Mars, demandez le programme !

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Voici venu le mois du printemps… et des giboulées !

Je jouerai mon one woman show en Alsace pour la Semaine d’Alternative aux Pesticides :
– mercredi 26 à Herrlisheim (Bas-Rhin)
– jeudi 27 à Guebwiller, théâtre municipal
– vendredi 28 à Strasbourg-Cronenbourg

Plus d’informations dans le programme complet (activités classées par département)

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Le 8 mars, soyez femme en troquant vos vêtements !

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Voir ici l’invitation en grand

 

Des habits qu’on ne met plus… des accessoires inutilisés… des haricots magiques comme monnaie…

du troc, et ça recycle !

du troc, ça repart !

 

Venez troquer, boire un verre et vous amuser
le samedi 8 mars de 15h à 18h à la TROC PARTY
que j’organise avec Adeline Gerritsen

AU CAFÉ DUMAS
201 bd Voltaire – Paris 11e
droit d’entrée : une consommation

 

C’est la journée des femmes et cela tombera bien à propos car on peut aussi être féminine et se vêtir en recyclant et en échangeant !

… ce qui est sûr c’est que plus on est de folles, plus on rit, alors à vos penderies !

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Encore trois jours pour soutenir la viticulture bio

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Encore une histoire de fous… de gens qui marchent sur la tête ! Mais n’est pas le fou celui qu’on croit…

 

Le fou du roi
Branle-bas de combat à la préfecture de Côte d’Or : parce qu’on craint, peut-être, une invasion de cicadelles dans les vignes, le préfet fait passer un arrêté radical… Il s’agit de traiter chimiquement les vignes pour éviter une épidémie de flavescence dorée, maladie mortelle et contagieuse pour la vigne.
Les dorures du palais ont fait tourné la tête du fou du roi qui n’a aucune idée de ce qu’est concrètement l’agriculture sur le terrain. Ou comment par une mesure à la con, on arrête radicalement l’intelligence.

 

The fool on the hill
Car c’est là que le deuxième fou de l’histoire entre en scène. Un fou, oui, mais de nature. Il s’appelle Emmanuel Giboulot et en a dans le ciboulot. Il est viticulteur bio et est à la fois dans le pragmatisme et la rêverie. La rêverie d’un monde qui aille dans le sens de sa marche, c’est-à-dire que face à cette obligation de traiter ses vignes, il choisit une méthode naturelle, car, cela tombe bien, il en existe… et plein encore !
Ainsi, se dit-il, les abeilles pourront continuer à voler et polliniser, au lieu de tomber raides mortes, tuées par les pesticides. Car « The fool on the hill, Sees the sun going down, And the eyes in his head, See the world spinning ’round »

 

Fou à lier
Cependant pour les autorités, ç’en est trop. Etre plus intelligent qu’eux et trouver des solutions naturelles à des injonctions qui ne le sont pas, ce n’est pas acceptable. C’est ce que dit l’inspecteur zélé de la direction régionale de l’Agriculture à Emmanuel Giboulot, alors qu’il visite ses terres, sans y avoir été invité, évidemment.
Parce qu’il n’y a pas de trace de pesticides, M. Giboulot va être poursuivi… et risque la prison ! C’est à se demander qui est fou à lier dans l’histoire… seulement celui qui risque de l’être physiquement n’a pas beaucoup de recours.

 

Fous de bassan
C’est là qu’il faut nous faire entendre, nous les fous de bassan, oiseaux grégaires qui n’hésitent pas à plonger bien profond pour se nourrir quand cela est nécessaire. Bassement pragamatiques ou fortement rêveurs, comme Emmanuel Giboulot, nous voulons un monde meilleur, un monde où les institutions soient au service du peuple, de sa santé, de ses intérêts et de ceux de son environnement, un monde où la justice… soit juste ! Waouh, effectivement, ce n’est pas gagné.

Concrètement, le procès, c’est lundi, et Emmanuel Giboulot risque jusqu’à six mois de prison et 30 000 euros d’amende. Plus il aura de témoignages de soutien, plus il aura de chance de faire valoir sa voix… et les nôtres !
Ce sont les multinationales pollueuses et peu scrupuleuses de santé qui devraient se faire juger !
L’Institut de Protection de la Santé Naturelle porte donc un texte à signer ici.

 

Il n’y a rien à perdre à exprimer son opinion, son opi-non ! Plutôt tout à gagner… pour espérer, peut-être, pouvoir être fous de joie.

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Quand on trouve les chercheurs…

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C’est une initiative nouvelle et pour le moins salutaire, même si, bien sûr, d’aucuns argueront que c’est une tempête dans un verre d’eau, préférant disserter sur les genres et autres fumeuses balivernes consternantes.
Et pendant ce temps-là, comme on dit… le monde continue de tourner, certes, mais toujours un peu à l’envers.

 

Il était une fois…
Alors voilà une histoire de chercheurs qui en dit long sur notre société et ses penchants. Et qui a le mérite de faire quelques vagues dans le milieu de la recherche publique.

Tout commence par la demande à l’INRA d’un rapport sur l’agriculture biologique commandé par le Commissariat Général à la Stratégie et à la Prospective (CGSP), institution rattachée au Premier ministre. Réalisé sous la direction du directeur scientifique agriculture de l’institut le rapport est rendu en octobre 2013 et a valeur de synthèse scientifique… ce que contestent justement 119 scientifiques, du CNRS, de l’INSERM… et de l’INRA !

 

Les 119 parlent d’une seule voix
Dans ce document rédigé collectivement, des agronomes, géographes, économistes, sociologues, généticiens ou encore chercheurs en cancérologie reconnus, dénoncent les approximations du rapport qui compare par exemple cultures biologiques sans et avec herbicides… quand on sait que le béaba du bio, c’est de faire sans pesticides, quels qu’ils soient, c’est assez édifiant. Cela va même plus loin, puisque le rapport va jusqu’à conseiller l’utilisation de pesticides dans l’agriculture bio pour en augmenter les rendements !

En mettant « bêtement » en balance agriculture conventionnelle et biologique sur la base des rendements sans tenir compte des spécificités propres à chacune, le rapport omet évidemment de mentionner les impacts positifs de la non utilisation de pesticides sur la santé et l’environnement… alors que les études fourmillent, qui prouvent le contraire.
Les chercheurs contestataires soulignent encore que les ouvrages cités en référence au rapport sont ceux de climato-sceptiques, hic, et que la méthodologie générale est douteuse.

 

Plutôt deux fois qu’une
La direction de l’INRA, qui n’avait pas souhaité répondre à ces chercheurs, a fini par dire son mot suite à la parution de l’article de Reporterre. Et sa réponse compte cinquante pages, là où la lettre commune des chercheurs en comptait dix : cinq fois plus, ouais ! Est-ce que la bataille se joue aux billes ? Non, on est bien à l’INRA. Et INRA bien qui INRA le dernier car le directeur de l’institut refuse de retirer le rapport incriminé et se réjouit du débat engendré.

Sauf que entre temps l’affaire a été reprise par certains députés qui demandent, en phase avec les chercheurs, au Ministre de l’Agriculture de commander un nouveau rapport sur le même thème, rédigé par un collectif.

 

Sera-t-il une fois ?
On espère fortement qu’ils seront entendus car ces querelles de gros sous deviennent fatigantes… derrière les défenseurs de l’agriculture intensive, ce sont toujours les mêmes enjeux et les mêmes multinationales représentés, toujours le même système qui se mort la queue et qu’on a trop peur de changer… alors on tergiverse, on tergiverse.

 

Mais à force de couper les cheveux en quatre, on peut aussi se retrouver sans poil sur le caillou !

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Des thés militants, merci Kokopelli !

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Vous aimez le thé ?
Vous aimeriez commencer la journée en buvant une tasse de ce prodigieux breuvage et en faisant par là-même une bonne action ?
Que non seulement votre boisson soit bio et savoureuse, mais qu’en plus elle permette à des paysans de par le monde d’échanger graines et savoir-faire, loin des multinationales qui veulent contrôler le marché des semences ? …c’est possible !

 

Tous les goûts sont dans la nature
Noir, vert, blanc, rouge, il y en a pour tous les goûts… et toutes les bourses. En effet, chaque thé proposé est décliné en sachet de 100 g (7,50 euros) ou en tube de 100 g (un rien plus cher : 8,50 euros).

Et rien que la lecture des compositions met les papilles en éveil : « thé noir, réglisse, chips de carottes, cacao, orange » ou « thé blanc, gingembre, pétales de fleurs (bleuet, rose, mauve, lavande, souci, tournesol), vanille » ou encore « rooibos sauvage, anis, cumin, fenouil, coriandre, rose »… j’ai ce dernier que je savoure régulièrement comme une tisane (pas de théine dans le rooibos) et j’ai offert et goûté le thé blanc. Ces mélanges sont délicieux et surprenants. Tout un programme !

 

Tout le charme est dans la tournure
…et tout un poème ! Car, ces thés sont militants, dans le sens où sur chaque paquet ou tube un euro est versée à l’association Kokopelli, « association pour la libération de la graine et de l’humus ».

Et ce militantisme-là fleure bon l’onirisme et l’idéal concret : ainsi les noms des thés, comme les jolis petits pitchs sur les étiquettes, sont inspirés et inspirants : Parfum de résistance, Le chant de la terre, Le joueur de flûte, Rêve éveillé de Gaïa.

 

Tout le talent est dans la droiture
Rêve éveillé de Gaïa, cela fait référence à notre douce terre mère, d’accord, mais aussi à la marque qui s’est intelligemment associée à Kokopelli pour nous proposer ces merveilles : les Jardins de Gaïa.

Basée en Alsace et travaillant équitablement avec les producteurs, cette société fait du boulot sérieux depuis de longues années et leurs produits sont commercialisés en magasins bio, comptant déjà de nombreux adeptes. J’en fais partie depuis un moment aussi, mais le petit plus de ces thés militants… c’est que vous ne les trouverez pas dans le commerce, c’est une exclusivité sur le site de Kokopelli et de Gaïa.
Il faut donc se l’offrir, à soi et aux autres, cela fait du bien à tout le monde. C’est le cas de le dire.

 

C’est bien pensé, c’est bien vu, j’ai la peau du palais bien tendue… merci Kokopelli !

 

PS : d’autres idées de cadeaux fertiles.

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Faune éthique

cigognes

Au vu des engouements médiatiques toqués des tics de gens aux divers tocs, voire pathologies, incluant l’hystérie et la provocation compulsive,  c’est à se demander si l’homme, vraiment, vaut mieux que la faune dont il est si fier de se différencier. Outrancier, volage, excessif, égoïste et intolérant, l’homo sapiens, ça pense… mal. Et ça pionce sévère, du côté de la beauté, du calme et de la volupté !

Et quand l’homme s’occupe de faune, c’est malheureusement peu souvent dans le respect des espèces et des écosystèmes… Forcément, cet « éco » -là ne tient pas des gros sous, plutôt des subtils dessous… de mère Nature. En effet, en termes d’effort il y aurait fort à faire…

 

Requin-quer le squale blanc
Inscrit depuis 2001 à l’annexe 2 de la Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d’extinction (Cites), le grand requin blanc est protégé, notamment d’une pêche incontrôlée qui pourrait menacer la survie de son espèce. Chassé au mieux pour sa chair et ses dents que les touristes se mettent en pendentif, au pire pour ses ailerons qu’on lui prélève vivant avant de le rejeter en mer, la terreur des mers en prend pour son grade.
Prédateur ? Certes, mais seulement par nature. Et si des morts par attaque de requin sont à déplorer chaque année, c’est à peu près 10 fois moins que les méduses ou 500 fois moins que les scorpions… mais surtout c’est 200 fois que les grille-pains !

Inutile de dire la bêtise de la volonté du gouvernement australien de passer outre la protection du grand blanc au nom des sept morts en trois ans que le poisson a fait sur ses côtes et d’autoriser de tirer à vue sur les spécimens de plus 3m. Bien intelligents aussi les pièges à appâts, qui attirent justement les animaux près des plages. Une fois de plus, on se demande à qui profite ces mesures…

requin-toaster

   la campagne « Rethink the shark » de 2008

 

Que la captivité ne soit plus captivante
C’est clair, l’homme met l’homme en cage, au moins médiatiquement parlant. Mais l’homme se laisse faire, voire aime ça. Il n’en va pas de même pour les animaux et notamment les oiseaux migrateurs. J’ai eu un pincement au coeur en parcourant l’animalerie de l’Orangerie à Strasbourg, lieu que j’affectionnais pourtant étant petite. Les animaux en cage y sont mal lotis et malheureux, ça se voit : cages trop petites, peu fournies en végétation, grillages très présents et très bas…

C’est aussi le cas de l’enclos des cigognes, pourtant estampillé haut lieu de reproduction et de protection du volatile volubile, symbole de la région. Au-dessus du grillage qui empêche les cigognes de s’envoler viennent se poser des conseurs en liberté et en migration, c’est le pompon. Du moins pour celles qui sont en dessous.
Autant dire que je ne comprends pas toujours très bien la façon dont l’homme procède pour protéger…

 

Que la liberté prenne son envol
C’est plus drôle quand la faune prend sa revanche et fait des pieds de nez à l’homme, venant jouer sur son terrain. Ainsi, en Australie à nouveau, un aigle malin a volé. De ses belles ailes, oui, mais en ayant pris soin de dérober une caméra. Les gardes-forestiers l’avaient mise en place pour filmer des crocodiles, mais cela n’était pas au goût du rapace, qui leur a donc volé… la vedette.

Il s’est donc improvisé réalisateur, en filmant son vol sur plus de 110 km. Ce qui dure 30 secondes ! Mais, les hommes le savent bien, ce n’est pas la durée qui compte mais l’intensité.
Et elle est à son comble quand le fieffé coquin regarde la caméra et devient acteur grandeur nature.

 

Avoir l’éthique de respecter la faune, c’est mieux que de faire les vaseux communiquants. Et de la phonétique de basse-cour.

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En 2014 sortons de notre coquille !

Calimero

Nouvel An « calimeresque »
A l’instar de Calimero, petit poussin noir plaintif, sorte de vilain petit canard sympathique, on peut aborder l’année qui s’amorce en déclamant : « C’est vraiment trop injuste » en toutes circonstances.
Et c’est sûr, les occasions ne manquent pas, se rangeant au choix dans les catégories suivantes : l’état de la planète maltraitée par les hommes en quête de profit ou l’état des hommes maltraités par les hommes en quête de profit.
Schématique ? Oui, et malheureusement tellement vrai…

 

Même Calimero se renouvelle…
Des motifs de se plaindre à gogo donc et Calimero, qui a pourtant perdu son père spirituel l’année dernière, qui revient sur les petits écrans en 2014. La nouveauté ? L’esquise esquisse prend des traits plus 3D et apparemment un ton plus optimiste… Ah bon ? Mais alors, si même Calimero…
Eh bien, on ferait ptet bien de s’y mettre, à l’optimisme alors ! Pas au bateau, non, qui n’a d’optimiste que le nom tant il est difficile de rester enthousiaste quand la coque en boîte d’allumette n’avance pas, prend accessoirement l’eau, et qu’au moment de virer vous vous recevez la barre en pleine poire, tous les enfants ayant pratiqué cette discipline nautique vous le diront.

 

En 2014 surfer sur l’optimisme
Non, pour 2014 l’idée serait bel et bien de rester optimiste coûte que coûte. Mais quand je dis « coûte », rien à voir avec le pouvoir d’achat ou la sacrosainte croissante, non juste garder le cap du sourire à toute épreuve, d’avoir foi en l’avenir, de croire, eh oui, que l’homme a les moyens d’être moins con et qu’il va les mettre en oeuvre.
« Moyens », « oeuvre », ces deux termes ne sont-ils pas antinomiques économiquement parlant ?
Tout dépend… économie solidaire, circulaire et tous les systèmes gratifiés de néologismes basés sur le troc, l’intégration de données plus humaines et la redistribution des ressources le prouvent : avec un peu d’imagination et de bonne volonté… l’homme est aussi capable du meilleur !

Alors ras-le-bol de râler, laissons le pessimisme au vestiaire… Le tout, c’est de sortir de sa coquille et de faire son coming out ! Allez, je me lance…
C’est décidé, en 2014 je suis optimiste !!

 

PS : en bonus pour pour rire un peu, revisitez cette « Leçon d’écologie » par Calimero : elle date des années 60 et ça se sent… Ou comment on nous vendait les « fertilisants » comme des adjudants de la nature… et comment l’écologie n’incombait qu’aux individus jetant leurs déchets dans la verte plaine, aux bûcherons isolés et certainement pas aux institutions et industriels. Heureusement, ça a bien changé depuis ! N’est-ce pas ? Non… Ah… déjà un coup dans l’optimisme… oups.

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Des cadeaux subtils et utiles…

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C’est déjà Noël et le temps des cadeaux. S’il vous reste quelques personnes à gâter pour la fin d’année ou le début de la prochaine, voici quelques idées à moindre coût.
Il s’agit de présents précieux et utiles…
Je vais vous parler d’un jeu qui éclaire le quotidien et de senteurs et crèmes qui ont le bon goût de vous faire du bien ainsi qu’aux abeilles.

Pour voir la vie autrement…
« Le jeu qui tue » porte bien son nom. Peut-être parce qu’en y jouant on reste souvent cloué sur place.
Le principe est simple : il s’agit de tirer une carte parmi 300 portant des citations soigneusement sélectionnées par les auteurs (et classées en trois catégories de difficulté).

Et si le jeu « tue », c’est que très souvent ce que vous lisez éclaire ce que vous vivez… le tout étant de faire preuve d’un peu d’honnêteté pour se sentir concerné.
(Comment ça ? Non, je ne vois pas du tout ce que cette citation veut dire !)

Certaines phrases sont drôles, d’autres plus soutenues. Toutes sont percutantes. Et on peut aussi tirer une carte pour l’autre… Cela devient alors le « Je qui tu » !

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Prix : 19 euros
Acheter en ligne ici

Pour faire la vie autrement…
Des senteurs et des crèmes pour faire la vie belle à son intérieur, à sa peau… en même temps qu’aux abeilles !
Elaborée dans la Drôme, l’huile essentielle de Lavande qui compose le « Parfum de maison » est désodorisante et désinfectante. Elle s’ajoute à la lessive dans la machine à laver, se vaporise directement sur le linge ou en ambiance dans la maison, et même dans les paniers des animaux domestiques car la lavande est insectifuge.

La crème a la texture onctueuse des cosmétiques home made très en vogue en ce moment et est une bonne alternative naturelle et bio à celles du commerce. Elle peut être utilisée de jour comme de nuit. Trés efficace contre les tâches et soignante sur une peau fragilisée par le soleil, par l’apport de l’ Aloé Vera et du beurre de Carité. Elle minimise les rides avec l’efficacité reconnue de l’hélichryse (Helichrysum Italicum de son petit nom latin).

Le petit + de ces produits ? Une partie des bénéfices est reversée à un apiculteur local, lui permettant d’investir notamment dans des pièges à frelon asiatique, fléau des abeilles annoncé pour ce printemps…

huile-crèmes

Prix :
parfum de maison lavande : 7 euros les 50 ml, 12 euros les 100 ml
petit pot de crème : 35 euros les pots de 100 g

Pour commander indiquer par mail les quantités souhaitées à domus-salviae@orange.fr
(indiquer que vous avez l’info par le blog La touffe verte de Charlotte Normand)
Frais de port en sus ou livraison possible à Paris en début d’année

 

Je nous souhaite donc de belles fêtes éclairées et  un avenir radieux peuplé d’abeilles !

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Débiles profonds

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C’est l’histoire d’une pêche absurde en eaux profondes… et d’une pétition de consommateurs pas cons qui voudraient changer la donne ou plutôt la prise… puis d’un vote mal orienté qui ne va pas dans le bon sens mais qui aurait voulu y aller… de quoi donner un peu le tournis et le mal de mer, en somme.
C’est l’histoire du chalutage profond… profondément débile !

Greenpeace et Bloom : comme une fleur pour ouvrir les esprits
Tout a commencé en 2011, quand Greenpeace et Bloom donnaient l’alerte contre le chalutage, pêche stupide et néanmoins subventionnée, pratiquée en Atlantique (ainsi qu’en Afrique de l’Ouest, mais on en parle moins) et menaçant les ressources des fonds marins.
Le principe du chalut, qui peut être aussi large qu’un terrain de football et aussi haute qu’un immeuble de trois étages est de racler, grâce à des rouleaux qui font avancer ce filet, le fond de l’eau et de ramasser tout ce qui s’y trouve, coraux, poissons, coquillages, pour ne garder au final que quelques malheureux poissons et rejeter tout le reste cul par dessus bord… mort.
Aussi terrifiant que les Dents de la mer, aussi débile que Piège en haute mer… sauf que Steven Seagal est loin et que les innocents ne sont pas sauvés à la fin !

BD virale vs pirates des profondeurs : la rançon de Pénélope 
En juillet 2012 déjà la Commission Européenne reconnaissait cette technique comme dangereuse pour l’équilibre des fonds marins et en envisageait l’interdiction… d’ici deux ans (nous y sommes) et à condition de voter la réglementation afférente (nous y étions presque).
C’est donc en vue du vote du Parlement européen du 10 décembre que Bloom a lancé une pétition citoyenne pour faire peser l’avis de l’opinion.

Et Pénélope Baggieu a eu la bonne idée de récapituler l’histoire en BD pour la rendre accessible et absurdement marrante… ce qui a provoqué un buzz monumental et augmenté les signatures en conséquence !
Preuve s’il en faut que l’humour permet de dire des choses ! (on notera pour les intéressés qu’un super one woman show aborde les thématiques écologiques de cette manière…)

Au Carrefour des choix : Casino contre-attaque
Forte de cette participation record (plus de 750 000 signatures), la pétition a été médiatisée et les lobbys ont tout tenté pour la discréditer, ce qui en général prouve qu’il y a du fond… et c’est le cas de le dire.
Les supermarchés sont directement visés car ils sont les acheteurs de ce type de poissons, Intermarché en tête. Une semaine avant le vote du Parlement européen, Casino annonçait renoncer à vendre les espèces issues du chalutage. Une semaine après, Carrefour suivait la voie.
Ne restait plus qu’à ce que les députés européens portent leur voix !

Un vote con-plétement à l’en-vert : le Parlement les pieds dans le tapis
Seulement voilà… l’interdiction du chalutage profond a été rejeté, à 9 voix près… alors qu’a priori une majorité de députés semblaient pour. Explication selon Bloom ? Les complications du vote qui consistait à voter d’abord contre un premier amendement pour pouvoir ensuite se prononcer sur les suivants dont le chalutage faisait partie…
Pardon, mais les députés européens, si on peut juste résumer, ce sont bien des acteurs politiques, issus du vote citoyen, dont la présence sur les listes électorales est légitimée par leurs études, leurs carrières, leurs compétences, leurs capacités, notamment en matière de Droit, non ?

Faut quand même pas déconner, les gars ! Avant de voter, se renseigner sur la procédure, c’est un minimum. Que ce soit un chouia compliqué, voire fait pour compliquer à dessein, je n’en doute pas, mais on va pas vous faire un dessin, ça fait partie de votre boulot, c’est bien pour ça qu’on vous a élus ! Si le poste ne consistait qu’à se remplir les poches sans siéger, on aurait directement envoyé Zézette au Parlement et pi voilà ! Au moins elle aurait eu de quoi se refaire le dentier…

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Zézette prépare son élection…

 

Non, franchement, l’argument pour moi a du mal à passer. « On aurait bien voulu, mais c’est qu’on s’est trompés dans la façon de voter. Dommage, hein. »

L’opinion dit non : l’aventure continue
Reste que malgré cette bourde politique, la Scapêche, qui pêche pour Intermarché et pèche par ses pratiques, a fait savoir qu’elle voulait aller dans le sens des consommateurs… Mouais, ça reste des mots pour l’instant mais c’est déjà ça.
Suite des opérations ? Atteindre le million de signatures sur la pétition de Bloom pour peser auprès du Président (et lui dire quoi voter bien à l’avance).
Et évidemment éviter à tout prix d’acheter les espèces suivantes sur l’étal des supermarchés (source Bloom) :

  • Le sabre noir
  • La lingue bleue
  • Le siki
  • Les sébastes
  • La saumonette
  • Le grenadier
  • L’empereur
  • Le flétan du Groënland
  • Le hoki

En image, ça donne ça (source Greenpeace) :

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A bon acheteur, salut !

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Gaz de schiste : chose promise…

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…chose due ! Bonne nouvelle, le Ministre de l’Ecologie a annoncé hier qu’il ne signera pas les sept permis de « recherche » d’hydrocarbures en bassin parisien.
Reste à tenir bon face au déchaînement des accrocs au vieux système, capitaliste et fossile, qui ne manquent pas d’évoquer un manque à gagner pour ne pas en perdre une miette.

De l’eau dans le gaz
Au vu du désastre écologique provoqué par le gaz de schiste dans des pays comme le Canada et les Etats-Unis, la loi Jacob avait été votée en juillet 2011 en France pour interdire l’extraction par fracturation hydraulique.
Pas Jacob comme le prophète, mais comme Christian Jacob, le député UMP, c’est moins glamour. Surtout quand on se souvient des sorties du monsieur contre le PACS et le mariage gay… A se demander ce qui a poussé le drôle a prendre partie contre les gaz de schiste. Peut-être son lien avec les agriculteurs qui ont tout à perdre s’il y a fracturation hydraulique près de leurs terres.
Car en fait « d’hydraulique », joli nom doux et inoffensif, il s’agit d’eau, certes, mais chargée de produits chimiques qu’on injecte en profondeur pour faire exploser la roche contenant le gaz.
Les-dits produits continuent ensuite leur vie sous terre et polluent nappe phréatique et sols, provoquant des accidents sanitaires qui feraient pâlir Erin Brokovich.

De Toreador à Hess : pourquoi le bât blesse
La société Toreador qui avait réussi à obtenir sept permis de « recherche » d’hydrocarbures en région parisienne, a vu rouge quand la loi est passée… et a fini par revendre ses permis à Hess Oil, géant américain du pétrole.
Et en août déjà, la compagnie s’est mise à forer dans les sous-sols à Jouarre (Seine et Marne), prétextant de chercher du pétrole conventionnel.
En fait, la société visait clairement le gaz de schiste… mais en envoyant de la poudre aux yeux, voulait nous faire passer ses forages pour des actes de recherches.

Le gaz reste enterré : paix à son âme…
C’est hier que le Ministre de l’Environnement a mis fin à ce jeu de dupes en dénonçant les « VRP des hydrocarbures », qui foncent toute tête baissée fossiles en tête, au détriment de l’environnement et des hommes.
Le ministre n’accordera donc pas les permis, a-t-il dit. Espérons qu’il maintienne sa position face à ceux qui clament que la perte est énorme.

…car les vautours guettent
Evidemment, ceux-là ne parlent que de manque à gagner économique car le fait que tout le monde y perde, homme comme nature, ça leur touche un neurone sans bouger l’autre, ce qui est bien normal vu qu’ils en ont trop peu pour que cela crée un choc.
Le ministre rappelle aussi que le gouvernement s’est engagé à aller vers le renouvelable… le discours semble doucement se renouveler, et cet acte est prometteur.

Cependant, le projet de transition énergétique doit voir le jour au printemps 2014 et en attendant on parle encore d’entretenir et renouveler le parc nucléaire, alors…

Attendons la suite !

Photo : Matt Damon dans Promised Land

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