Net Wars, la guerre de la Toile

Blackout, attaque, FBI, contre-attaque, Anonymous… Le vocabulaire est percutant et il s’agit bien d’une guerre.
C’est la guerre de la Toile. Retour sur les épisodes de Net Wars.

Sopa et Pipa sont sur un bateau… et mettent le feu aux poudres.
Ces petits noms sont ceux qui désignent respectivement le projet de loi d’anti-piratage sur Internet (Stop Online Piracy Act) et celui sur la protection des adresses IP (Protect IP Act), débattus jeudi devant le Congrès américain.

Combattre les pirates comme prétexte.
Et Google, Wikipédia, Twitter et Yahoo font le blackout. Car ces textes, s’ils passent, permettraient aux autorités de fermer à leur guise tout site soupçonné de piratage.
Et la liberté du Net prendrait l’eau, happée par les sirènes du contrôle.

Avaaz sur tous les fronts.
Flairant le danger, le 19 janvier, le site qui met le paquet sur les pétitions citoyennes, a récolté rapidement plus d’1,2 million de signatures qu’il présente au Congrès. Celui-ci revoit sa position et s’oppose au texte.

Megaupload coulé par le FBI
Le 20 pour la première fois de l’histoire du Net, le FBI bloque l’accès à un site et à ses dérivés. Ne pleurons pas trop sur Megaupload et son dirigeant mégalo qui s’est rempli les poches en faisant payer un abonnement pour avoir accès à des fichiers piratés…

Attention aux dérives !
Car cette puissance de frappe ne doit pas servir à désactiver tout site que la Maison Blanche jugerait suspect. Les textes de loi doivent être bien plus cadrés et spécifiques et il y a d’autres manière de protéger le droit d’auteur.
Sans entraver la liberté d’expression et d’échange des internautes !

Protestations Anonymes
Pour ces raisons-là et pour démontrer leur potentiel sûrement, les hackers d’Anonymous ont contre-attaqué en bloquant temporairement les sites du FBI et de la Maison-Blanche et aussi celui de l’Elysée qui s’est un peu vite réjoui du démantèlement de Megaupload.

Europe en veille…
Et si la France s’est dépêchée de dire bravo, c’est de la Commission européenne (une fois n’est pas coutume…) qu’est venu un rappel au sérieux et au discernement.

…citoyens en réveil
Pour péreniser l’abandon de la loi, il faut maintenir la pression citoyenne car certains membres du Congrès veulent la reproposer : « elle est passée par ici, elle repassera par là »…
Ce qu’il nous reste à faire ? Signer la nouvelle pétition portée par Avaaz.

Et rester connectés !

Share Button