaler et qu’ainsi les émissions supplémentaires seront pris en compte aussi… Si j’en sais plus, je vous dirai comment.
Ah oui, parce que la bonne nouvelle, c’est que l’ensemble de l’opération est gratuit ! Seules conditions : écrire un article sur le sujet, accrocher un (joli) badge sur son blog (comme ici en bas de ma colonne de droite), et faire savoir le tout aux initiateurs !

A vert blogueur, salut.

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Pour être belle au sommet de Rio, Dilma Roussef doit arrêter de décoiffer l’Amazonie !


Photo : http://voyagesbolivie.com

Cela fait maintenant un moment que le bras de fer pour le bois dure… Et maintenant la balle est dans le camp de Dilma Roussef, la présidente du Brésil.

Petite histoire

Les lobbys de revendeurs de bois, de céréaliers, d’éleveurs de bovins et des constructeurs du barrage Belo Monte font pression sur le pouvoir brésilien pour raser des hectares d’Amazonie et si les ONG en face ont pu se faire entendre, c’est grâce à un code forestier, vieux de 76 ans, qui vise à préserver l’équilibre du poumon vert de la Terre.
Seulement les joyeux lobbys (rien à voir avec les Hobbits, hein, ils sont beaucoup moins sympathiques) sus-cités sont en passe d’obtenir l’entrée en vigueur d’un nouveau code qui permettrait de couper les arbres qui les gênent (et accessoirement qui pourraient être vendus à bon prix).

Gros intérêts
Seulement voilà, une fois de plus pour servir la petite histoire et les intérêts de quelqu’uns, c’est la Grande histoire et le bien commun qu’on met en danger.
La santé et l’équilibre de l’Amazonie doivent absolument être préservées et les arbres prélevés doivent l’être dans une limite qui permette le renouvellement.
C’est comme pour les cheveux, y a pas de solution miracle pour la repousse !

Les députés ont loupé le coche
En votant pour ce nouveau code, les députés brésiliens ont cédé aux pressions (financières ?) des lobbys et entériné un projet de loi catastrophique.
Désormais seule la Présidente herself peut poser son véto pour faire réviser la loi et l’empêcher d’entrer en vigueur.

Dilma a rendez-vous avec la Grande histoire
La Présidente brésilienne recevra du 20 au 22 juin le sommet dit « Rio + 20 », qui est en fait la conférence des Nations Unies sur le développement durable.
Et ce serait quand même bien bête d’ouvrir un rendez-vous sur ce thème en n’ayant pas levé le petit doigt pour l’Amazonie !
Il faut donc signer la pétition co-organisée par Avaaz et Greenpeace pour que celle-ci soit portée à la Présidente avec des signatures mondiales. On approche de 2 millions, il faut les atteindre d’ici jeudi, jour où elle sera remise à Madame. Ce sera bel et bien le retour du Je(u)di !

Aux arbres citoyens
Il faut réagir car côté obscur, si le code passe, c’est 50% de déforestation en plus d’ici 2020, soit plus de 22 millions d’hectares de forêts qui seraient menacés à terme.
En outre Greenpeace dénonce la fabrication en Amazonie du Nord Est de fonte de fer à destination des Etats-Unis, fonte qui nécessite des tonnes de charbon et une main d’oeuvre proche de l’esclavage…

Allez, les Amazones, en selle pour sauver l’Amazonie !

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De l'(in)utilité du cure-dent…

Eh oui, il m’arrive de me poser des questions transcendantes, du style : « Mais avec quel bois fabrique-t-on donc les cure-dents ? » Et puis « quelle industrie pour ce drôle d’objet ? »

C’était hier soir, en avalant la garniture comté-cornichons de jolis petits bouts de bois que je me suis posé ces questions existentielles.
Car évidemment, les cure-dents, une fois utilisés… on les jette !

« Est-ce bien utile ? », me suis-je alors demandé, forte d’amoindrir le superflu dans ma vie de tous les jours. D’aller à l’essentiel au quotidien, quoi.

Au départ il y eut vraisemblablement un homme du néolithique qui se tailla un pic pour se soulager la bouche d’un morceau de viande gênant. Ensuite il y eut une usine dans le Maine américain.
Ailleurs dans les usines à bois, on se servait de chutes pour faire quelques cure-dents à l’aide de machines, dans une logique de « dans le cochon tout est bon, on utilisera cet arbre jusqu’au dernier morceau ».

Mais aujourd’hui, quand on en est, comme pour tout, à fabriquer les choses à l’échelle industrielle mondiale pour les distribuer partout sur la planète, n’en vient-on pas à couper des arbres pour les réduire en aiguilles ?
Et dans cette botte de foin, les aiguilles ne sont-elles pas fabriquées en Asie ? Et le bois, d’où vient-il ?

Déforeste-t-on pour le simple plaisir de se sortir un bout retors logé entre nos crocs ou d’agrémenter nos apéros ? Et sinon… qu’en est-il des mikado, petits bâtons de jeu encore plus longs ??

…et où est l’absurde : dans mes questions à deux balles ou dans nos habitudes sur lesquelles on ne se pose aucune question ?

Je n’ai pas de réponse toute taillée, mais quand on y réfléchit, c’est génial : un simple cure-dent peut vous alimenter un débat !

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Sapins pas sains et autres seins II

J’abordais déjà l’année dernière à la même époque la problématique des pas sains… euh, des sapins.

Les arbres artificiels font l’unanimité : oui, ils sont polluants, tant par leur fabrication que par le transport qui les achemine souvent de Chine… En revanche, pour les sapins de Noël naturels, c’est plus complexe. La plupart des sapins de Noël viennent souvent de forêts plantées pour l’occasion et ne participent donc pas à la déforestation. Certes. Mais les adjuvants (et non pas les adjudants) pour les faire pousser ne sont pas nécessairement très naturels, eux. Euh…

Acheter n’importe quel sapin dans la rue ? Ca n’est pas polluant, mais on ne sait pas pour autant d’où il vient. Du coup, ça peut quand même chiffrer en termes d’empreinte carbone (le transport), mais surtout en termes de pesticides… Ou de fixateurs chimiques pour éviter que les aiguilles ne tombent dans les magasins. Mais avec tant de produits sur un seul arbre, ce sont les bras qui m’en tombent !

Les sapins de norme FSC (Forest Stewardship Council), provenant d’entreprises forestières qui gèrent leurs exploitations en respectant des critères sociaux et écologiques (sans pesticides, herbicides et engrais) ne sont toujours pas trouvables en France.

Alors, pour acheter un sapin naturel dit « vert » (qui est cultivé dans le respect de l’environnement), si vous habitez la Bourgogne, une grosse partie de la production est faite dans le Morvan*. Ils proposent de les livrer, mais là encore, ça fait du transport. Et les magasins Botanic** proposent aussi des sapins qui ont grandi sans pesticides.

Et après les fêtes, au fait ? Si on a un jardin, on le plante ! Comme ça l’année prochaine, on pourra directement le décorer dehors. A Paris, on peut le déposer dans les parcs municipaux qui les collectent pour le compost***. En Province, des initiatives similaires doivent exister.
Mais évidemment, on prend soin d’enlever toute trace de décoration non recyclable.

De toute façon, la meilleure façon de recycler la déco… c’est de la réutiliser ! Et si on n’en a pas, rien n’empêche d’être imaginatif et de la créer, à base de matériaux et objets récupérés. Du recycl’art ! Mais de l’art, hein, pas du cochon ! Un soutien-gorge accroché au sapin, ça peut faire mauvais genre, quand même ! Quoique… Ca peut être rigolo. Non ? Bon, c’était pour boucler avec mon titre…

Je finirai avec une allusion aux Guignols, à l’époque où ils carricaturaient Guy Roux (alors entraîneur de l’AJ Auxerre) : pour faire des économies, il proposait de faire une guirlande avec une pelure de mandarine enlevée d’un coup en spirale… Ca m’avait beaucoup amusée, mais aujourd’hui, j’ai presque envie d’essayer ! Juste pour un petit délire… somme toute assez sain.

Sapins pas sains et autres seins à lire sur La touffe verte (déc. 2008)

*lien vers un site de sapins verts du Morvan

**site de Botanic

***points de collecte dans les jardins de Paris (attention, il faut aller tout en bas de la page)

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Sapins pas sains et autres seins


Photo : www.petitpepinieriste.fr

On est en décembre et ça commence à sentir le sapin… A moins que ce ne soit le roussi du feu de joie qu’on essaie d’entretenir au forum du gouvernement. On enferme les SDF de force, pendant que l’ONF force le respect… des forêts.
Alors, question à trois aiguilles : on prend un sapin pour Noël ou pas ?

Il est souvent cultivé pour l’occasion, donc ne participe au déshabillement des forêts. Et le sapin naturel a meilleur mine que le sapin artificiel, qui génère de la pollution au moment de la fabrication et du transport. Et en outre, il a une durée de vie limitée. Il vous tire vite une sale gueule. Délit de faciès du sapin en plastique, donc.

Reste à tirer à pile ou face où trouver un sapin garanti naturel en France. Car si c’est pour que les pesticides rayonnent plus dans le salon que la lueur des guirlandes, ça vaut pas le coup de jouer. Sarko a de la chance : il s’est fait offrir le sien, sans même l’avoir cherché. Il trône dans la cour de l’Elysée, comme une relique du Grenelle de l’environnement… Mais l’Association française du sapin de Noël naturel, auteur du cadeau, n’a pas exactement pin sur rue n’importe où et notamment pas à Paris.

Greenpeace conseille de faire l’acquisition d’un sapin FSC. C’est bien joli, mais en France, on n’en trouve pas ! Il faut aller en Suisse ! Et après, on dit que les Suisses sont lents…

Quant à Ikea, l’enseigne suédoise, elle reprend les sapins après utilisation pour les transformer en composte et reverser 1 euro à l’ONF. La solution n’est pas bête, mais la multiplication des transports en voiture occasionnés par l’opération ne transporte pas de joie verte.

N’est-t-il donc pas possible, en France, d’acheter près de chez soi un sapin sans engrais ni pesticide et le ramener ensuite, près de chez soi toujours, afin qu’il soit recyclé, composté, décomposé, que sais-je ? A Paris, certains parcs et espaces verts prévoient un espace de stockage des sapins utilisés pour s’en occuper en même temps que le reste du parc. Pratique.

Reste que je ne sais toujours pas où acheter mon sapin… Si c’est pas sain, ça sert à rien. Alors, à quel saint se vouer en ce mois de faits d’hiver ? Et d’où vient cette tradition, justement ? Vers le Moyen Age on décorait les sapins avec des pommes, pour rappeler l’arbre du Paradis. Peu à peu, apparemment, les pommes ont été remplacées par des boules.

Alors que j’avais les boules, et que nous abordions une discussion sur d’autres seins, pragmatique, une copine me dit comme ça : « En fait, on fait toutes du 90B, mais c’est la façon de remplir les bonnets qui change. » J’ai trouvé ça percutant, tant la métaphore peut englober de rondes réalités.

Alors, au lieu de me piquer aux incohérences sapines, c’est décidé, je mets mon bonnet… sur ma tête, et je sors affronter le froid !

Et rien ne me sapera le moral.

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Planter un arbre, ça peut aider !

« Je t’ai caressé le tronc pour te rassurer, tu en as émis un bruissement de satisfaction », extrait de Charlotte Normand se met au vert

Planter un arbre :

www.1parisien1arbre.com/

www.forestavenir.org/index.php

Et si vous pouvez vraiment planter un arbre dans votre jardin et que vous ayez besoin de cours, c’est là ! (on trouve tout sur latouffeverte.com, je vous dis !)

www.jardin-passion.com/Planter-un-arbre-a-racines-nues.html

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