ACTA… La touffe verte "piratée" ?

A propos de la saga ACTA, j’avais dès le mois de décembre pris le parti d’en parler en référence à la Guerre des étoiles.

De la guerre de la Toile, je suis passée à Net Wars, l’Europe contre-attaque, en février au moment où le débat gagnait l’Europe.
J’avais alors pris l’affiche de The Empire strikes back, remplacé pour l’occasion en The Europe strikes back, Anonymous prenant les traits du Jedi.

Je ne suis forcément pas la seule à avoir fait ce rapprochement, mais j’avais fait des recherches sur le Net et n’avais pas trouvé d’illustration proche de la mienne…

Et voilà que je suis tombée sur ceci, visiblement réalisé par un militant d’Europe Ecologie… et mieux fait que mon image, je le concède.

Mais comme l’idée est la même, je me demande simplement si par hasard l’auteur de l’affiche lit La touffe verte… Si c’est le cas, fais-moi signe, oh maître de Photoshop !

Du coup, dans mon dernier article sur ACTA, j’ai pour ma part retourné le « Hello Democracy, goodbye ACTA », d’Europe Ecologie…
Et que circule la force !

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Pour rugir de plaisir, pas besoin de tuer du lion !

Du vin d’os de tigre ou de la potion de virilité à base d’os de lions, ça vous évoque quelque chose ? Non ? Et pourtant…

La chasse aux lions

Des os de tigre ou de lion pour être en santé ou mieux bander…
Ca laisse pantois et pourtant tout un commerce s’est bâti sur ces inepties et depuis que la chasse au tigre est en Chine interdit… on se rabat sur le lion.
Ca se passe en Afrique du Sud où des gros et riches touristes américains dégainent le fusil pour les tirer à bout portant… entre les grillages de l’élevage sauvage où ils sont détenus.
Courageux, hein ?

Apprentis sorciers
Et tout ça pour quoi ? Si encore, c’était pour manger la viande de l’animal, ce serait tout aussi répréhensible mais peut-être un peu plus compréhensible.
Mais non, toute la chair va à veau l’os et on ne conserve que les ossements de ces malheureux lions pour les exporter en Asie. Là, des charlatans concoctent des potions générant des profits record.
Tant qu’à fabriquer n’importe quoi et à lui attribuer les plus incroyables vertus, pourquoi ne pas prendre du pipi de chat et prétendre que ça peut faire pousser des ailes ?

Le roi des animaux
Parce que, c’est sûr, un lion, c’est plus majestueux. Le roi des animaux fait rêver… mais devrait aussi inspirer le respect.
Pour montrer à ces trafiquants sadiques qu’il n’est plus question de sacrifier impunément les fauves sacrés sur l’autel du profit, faisons pression avec Avaaz sur le président d’Afrique du Sud, Zuma.
Et boycottons le tourisme dans cette zone !

Je ne sais pas vous, mais effectivement, moi une contrée ou des gars se baladent fusil à la main et dégomment ce qu’ils veulent, lion ou autre, ça ne m’attire pas vraiment !

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Le nucléaire en question : de la France au Japon


Photo : http://radiocaracol.com

Alors qu’au Japon, la remise en fonctionnement d’un réacteur nucléaire provoque un tollé dans l’opinion en engendrant de grosses manifestations, en France l’ASN a rendu le rapport qui énumère les travaux de sécurisation.
Du lourd à tous les étages.

Centrales françaises : un pavé dans la cuve
Il est lourd de 300 pages, le guide des injonctions de l’ASN (Autorité de Sûreté Nucléaire) pour les travaux à réaliser par EDF sur les 58 centrales françaises. Et il fait suite au rapport qui en janvier ne faisait que pointer les incohérences du système.
Cette fois, les instructions sont contraignantes et doivent être mises en oeuvres…

Un an de sursis pour Fessenheim
La doyenne des centrales françaises doit impérativement être rénovée d’ici juillet 2013, sinon gare à ses fesses ! Notamment le radier (dalle de béton) du réacteur de Fessenheim doit être épaissi pour éviter qu’il soit percé par une potentielle fusion du combustible comme cela a été le cas à Fukushima.
Dans la ligne de mire de l’ASN, il y a aussi la centrale de Saint-Alban dans l’Isère dont les normes de sécurité ne sont pas respectées…

10 milliards de travaux…

C’est le coût pour pallier les risques identifiés, tels les risques de fusion du combustible et de rejets, et pour créer une force d’action rapide en cas d’accident.
Sauf que, rappelons-le, un accident se passe rarement comme « prévu » et tout n’a pas été prévu, justement, puisque seuls on été pris en compte certains problèmes éventuels.
Et André-Claude Lacoste, président de l’ASN le dit lui-même : « Nous savons aujourd’hui que l’improbable est possible. »

… à quand la voie vers la sortie ?
Avec 10 milliards, on pourrait quand même sérieusement commencer à penser aux alternatives et construire le scénario de sortie.
Car cette somme n’inclue pas les coûts liés au traitement des déchets dont on ne sais pas quoi faire et qu’on envoie en Russie voir s’ils y sont…
La stagnation nucléaire, y en a marre !

Au Japon, les gens disent non !
La réouverture d’un réacteur à la centrale d’Ohi à l’ouest du pays a provoqué un tollé dans l’opinion et de nombreuses manifestations… Et rappelons-le : c’est quand même rare que les Japonais descendent dans la rue !
Les gens crient qu’ils veulent la vie avant la bourse et que le profit à tout prix, ça suffit ! En effet, rien ne peut garantir qu’il n’y aura pas d’autres accidents comme Fukushima car les centrales nippones sont construites au bord de la mer…
Amers, les Japonais ne veulent pas qu’on les rouvre après les avoir fermées !

Au nucléaire ne plus dire Amen ni arigato…

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Un article de La touffe verte sur le site des Eco-coopérateurs

Créé et realisé par des benevoles, sans pub, sans modèle economique, le réseau des éco-coopérateurs d’Ile-de-France relaie l’écologie « par tous et pour tous ».

Déborah est tombée sur mon blog et a particulièrement aimé ma chronique sur Total (de janvier) et l’a relayée ici.
Une chronique par mois de mon crû et de leur choix sera ainsi éditée sur leur interface dans l’onglet humour.

Voici qui fait plaisir et permet de continuer à faire connaître ma transmission joyeuse !

Merci à Déborah et aux éco-coopérateurs, et bien sûr allez faire un tour sur leur site.

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Tous dans le même Batho

…la question reste : à quelle vitesse va-t-il prendre l’eau ?

Après l’éviction de Nicole Bricq du Ministère de l’Ecologie et l’arrivée surprise de Delphine Batho, après surtout l’imbroglio politique autour du permis de forage de Shell en Guyane*, j’ai le moral qui flanche, je ne me souviens plus très bien…

Une Bricq dans le moteur
Mais si j’ai bien compris, Nicole Bricq, c’est quand même celle qui a voulu suspendre le permis de forer de Shell en Guyane ? Et si j’ai bien compris, elle voulait modifier en profondeur le système de forage en France, soit replacer les problématiques environnementales au coeur même du système de croissance à tout prix et d’épuisement des ressources. Une Bricq dans le moteur en somme.
Alors bien sûr, officiellement on dit que son éviction du Ministère n’a rien mais alors rien à voir avec cela, que franchement imaginer ça c’est comme tuer le lapin qui sort du chapeau du magicien…

Le Ayrault des aéroports
Mais, ôtez-moi d’un doute, Jean-Marc Ayrault, c’est bien l’homme de Nantes, celui qui depuis des années veut absolument construire un énorme et inutile aéroport à Notre-Dame-des-Landes en rasant des hectares de campagne et d’écosystème ?
Alors qu’il ait demandé à Nicole Bricq de proposer des réformes sans surtout heurter les intérêts de Shell n’est pas une indication d’une gouvernance écologique molle. Non, c’est simplement une main tendue pour mieux négocier, si, si.

Un nouveau Batho
Et pour mieux aller dans le sens du courant porteur, Monsieur Gouvernement a nommé bien opportunément Delphine Batho en remplacement de Nicole Bricq. Mme Batho, que peut-on lui reprocher ? Rien, juste qu’en matière d’environnement elle est aux abonnés inconnus au bataillon.
Batho, Duflot… peut-on construire une maison solide avec du flan ?

La France en Hollande
On n’est jamais à l’abri d’une surprise, c’est sûr. Quand on dit François Hollande, on peut penser Hollande, Pays-Bas.
Alors si c’est pour leur prendre les éoliennes, les vélos, la douceur de vivre et l’ouverture sur le monde, pourquoi pas. Mais aux Pays-Bas ils sont aussi bassement rois des cultures de fruits et légumes dans 10 cl d’eau et de pesticides sous serre, de la construction en zone inondable, et de la mauvaise bouffe.

Alors, tous dans le même Batho ? Franchement, je ne sais pas… Citoyens, je crois qu’on doit bien veiller à construire des canaux de sauvetage… durables !

*Vous aviez suivi Shell au Pôle Nord, voici Shell en Guyane. C’est super, c’est comme les Martine, ça ne s’arrête jamais !

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Au fil de l’eau… l’espoir !

Ce matin je suis allée à la piscine… Non, attendez, ne partez pas, je ne vous fais pas un post type facebook « Je suis allée à la piscine » lol J’aime mdr !
Non, en fait, c’est que par un enchaînement de petits événements, je suis sortie de là pleine d’espoir et regonflée à bloc.

Starting blocks…
Je suis allée à ma piscine préférée pour nager et me défouler. Seulement ce n’est pas l’horaire que je choisis habituellement et la ligne d’eau pour nageurs moyens était blindée de monde, avec même des gars qui faisaient salon de thé et discutaient à l’entrée de la ligne, debout… eh non, ce n’est pas réservé qu’aux minettes !

…ou pas
Du coup, je me suis sentie assez démotivée et me suis dirigée vers les bassins à massage et le jacuzzi. Autant ce n’est pas mon rêve d’en avoir un chez moi vu la quantité d’eau que ça brasse, mais en collectif, ça le fait. Le jacuzzi de la piscine municipale, c’est un grand bain à bulles à plusieurs.
Et justement, deux types devant moi partageaient une discussion animée sur le système actuel en dérive et ses alternatives. L’un était assez remonté, l’autre plus posé ponctuait les diatribes de son pote de constats sereins. Le mélange et l’échange étaient sympas, je buvais non pas l’eau de la piscine mais du petit lait.

Dans le bain
Je comprenais les colères du jeune homme et ses interrogations… et puis il cherchait des solutions, des manières de faire autrement.
Ca m’a réjoui. Parce que tout à coup je n’étais plus seule à la piscine du coin mais en résonance avec des gens dans un grand bain de vie.
Quand ils sont partis, j’ai tendu l’oreille vers le petit couple qui venait de se plonger à leur tour dans les bulles… la fille s’énervait de ce que facebook ne soit qu’une vitrine d’autopromotion pour les gens et son copain de renchérir sur le danger de véhiculer une image de soi plutôt que ce que l’on est… Je n’aurais pas mieux dit !

Des gouttes d’eau...

Ce bain de jouvence m’a rassérénée car ça m’a vraiment fait chaud au coeur de constater qu’on est de plus en plus à vouloir autre chose et à n’être pas dupes de notre société d’image et de consommation.
Même si nous sommes pour l’instant des gouttes d’eau ; des gouttes plus des gouttes plus des gouttes, ça ne fait plus des dégoûtés ni des indignés mais des motivés qui n’ont pas peur de se mouiller !


…peuvent faire déborder le vase : Changing is coming

Alors que je me séchais les cheveux, les deux mecs du jacuzzi sont arrivés, toujours dans leur débat engagé. J’avais déjà eu envie de leur parler et je n’avais pas osé. Là, je me suis dit qu’il fallait peut-être y aller. Ils se sont arrêtés à ce moment-là… et je suis allée les voir !
Je leur ai dit juste ça, ce que je vous dis ici : que je comprenais qu’ils soient remontés, mais que justement on était de plus en plus à vouloir autre chose et que ça, c’était positif. Je leur ai parlé de ce que je fais, d’essayer de transmettre toutes ces valeurs-là de manière positive et drôle.
Ca n’a pas eu l’air de les étonner tant que ça, finalement, que je vienne vers eux comme ça.
Car vouloir autre chose, ce n’est pas retourner à la bougie mais c’est aussi recréer du lien, simplement et modestement. Ca leur a fait du bien, je crois. Du moins j’espère autant qu’à moi.

Et c’est la clef de demain : le mouvement et l’interconnexion non-virtuelle, c’est ici et partout, tout le temps et maintenant !

PS : aux gars du jacuzzi et au petit couple, tout simplement merci.

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Pôle Nord : pour que Shell se fasse la belle


Mon affiche de fausse propagande pour Shell

Ce n’est plus un secret : les entreprises pétrolières mettent le cap sur l’Arctique où ils pensent forer en toute impunité pour extraire le jus de la terre, le précieux or noir.
Greenpeace et les Yes Men organisent une offensive de communication contre Shell, l’entreprise ironiquement reconnaissable à son logo coquillage.

Perspectives très (marées) noires

Car si l’on a parlé de Total ou BP ces dernières années, Shell non plus n’est pas vierge en termes de marée noire. Pas plus tard qu’en novembre, l’entreprise essayait en douce de noyer le poisson à propos d’une fuite conséquente en Mer du Nord.
Or forer en Arctique est onéreux et dangereux et revient à mettre en péril la faune locale dont la fonte de la banquise a déjà rendu difficile la survie.
En outre une fuite dans ce paysage glacé serait très compliquée à maîtriser car s’insinuerait directement dans la glace et stagnerait sur place en raison du froid. Quant à forer un puits de secours comme c’est souvent le cas lors d’accident, cela non plus ne serait pas évident.

Profits juteux

Jusqu’où ces grands groupes vont-ils aller dans le saccage de l’environnement ? Jusqu’à quand va-t-on devoir subir leurs déboires ? Et surtout combien de temps encore à avaler leurs couleuvres avant qu’une réaction de masse s’impose ?
Oui, la société actuelle consomme énormément de pétrole, oui, ça va changer nos modes de vie de faire autrement. Mais oui, il y a des alternatives et le plus tôt on s’y mettra, le plus de chance on aura de ne pas (sur)vivre sur une Terre en miettes !

Un peu de réactivité dans ce monde de pétrole brut
Greenpeace s’est associée aux Yes Men, connus pour leurs nombreux détournements télés où en parvenant à se faire passer pour des dirigeants de multinationales, ils confessent les pires crimes de ces sociétés.
Une fausse conférence de presse a été organisée, dénoncée ensuite par un faux communiqué de Shell qui amenait les gens sur un site avec de fausses publicités pro-forage en Arctique.
Un peu d’émancipation arctistique en somme !

Si vous voulez apportez votre modeste plume à l’édifice, personnalisez votre affiche ici.
Et rejoignez la pétition d’alerte sur les pôles. Parce que ce sera toujours mieux que de vous en tamponner l’épaule.

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Sodexo met les pieds dans le plat (de viande)


les affiches Sodexo : cliquez pour agrandir
source : www.agro-media.fr

Sodexo avait décidé d’informer les travailleurs déjeunant dans ses cantines des impacts de la consommation de viande sur l’environnement, et ce dans le cadre de la Semaine du Développement Durable.
Bien mal lui en a pris car la FNSEA lui est tombée dessus criant à la campagne « anti-viande » et au mépris des agriculteurs de la filière…
Je viens justement de publier une chronique vidéo « On nous prend vraiment pour des steaks hachés » sur Bienbeau.fr. Une fois de plus, en voilà l’illustration.

Sodexo affiche de bonnes intentions…
Quoi de mal à vouloir informer les gens qui mangent tous les jours dans ses chaînes de restauration des impacts de ce qu’ils consomment ? Déjà que ça n’arrive qu’une fois par an, l’initiative devrait plutôt être louée !
Mais c’est sans compter le lobbying monopolisant de la FNSEA qui prétendant toujours défendre la bonne agriculture soutient les politiques de profits des grands groupes à travers les pesticides et autres pratiques qui ont montré leurs limites.

… et se fait afficher
Alors voilà, Sodexo remballe, Sodexo décroche, Sodexo s’excuse.
Mais la promptitude de la FNSEA à réagir et à crier au déni n’est-elle pas la preuve d’un malaise croissant chez les agriculteurs dont les pratiques ne sont plus compatibles avec la préservation de l’environnement ?

Pourtant l’élevage est déjà fiché

On le sait, l’élevage bovin est responsable de 18% de l’émanation globale de gaz à effet de serre et polluent même plus que les transports : pourquoi vouloir encore prétendre le contraire ? On sait qu’on mange trop de viande et qu’à ce rythme-là il faudrait plusieurs planètes pour nous satisfaire…
Mais pour certains, c’est comme si les vaches pétaient dans un violon.

Les mensonges qu’on nous sert en guise de recommandations de bien manger sont la première intoxication alimentaire qui soit.
Et sont autant de raisons de ruminer… et de meugler !

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Ma chronique vidéo sur Bienbeau.fr : le bio chez McDo !

Aujourd’hui est publié sur le site Bienbeau.fr un article et une chronique vidéo de mon cru sur le bio chez McDo. (quoi ? oui, c’est cuit, je sais mais j’ai dit cru pas cru… oh faut suivre).
C’est à voir ici ou en cliquant sur l’image.

Comme j’y déguste un mac maison à la galette végétarienne, je vous livre ici une piste de recette pour concocter vos hamburgers végés vous-même. (oui, je sais : une piste de recette, est-ce déjà une recette, telle et la question)

Hamburger à la galette végétarienne

Ingrédients (à prendre bio de préférence) :

un petit pain bio à votre goût (seigle, blé ou autre)
une cuillère à soupe de farine de pois chiche
une cuillère à soupe de lentilles cuites
1 ou 2 tomates séchées
1 demi oignon
1 oeuf (pour les végétaliens, vous pouvez remplacer par de la crème de soja, le tout est de faire un liant)
poivre, sel, épices à votre convenance
éventuellement 1 carotte rapée

Faites frire l’oignon dans de l’huile d’olive puis mélanger les ingrédients de manière à obtenir une pâte assez épaisse.
Confectionnez une galette ou deux selon la taille souhaitée et faites-la (ou les) revenir dans l’huile utilisée pour les oignons sur les deux faces.
Une fois cuite déposez-la dans votre petit pain avec les accompagnements et assaisonnements de votre choix (salade, cornichons, fromage rapé, ketchup bio, etc.)

Vous l’aurez compris, piste de recette, ça veut dire place à la créativité, en fonction de ce qu’on aime et qu’on a dans ses placards !
En tout cas, le mac maison, c’est tout sauf morose.
Evidemment pour les accros, vous pouvez aussi en faire avec du boeuf bio, mais en essayant quand même de réduire votre consommation.

Allez, au bioulot !

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Recycler ma vieille imprimante…

Pour des besoins professionnels, j’ai dû me résoudre à acheter une nouvelle imprimante. L’ancienne ne veut plus prendre le papier, elle ne l’accroche pas, ne l’agrippe pas. Elle se dégonfle en somme.
Pourtant je suis sûre qu’en lui triturant le bitonio, en lui astiquant l’accrocheur, elle pourrait reprendre vigueur.
Seulement pour ça, il faut des gens qui s’y connaissent, des bricoleurs de leur état pour la remettre en état, justement. Des gens intéressés par la reprise et le recyclage de l’engin.

Recycler local ?

J’étais sûre de trouver facilement une association de quartier qui le ferait.

 

Un copain m’avait parlé de La 20ème chaise, association impliquée dans la solidarité et l’éducation populaire, située dans le 20e. Effectivement, ils ont à un moment récupérer les ordinateurs et imprimantes usagés pour les mixer et faire de nouveaux appareils fonctionnels, mais apparemment cela ne se revendait pas assez bien et ils ont arrêté.
Ensuite, l’antenne Emmaüs proche de chez moi est celle du 104 où ils ne reprennent pas les appareils. Super. Ca commence à se compliquer pour trouver un local à proximité… un local local, quoi.

…ça dépend où vous habitez… et qui vous êtes
Cela n’est pas une fatalité, évidemment ça dépend d’où vous habitez. Emmaüs vous propose ainsi de trouver en un clic les sites proches de chez vous en fonction de ce que vous avez à donner. Et puis si vous habitez l’Alsace, vous pouvez vous rapprochez de l’association Humanis.
Si vous êtes une entreprise, divers sites comme Actif France en Ile-de-France ou Desclicks en Alsace, proposent l’enlèvement de votre matériel et son traitement de manière sécurisée.
Et en direction de l’Afrique, des associations comme l’APPIA récupèrent le matériel informatique pour le rénover et le faire parvenir à destination. Comme quoi Afrique aussi peut rimer avec informatique.

Recycler pour faire la fête
Il existe aussi des événements ponctuels qui associent fête et recyclage des Déchets d’Equipements Electriques et Electroniques, de leur petit nom DEEE, qui incluent vieux ordis, imprimantes, portables, etc.
C’était le cas de la Recycling Party Tour, super initiative proposée par ERP France, organisme de traitement des déchets. A destination principalement des 18-30 ans, il s’agissait d’une tournée de concerts où l’entrée se payait à coup d’appareil électrique endommagé. La 3e édition a eu lieu l’année dernière, mais je ne trouve pas trace d’une 4e édition cette année… Une belle idée à recycler d’urgence !

L’imprimante en recycl’art… pour la pub
La marque Dymo a fait une vidéo parodique avec un dénommé Pierre Mody qui recycle les imprimantes en aquarium. Pas sûr que cela ait boosté les ventes car le site auquel ils font référence à la fin de la vidéo n’est plus accessible… Revenons donc à nos moutons.

Recycler, ça reste un acte de volonté
Toutes ces initiatives sont bien jolies, mais concrètement ma vieille imprimante, il va falloir que j’aille la déposer à Emmaüs dans le 14e… ce qui est à l’autre bout de Paris pour moi.

Je suis motivée et je vais le faire… mais on comprend aisément que des gens moins informés et moins patients laissent tout bonnement tomber… aïe, non pas, l’imprimante… et pas sur mon pied !

NB : et voilà, on vient de me parler du site www.ordi2-0.fr qui permet de trouver une structure près de chez soi qui reprend le vieux matériel informatique, et ce qu’on soit professionnel ou particulier.
Et coup de chance, à Paris, la seule adresse donnée est au Nord de Paris donc pas très loin de chez moi ! Ouf !
Merci à Michael pour le bon plan…

NB 2 : l’aventure continue… Chez Ecodair, adresse trouvée sur ordi.2-0.com, on me dit que comme mon imprimante ne fonctionne plus, je dois payer 5 euros pour leur laisser !
Ils ne reprennent que celles qui marchent. Ben voyons ! C’est beau le recyclage, mais si c’est toujours aussi contraignant, c’est vraiment pas étonnant que personne ne s’y mette.
J’essaie donc Produits pour la vie, site géré en partenariat avec les Amis de la Terre qui donne ici la possibilité de trouver une adresse près de chez soi pour recycler… Je vous dis si ça marche !

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