Absence mais retour bientôt !

Déjà février… désolée de cette absence prolongée sur le blog… je reviens vite !!

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Un blog compensé carbone ? ça cartonne !

Que cela se classe dans les résolutions de début d’années ou dans l’effervescence d’un mouvement de sève relancé par les jours qui rallongent, j’ai décidé de faire compenser les émissions carbone de La touffe verte… ce qui est quand même d’une logique absolue !
Voici le principe de cette initiative mignonne qui cartonne…

En quoi consommation d’électricité=CO2 ?
Comment peut-on polluer avec un blog ou un site Internet ? C’est simple, cela provient surtout de la consommation électrique liée à l’utilisation de serveurs et matériels informatiques, et à leur refroidissement, très énergivore.
En quoi l’électricité émet du CO2 ? Au moment de la construction des réseaux, du transport des matériaux nécessaires à sa production (notamment pour ce qui concerne l’uranium et le nucléaire, même si cela n’est jamais pris en compte), du transport des déchets liés à sa production (notamment pour ce qui concerne le nucléaire, même si… bis repetita), et même de la production elle-même pour ce qui concerne l’électricité thermique (de moins en moins utilisée).

Pour un blog, combien d’émission ?
D’après l’étude d’un Américain, cela représente en moyenne 3,6 kg de dioxyde de carbone par an.
Pour nos recherches Internet quotidiennes, cela représenterait 9,9 kg équivalent CO2 par an, soit 80 km parcourus par une voiture écologique (je sais, drôle de manière de présenter les chiffres… c’est pas moi, c’est l’ADEME !).
Un mail représenterait 19g de CO2.
Même le TGV n’est pas neutre, puisque sa construction, chantier hénaurme, génère des émissions qui ne seraient réellement amorties qu’au bout de 12 ans pour les plus optimistes (ceux qui font l’étude pour la SNCF), voire au bout d’un siècle pour les plus pessimistes (un blogueur canadien… cherchez pas la vanne : y en a pas).
De là à dire que l’avion, c’est pas pire… ce serait pousser Mémé dans les orties puisque l’avion consomme à la construction et à l’utilisation, plutôt deux fois qu’une.

Et Blog Zéro Carbone, dans tout ça, c’est quoi ?
Oui, vous avez raison, je m’envole, je m’égare… mais quand on parle d’avions et de trains, quoi de plus normal.
Alors Blog Zéro Carbonne, sur la base du constat qu’un arbre absorbe en moyenne 5 kg de CO2 par an, a eu l’idée de planter un arbre pour un blog. L’un émettant entre 3,6 et 5 kg de CO2 par an, l’autre les absorbant !
C’est simple et efficace et cela se passe avec le soutien des Pépinières Naudet, qui plantent les arbres en Bretagne, sur la commune de Gévézé près de Rennes.
Alors… à nous, les rênes !

Qu’est-ce qu’on attend pour se verdir ?

Pour La touffe verte, la fréquentation étant autour de 22 000 visites par moi, un arbre ne va pas suffire… on me dit donc le signaler et qu’ainsi les émissions supplémentaires seront pris en compte aussi… Si j’en sais plus, je vous dirai comment.
Ah oui, parce que la bonne nouvelle, c’est que l’ensemble de l’opération est gratuit ! Seules conditions : écrire un article sur le sujet, accrocher un (joli) badge sur son blog (comme ici en bas de ma colonne de droite), et faire savoir le tout aux initiateurs !

A vert blogueur, salut.

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A tous une belle nouvelle année créative… riche de décou-vertes !


S’inspirer de phrases d’anonymes, fortes et percutantes…

Comme l’an dernier
L’air du temps est toujours

Et plus que jamais
A changer d’univers
Sans changer d’Univers
Et parce qu’on est tous coloca-Terre
A changer d’attitude…

Alors optons pour l’art-itude
Ici, là-bas, maintenant…
Sans oublier d’en rire !

Et merci au site Street Art Utopia
et aux street artistes à qui j’emprunte ces images

…se faire carrément dérouler le tapis vert…

Green Carpet à Jaujac, France
photo : David Monjou

…ou encore rendre hommage à La touffe verte !



c’est à Sandrine Boulet qu’on doit cette oeuvre rigolote…
allez voir son travail ici

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Aujourd’hui, le 21… une vie de chien !


photo : Cathy Perruche

Chien blanc : wouf, c’est aujourd’hui la fin du monde, tu crois ?
Chienne noire : nouaf, moi je ne pense pas, moi j’y vais !
Chien blanc : où ça ?
Chienne noire : ben, là bas, tiens, chien !
Chien blanc : où ça, là-bas ?
Chienne noire : là-bas, vers l’horizon… là-bas, par delà les nuages…
Chien blanc : chiche, chienne ! Je viens avec toi !

Et de toute façon, comme disait Renaud :

« La Terre peut s’arrêter de tourner

Ils ne rateront pas leur réveillon… »

Alors belle fin d’un monde à tous… et à bientôt pour la suite !

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Noteo, application utile ou coup dans l’eau ?

En officialisant début décembre une impressionnante base de données et une application pour Smartphone, Noteo s’est lancée sur l’idée qu’on pouvait classer les produits de consommation courante en fonction de leurs impacts sur la santé et l’environnement, notamment.
Au total, ce sont 45 000 produits qui sont passés au crible par des experts indépendants… alors vraie bonne idée ou fausse bonne application ?

Hissez haut, Noteo
Les valeurs défendues par Noteo sont simples et pertinentes : comme bien des produits ont des (mauvais) impacts sur l’environnement et notre santé, il s’agit de permettre au consommateur de faire le tri plus facilement.
En prenant en outre en compte les enjeux sociaux de l’entreprise productrice et l’aspect budgétaire, les créateurs de Noteo veulent mettre en avant des produits qui montrent patte blanche en toute transparence.

Noteo, un sacré boulot
Sur l’impulsion de Baptiste Marty, consultant en Développement Durable et en Responsabilité Sociale des Entreprises (RSE), est créée en 2008 le Centre de la Consommation Durable, début de l’aventure Noteo.
Fort de son projet, Baptiste s’assure la collaboration d’une équipe et d’experts indépendants (composés entre autres de membres de Générations Futures, WWF ou du CRIOC) pour étudier et noter des produits et élaborer cette base de données pharaonique.
Loin de niquer les mouches, l’équipe avance dans le travail et en 5 ans, ce sont 45 000 produits qui sont notés.

Noteo, accessible et rigolo
Au final, un portail Internet simple et accessible et une application pratique pour Smartphone permettent d’avoir les infos désirées à l’aide du code barre du produit.
Que vous fassiez un check avant (c’est mieux) ou après vos courses, ou carrément pendant, les informations récapitulant l’impact santé, environnement, social et budget du produit vous sont directement données. Que demande le peuple ?

Noteo, un traitement trop rapido ?
Eh bien, d’après l’UFC-Que choisir (peut-être un peu jaloux de cette idée ?), le peuple, enfin le consommateur, peut se laisser biaiser par cette note globale du produit, attribuée en se basant sur les étiquettes et des informations récoltées, mais décernée finalement sans analyse plus poussée.
Notamment, la présence de substances nocives n’étant en général pas quantifiée, les estimations d’impact restent forcément approximatives…

Noteo, un encouragement à consommer bio
Ce que j’en pense, moi, même si vous ne me le demandez pas, c’est que Noteo est une bonne initiative du premier pas, pour faire prendre conscience aux gens de ce que représente un produit acheté anodinement en matière d’impact sur sa santé et sur la planète. Cela a le mérite d’être concret et d’apporter déjà des bonnes informations.
Après, je peux le dire franchement : je n’utilise pas vraiment Noteo. Parce que j’ai déjà fait des choix de consommation clairs et que j’achète bio et le plus possible local, et le plus possible en AMAP, Ruche et autres magasins alternatifs aux supermarchés. Donc le plus souvent je suis consciente de l’impact des produits que j’achète.

Mais en prenant Noteo pour ce qu’il est, à savoir une possibilité d’ouvrir ses choix de consommation, c’est un outil utile… et qui plus est ludique !
En somme, que chacun cherche son choix !

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La noix ne nous les brise pas


Photo : http://ventedenoix.e-monsite.com

Je continue mon tour d’horizon des fruits, légumes et plantes de saison avec la noix. Parce que j’aime ça. Ja, ja.

Noix, ça vient d’où ?

« Noix » est apparu dans la langue française en 1155 et vient du latin nüx, nucis.
Pour bien distinguer la noix entière de sa chair, on appelle parfois cette dernière « cerneau ». Le terme « brou » désigne l’enveloppe, qui d’abord verte devient brune quand la noix tombe de l’arbre. C’est ce qu’on voit sur la jolie photo que j’ai admirablement choisie (merci).
Même s’il ne s’adapte pas à toutes les météos, le noyer se trouve un peu partout, mais la production se fait surtout dans des régions comme le Périgord ou le Lot.

Une noix, c’est quoi ?

Elle fait partie des fruits à écale et oléagineux, comprenez pris dans une enveloppe et donnant de l’huile, oh Léa, Ginette, faut suivre.
Elle se distingue cependant par son contenu particulièrement élevé en acides gras polyinsaturés, principalement sous forme d’oméga-3, dont les bienfaits sur la santé cardiovasculaire sont bien démontrés.
Lorsqu’on sait que le contenu en lipides de la noix ainsi que les autres principes actifs qu’elle contient apportent un lot de bienfaits sur la santé, on n’hésite plus à l’intégrer régulièrement à notre alimentation.

Des noix, encore des noix
On en parsème en cerneaux dans les salades, concassées dans les pains et à des cakes, salés et sucrés. Mixée, la noix s’incorpore aussi à des pâtes sablées ou à des crèmes dessert…
Ici, j’avais déjà donné une recette de gâteau pommes-noix. Et voici une « recette de grand-mère à la noix » ! …de Charlotte pour ne rien gâcher. 🙂

Charlotte de grand-mère à la noix

Chemiser un moule de biscuits cuiller secs en les tassant bien.

Préparer une crème pâtissière à laquelle vous incorporerez des noix broyées. En remplir le moule.
Remettre une couche de gâteaux cuiller et fermer à l’aide d’un couvercle ou d’une assiette lestée d’un poids pour que le tout tienne très serré.

Laisser la charlotte deux jours au frigo ou carrément au congélateur.

La sortir quelques heures avant de la manger, la napper de chocolat fondu et la remettre au frais, afin que toutes les couches soient bien fraîches et solidifiées…

Place ensuite à la dégustation et à la complémentarité des matières : un peu de croquant, du moelleux, de l’onctueux avec des éclats, du moelleux, du croquant… Mmm, c’est bon sous la dent !

Du plaisir à vous pour cette fin d’année… et l’année prochaine, faudra pas nous les briser !

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Le 21/12/12, la fin du monde… et après ?

Le 21.12.12, date cosmique ?
Les supputations les plus folles circulent sur cette date, attribuée au calendrier maya, mais recoupant en fait celle du solstice d’hiver qui devrait effectivement être un événement planétaire unique puisque la Terre devrait être alignée avec le Soleil et le centre de la Voie Lactée.

D’aucuns soupçonnent ce centre d’être noir et imaginent ainsi un chaos de plusieurs jours s’abattant sur la Terre à travers une nuit permanente ou de violents séismes, le tout ayant pour conséquence une levée du soleil à l’ouest et une inversion des pôles magnétiques.
Certains scénarios catastrophe imaginent même que la Terre pourrait sortir de son orbite… il faut arrêter de fumer les gars, c’est vos yeux qui s’exorbitent !

Une date dans le temps

Il est impossible de dire ce qui se passera vraiment, ce qui est sûr c’est que nous sommes dans un contexte planétaire et cosmique de puissant changement énergétique.

Et si nous revenons au calendrier maya, celui-ci s’articule par rapport au temps Kairos (le moment opportun, celui qui décide d’une évolution), par opposition au temps Chronos (la mesure quantitative du temps linéaire) dans lequel nous baignons.

Ce calendrier distingue neuf grands cycles (ou Inframondes), de durée calendaire de plus en plus courte (ce que marquerait notre sentiment d’une accélération du temps), le passage de l’un à l’autre se faisant par un « saut quantique » de la conscience humaine à un niveau plus énergétique.

Une date déjà (dé)passée ?

L’inframonde dit « planétaire », marqué par l’apparition des sociétés industrielles (et ses corollaires : matérialisme, démocratie parlementaire et domination occidentale) aurait débuté le 24 juillet 1755, pour laisser place le 4 janvier 1999 à l’inframonde « galactique », caractérisé par les technologies de l’information. Nous serions au crépuscule du dernier cycle, dit inframonde « universel », supposé avoir débuté le 9 mars 2011… et s’être terminé, selon certains spécialistes, le 28 octobre 2011, date déjà derrière nous.

Alors quoi ?

C’est comme si on essayait de prédire l’éclosion d’une fleur à une date et à une heure précise. On sait qu’elle s’épanouira au printemps, on en est presque sûr. Mais tout dépendra de son environnement direct (qualité de la terre) et indirect (conditions météos), et de millions d’autres phénomènes inconnus et indétectables, qui accumulés à un instant précis provoqueront inévitablement l’ouverture de ses pétales. Pour rester prosaïques et concis : la fleur fleurira mais on ne sait pas quand.

Nous sommes en pleine période d’accumulation de ces phénomènes énergétiques, et nul ne peut connaître le moment exact de l’éclosion du nouveau monde qui arrive. Oui, je sais, la métaphore est belle et elle n’est pas de moi !

Fin d’un monde…

Le calendrier Maya nous donne en quelque sorte les conditions qui provoqueront les changements.
Nous sommes à la fin d’un monde, mais pas forcément du monde et rien n’est précisément joué. La question de cette fin 2012 est peut-être bien à reformuler : l’homme veut-il rester sur cette planète qu’il saccage et qui peut très bien tourner sans lui ?
Car si oui, il va falloir songer à augmenter notre niveau de conscience, en écho les uns avec les autres…

Y a du boulot, moussaillons !

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La clémentine pas toujours bien traitée

Une aubaine juteuse
C’est le mois de décembre et ce petit agrume envahit les étals. Seulement voilà, quels fruits choisir ? Il y a en partout, de partout et de toutes sortes, gare aux faux amis !
Car le commerce de la clémentine, comme bien des fruits aujourd’hui est soumis aux obligations de rendements. Il faut qu’elle prolifère sur des hectares sans s’abîmer, qu’elle soit mûre à temps même si on ne la cueille pas à point, qu’elle soit bien orange pour faire de l’oeil au consommateur.

Des traitements à tout va

Tout ça suppose évidemment bien des traitements chimiques : « fameux » Round-up sur les rangs d’arbres, Gibbéréline à la floraison (pour éclaircir le fruit), Dichlorphos à la nouaison (pour faire grossir le fruit), Reldan en été (insecticide anti-cochenille)… encore un coup de Karaté (insecticide contre la mouche méditerranéenne du fruit) et puis vient le temps du déverdissage au PPM12 ou l’éthylène, qu’on injecte dans le fruit…. Et puis pour le transport, des tampons imprégnés de fongicide, habituellement du diphényle, sont glissés dans les caisses d’expédition.
Miam, ça donne envie !

Une alternative alléchante
Heureusement, on trouve facilement des clémentines bio et mes préférées parmi les Italiennes, Espagnoles et autres provenances sont les Corses ! Souvent à feuille, elles sont subtiles et délicieuses, même lorsqu’elles sont un peu vertes. Pas de quoi s’effrayer donc.

Un sacré fruit

Car la clémentine est un fruit désaltérant et peu calorique dont la pulpe sucrée est très riche en vitamine C. Tonifiante, celle-ci protège des agressions extérieures. On aurait tort de s’en priver.
Cette petite boule orange contient aussi du calcium, du magnésium et du fer, qui jouent un rôle important sur la résistance du système musculaire et nerveux. Exit les coups de pompe et les baisses de moral grâce à cette petite douceur, facile à emporter partout et qui s’épluche sans peine. Que demande le peuple ?

Un fruit sacré
En Alsace aujourd’hui, on fête la Saint-Nicolas (l’ancêtre du Père Noël de Coca), qui, lui, apportait des clémentines, des chocolats et des pains d’épice aux enfants sages (les autres devant subir les foudres du Père Fouettard).
Aujourd’hui on a tendance à offrir plus de chocolat que de clémentines, mais quand même, elle fait partie du folklore !
Il y a aussi ces délicieuses viennoiseries en forme de « bonhommes », « menele » ou « manala » (c’est selon la situation, Bas ou Haut-Rhin), qui peuvent s’appeler plus simplement « Saint-Nicolas ». Mais je m’éloigne de mon sujet.

Aux origines de la clémentine…

La mandarine est un agrume, fruit du mandarinier, arbre originaire de Chine. Connue en Europe à partir du XIXe siècle, elle fut appelée orange de Chine, ou mandarine, en référence aux dignitaires chinois : les mandarins. On commença alors à cultiver les mandariniers en Afrique du Nord, en Espagne et aux Etats-Unis.

La clémentine est un croisement entre la mandarine et une orange douce. Ce fruit nouveau fut obtenu en 1892 par le Révérend père Clément, établi près d’Oran, en Algérie. Et voilà, le bébé était né.

Pas si acide

Pour finir, sachez que même si elle possède un goût acide, la clémentine n’est pas acidifiante. Au contraire, après la digestion, elle laisse des résidus alcalins dans l’urine.
Et urine alcaline… ça rime !

Alors à vous de peler !

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Ronald n’a pas le monopole du clown


Ronald dans le court-métrage « Logorama »

Pour un peu, on la plaindrait, la grande multinationale du fastfood, la chaîne de la malbouffe à la chaîne. Mc Do s’est récrié pleine page de divers quotidiens contre la hausse de la TVA ou plus exactement contre le fait que le gouvernement ait faussé les chiffres la concernant.
C’est vrai, là où le député PS Thévenoud, après de savants calculs que lui seul comprend, postulait que l’entreprise s’était mis dans la poche 19 millions d’euros grâce à la baisse Sarko de la TVA, Mc Do rétorque avoir dépensé 33 millions. Bizarre quand on sait que la baisse a clairement engrangé 190 millions…
Ce qui est sûr, c’est que ces dernières années Mc Do a continué à affûter sa campagne envers son coeur de cible : les enfants.

Que du bonheur
C’est vrai, Mc Do bénéficie auprès des plus jeunes d’une image sympa : des endroits où on n’attend pas longtemps pour manger, des joyeux Happy meal qui offrent des jouets rigolos et contiennent en plus des produits bio, et surtout un clown qui peut même animer plus ou moins directement les anniversaires… que de bonheur en perspective !
Et Mc Do de cultiver l’image d’une marque soucieuse de diététique, à grands renforts de pub et de présence sur des salons éduco-gastronomiques.
Et si l’association Mc Do-gastronomie vous choque, sachez que ses lieux de forfait s’appellent pourtant bien « restaurants ».

Que du feu

Mais oui, les enfants, mangez la bonne salade verte, les pesticides, vous ne les sentirez même pas ! Et la bonne viande faite à partir de reste de plein de morceaux mélangés venant d’élevage mangeant forcément des OGM comme 80% des élevages français, vous l’apprécierez grâce aux doux conservateurs et aromates qui l’assaisonnent. Et la bonne huile qui baigne vos frites, elle n’est peut-être pas de palme, mais tout aussi grasse, ne vous inquiétez pas.

Et Mc Do d’investir de l’argent dans une « maison pour parents », à côté d’un hôpital pour enfants à Toulouse. Où il doit forcément y avoir des enfants soignés pour obésité…

Que du jeu
Et il y a mieux. Les gentils jeux mis à la disposition des enfants dans les fast food. C’est pratique, papa et maman finissent leur délicieuse et substantielle nourriture pendant que leur progéniture se bat, joue pardon, dans les jeux collectifs. Attention tout de même : une petite fille a fait une malheureuse chute. Tomber dans des boules en mousse, ce n’est pas bien impressionnant, me direz-vous. Sauf que les boules devaient être en option, car elle s’en tire quand même avec un os du coude cassé et une broche dans le bras, sympa !
En plus, on peut dire qu’il n’y a pas qu’aux Etats-Unis que les Mc Do sont mal fréquentés. De Los Angeles à Les Angles, il n’y a que quelques lettres en plus et pourtant… Dans cette petite bourgade tranquille du Vaucluse où les samedi soirs doivent être trop calmes, une bande de jeunes s’est amusée à voler et brûler des voitures pour égayer la morosité. Je vous donne en mille le QG où ils se sont retrouvés pour élaborer leur hilarante bévue…
Quant au Mc Do de Saint-Lô en Normandie, il s’est carrément fait braquer en 2004 par deux hommes armés… d’un couteau et d’un faux pistolet.
Alors « venez comme vous êtes » surtout, Mc Do est ouvert à tous. Et pour peu que vous vous laissiez convaincre par ses jolies pubs, ce sera vous, les otages.

Ca-fête

Non mais c’est vrai, je casse tous les mythes, manger au Mc Do, c’est tellement sympa. Et ça fait plaisir aux enfants, c’est festif.
Oui, c’est bon et convivial, les hamburgers. Mais à la maison ! Ou comment associer partage et bons ingrédients. On met tout sur la table et on compose soi-même son sandwich, c’est collaboratif. Passe-moi la salade, non, chéri, ne met pas le ketchup dans le grille pain, t’es sûre que tu veux mettre de la confiture sur ton steak ?

Qu’ils se fassent braquer par des bras cassés ou arrêter parce que les employés sont en grève contre leurs conditions de travail, décidément les Mc Do ne sont plus ce qu’ils étaient. Ronald a perdu de sa superbe et ne fait plus rire personne… Non vraiment, Ronald n’a pas le monopole du clown.

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Manque d’énergie


les Fraggle Rock… Ca pourrait s’appeler « Chantons sous la roche »…
mais rien à voir avec la fracturation hydraulique de la roche évidemment !

La France joue la rhétorique et bientôt les apprentis sorciers avec le gaz de schiste, en ouvrant, selon Hollande, la porte à la recherche « d’autres techniques que celle de la fracturation hydraulique », évitant ainsi le débat sur les énergies renouvelables.
Rien de bien nouveau sous le soleil exactement…

La mollesse des uns…
Le Roux, chef de file des députés socialistes, va jusqu’à dire qu’il « refuse de mettre les générations futures en danger »… en favorisant les énergies vertes ? Non, en soutenant les grosses multinationales qui cherchent comment exploiter absolument le gaz controversé.

Les associations écologiques se d’ailleurs sont unies pour dénoncer la politique écologique du gouvernement et l’organisation d’une discussion sur le sujet… dirigée par l’ex-patronne d’Areva, Anne Lauvergeon, et par l’ex-administrateur général du Commissariat à l’énergie atomique, Pascal Colombani.
Face à cette chaude pisse, euh pardon à cette douche froide, Greenpeace et Les Amis de la Terre ont d’ailleurs quitté la table des négociations.

…fait le malheur des autres
Rappelons simplement en quoi l’extraction hydraulique est une catastrophe environnementale dans les pays où elle est pratiquée, comme aux Etats-Unis et au Canada… et comment on voit mal quelle technique pourrait permettre une « extraction propre ».

Jusqu’ici l’exploitation nécessite des techniques de forage profond et de fracturation par de puissants jets d’eau mélangée à des produits chimiques, pour extraire le gaz enfermé dans de petites alvéoles.

Une trentaine de puits a été forée dans la vallée du Saint-Laurent au Québec… La majorité de ces puits, à portée d’habitation, fuit aujourd’hui, distribuant dans l’environnement du méthane, voire d’autres métaux lourds.

Des dizaine de milliers de puits ont été forés aux Etats-Unis, dont bon nombre en Pennsylvanie depuis 2000 et c’est là-bas qu’on peut directement appréhender l’horreur de la situation : l’eau potable est hautement contaminée et cette image a fait le tour du monde, où le protagoniste du film Gasland peut mettre le feu au gaz qui sort du robinet de son évier…

Dire shit au gaz de schiste
Restons attentifs aux initiatives citoyennes sur le sujet pour pouvoir faire savoir que le gaz de schiste, on n’en veut pas… ni ici, ni ailleurs !

Car en bon schizophrène cynique, le gouvernement français, qui recule un peu face à l’opinion en France, se précipite en Pologne… pour y vendre nucléaire et exploitation du gaz de schiste. L’illusion est Total !

 

A noter enfin que l’association indépendante qui s’occupe du sujet s’appelle No Fracking France… et que les Fraggle Rock n’ont rien à voir dans l’histoire.

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