Le rapport de l’ASN : assassin ?

Photo : www.fonds-ecran-hd.ch

Non, assassin, le rapport de l’ASN ne l’est pas. C’est-à-dire qu’il ne demande pas directement la fermeture immédiate des vieilles centrales françaises.
Mais préconise quand même que la sécurisation soit renforcée partout et surtout dans celles-là.

Pas d’euthanasie mais le maintien en vie coûte cher

Soit la bagatelle de 50 à 60 milliards d’euros… pour donner aux doyennes des centrales un sursis de 40 à 60 ans et à Fessenheim la croulante une rallonge de 10 ans. Trop forte, leur pilule miracle !

Et NKM de se targuer d’être non-idéologiste et de soutenir les dépenses qui doivent être faites.
Mais pourquoi alors ne pas faire directement le choix de la transition vers les énergies renouvelables ??

Le coût réel explose le compteur EDF
Car ce coût annoncé ne prend pas en compte le démantèlement des centrales, ni le traitement des déchets qui s’accumulent et dont on ne sait pas quoi faire, à part essayer de les refourguer à d’autres pays.
Ca s’appelle de la solidarité internationale. Nous on produit et on pollue, vous vous épongez.
Et la solidarité nationale, c’est que c’est encore les con-citoyens qui épongeront le surcoût avec l’augmentation des factures d’électricité…

Les risques de Fukushima pris en compte. Et les autres ?
L’ASN a intégré à ses analyses la prise en compte de paramètres comme ceux survenus au Japon… mais pas ceux qui seraient liés à d’autres problèmes car les scénarios catastrophes ne manquent pas.

Ils déclament « l’impossible devient possible » mais ne font rien
En effet, Besson, comme toujours, minimise avec fierté les travaux à entreprendre. Et n’en déplaise à NKM, c’est malheureusement lui qui est chargée des énergies. Besson nos oreilles et courage Fillon.

Alors voilà…
Un rapport de plus, qui si on le lit bien, conforte dans la nécessité d’utiliser l’argent public pour éviter l’accident nucléaire de la meilleure manière qui soit : en sortir !
Non, franchement, le rapport de l’ASN, c’est un peu la goutte d’eau qui fait déborder la cuve de refroidissement !

C’est l’histoire du mec qui a eu une opération du genou qui l’empêche définitivement de faire du parachute.
Et qui, plutôt que de faire du kayak, décide de sauter en se disant qu’il maîtrise, en misant sur la mollesse du sol, la gentillesse du vent, la souplesse de l’air…

C’est sûr, le kayak c’est autre chose mais si ça peut permettre de garder son genou ! Et en plus, le mec pourrait même se surprendre à aimer changer de paysage…

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