Pour le recyclage, y a pas d’âge !

recyclage

Avant-hier journée de la gentillesse, aujourd’hui journée du recyclage…
C’est tous les jours le jour de quelque chose, personne ne s’y retrouve et l’impact médiatique est moindre face à cette multiplicité des journées : journée mondiale de préservation de l’environnement en temps de guerre, journée mondiale de l’oeuf, journée mondiale du reggae…
Il y a réellement tout et n’importe quoi, comme on peut s’en rendre compte en parcourant la liste des journées, répertoriées sur un site spécial.

Juste une pour finir : saviez-vous que le 14 février, jour des amoureux, donc associée au symbole du coeur, est devenue la journée internationale de sensibilisation aux cardiopathies congétinales ?? Ils vont les chercher loin leurs associations…

Bref, là n’est pas mon propos du jour. Revenons à nos moutons et recyclons !

 

L’obsolescence programmée, c’est dépassé
En vertu de la mal nommée obsolescence programmée, on jette encore beaucoup trop au lieu de réparer, recycler, désosser.
Oui, obsolescence, c’est un bien trop joli nom pour une réalité peu glorieuse :  soit on est poussé à racheter par le fabricant car le produit est prévu pour durer peu, soit c’est le consommateur lui-même qui préfère du neuf au vieux.
Acheter ce dont on n’a pas besoin sans avoir assez de budget, c’est comme tout redécorer chez soi à l’indienne et préférer finalement le style épuré : une bonne occasion de se plaindre. Et d’être un vrai con-sommateur.

Si la proposition de loi écologiste de 2013 visant à punir l’obsolescence programmée n’a pas été retenue, la loi sur la transition énergétique d’octobre définit un cadre plus contraignant pour les fabricants qui doivent informer sur le délai où les pièces de rechange sont disponibles et la durée de vie de certains produits. Pour autant, il n’est toujours pas nécessaire d’acheter pour exister.

 

Donner une seconde vie aux objets, c’est possible
Pour soi, déjà, en faisant réparer dans des lieux dédiés, comme les Repair’Café ou autres endroits où des bricoleurs au grand coeur n’attendent que vous.
Ou même réparer soi-même en apprenant de ces mêmes bricoleurs ou en trouvant sur Internet des fiches concernant votre imprimante, sur laquelle il n’y a parfois qu’un zigouigoui à tripatouiller pour la faire repartir comme en 40.

 

Le troc, c’est pas toc
Troquer des trucs qu’on trie et dont on ne veut plus, comme les vêtements féminins, ça peut devenir un tic car c’est addictif et joyeux !
Pour pas un rond, on repart habillée de la tête aux pieds et on se paie le plaisir de voir une fille porter le pull qu’on n’aimait plus, mais que finalement sur elle, il déchire. Non qu’il soit déchiré, il lui sied à ravir.
Alors, les ravissantes, notez la prochaine Troc Party d’habits de filles du 29 novembre à Paris 11.

Evidemment, le troc n’est pas réservé aux vêtements.

 

Le prêt, c’est malin
Pourquoi acheter ce qu’on emprunter ? C’est l’idée d’associations qui proposent à leurs adhérents de pouvoir emprunter un four à raclette, un gaufrier ou une perceuse le temps de les utiliser.
C’est le cas par exemple de l’atelier « Chez René« , au nouveau lieu La recyclerie, installé dans l’ancienne gare Ornano, Porte de Clignancourt, où on peut d’ailleurs aussi faire réparer ses objets, faire du troc de vêtements et autres activités… comme donner une seconde vie à vos plantes qui tirent la tête grâce à Mama Petula.

Car quand on entre dans le monde du recyclage et du non-gaspillage, il n’y a pas de limites pour bien faire… et pour s’y mettre, y a pas d’âge !

 

Annuaire de la seconde vie des objets des Amis de la Terre ici.

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