Les tomates sont sèches. Je répète : les tomates sont sèches !


photo : dans-ma-cuisine.over-blog.com

Eh oui… Voilà, dans une société ultra-extrêmiste sur plein de points (sauf sur les bons….), ça devait arriver… Même les tomates séchées de la Biocoop sont interdites de vente. Le motif ? Le contrôle d’hygiène est passé et a décrété qu’elles n’étaient pas bien conservées… Pas bien conservées ? Vous voulez rire ? L’huile d’olive et les herbes aromatiques dans lesquelles les fruits (eh oui, apparemment, une tomate est un fruit!) trempent sont des conservateurs à part entière… Du moins, en d’autres temps, apparemment… Des temps plus logiques, plus cohérents, car de service d’hygiène on se passait… et bien vivre, quand même, on savait… A vouloir être plus royaliste que le roi on annule tout… Et on fait pousser des fraises à la place des choux…

Ca me prend le chou, j’en ai marre que la cohérence, pour eux, ne soit que dans le porte-monnaie : le savoir-faire, le local-faire et le bien-faire, il faut privilégier. Oui, ces tomates séchées venaient d’Italie. Mais c’était le lieu de production et de mise en conditionnement. Après, il y a l’acheminement, certes… Diantre, si je sèche des tomates, moi, ça me coûte un sceau ! Rien qu’en place et en électricité (il faut le faire au four, mais dans un four peu adéquat, ça peut prendre des heures)…

Alors, quelle cohérence privilégier ?

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Monsanto essaime en Haïti, et nous, on n’OGMe pas et on signe en Europe !

Une fois de plus, Monsanto, le roi de la semence brévetée (et de l’agent orange précédemment…) veut nous faire croire à sa grandeur d’âme et à sa volonté de changer le monde. Pour « venir en aide » aux agriculteurs haïtiens, il leur fait don de semences. Présent empoisonné s’il en est, tant ces graines demandent des pesticides pour pousser et doivent être rachetées chaque année au géant, car ne se renouvellent pas toutes seules… et préparent le terrain aux OGM, puisque ce sera sans aucun doute le « cadeau » suivant.

Après le séisme en Haïti, voici donc le tremblement de serres !

Pour arrêter de trembler face à la menace OGM en Europe, il nous reste encore la possibilité de nous exprimer : signez la pétition, il nous faut le million ! Le million, le million !

A bon entendeur de plantes, salut.

signez ici

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Les pieds dans les champs… et la tête à l’en-vert


Le soleil déclinant sur un champ de bouton d’or… Le pied !

Ce week-end avait lieu à Paris la grande mascarade des Champs-Elysées plantés de verdure… Pendant ce temps, j’ai pris la clef des champs (les vrais).

« Nous sommes tous des agriculteurs ! ». Tel le De Gaulle de l’Agriculture, Bruno le Maire s’est laissé allé à une pure réthorique de façade. Car une fois qu’on dit ça, on n’a rien dit. Une fois qu’on a fait « Nature Capitale », on n’a encore rien fait.
L’agriculture, oui, bien sûr, mais quelle agriculture ? Pour qui ? Avec quelles bases ? On démontre tous les jours la nocivité des pesticides, et qui plus est, des pesticides nouvelle génération, sur la santé des abeilles, des plantes… et a forciori des hommes. Et des hommes qui les utilisent ! Les agriculteurs… Oui, mais lesquels, dans quelle optique ? Avec quel rapport à la terre ? Dans le film de Coline Serreau, on découvre que les apprentis agriculteurs n’ont aucun cours dédié au sol, à ce qu’il contient, à la vie qu’il abrite.

Et on voudrait continuer à se nourrir comme ça ? A se leurrer comme ça ?
C’est quoi, cette dépense d’argent (4 millions d’euros) pour un épisode aussi éphèmère ? Pour amener le vert en ville, il y a bien d’autres voies… A commencer par susciter l’information, le débat… voire le rire, n’est-ce pas ? …Où est la cohérence ? On bloque les Champs pour y planter des fleurs, des légumes et « sensibiliser » les gens… La belle affaire ! Si on poussait les gens vers les champs, les vrais, à se sensibiliser directement ? Et à comprendre pourquoi les abeilles meurent plus à la campagne qu’en ville ? J’en ai assez de la langue de bois verte !

Maintenant, il faudrait avancer !

Et plus vite qu’une voiture descendant les Champs-Elysées…

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Lutter contre la marée noire ? Che veux !


Photo : lepost.fr

Ben quoi ? « Che veux », c’est bien « je veux » en alsacien ! 🙂

Et en réponse à l’appel de BP aux inventions pour absorber le pétrole qui flotte comme une crotte marron, un étron gluant près des côtes de Louisiane, les idées fusent à la pelle. Et notamment celle de l’organisation Matter of trust qui récupère les cheveux des salons de coiffure de New York, La Nouvelle Orléans et Chicago pour en faire des ballotins qui absorbe le pétrole. Pas chauvins pour deux sous, les organisateurs acceptent les cheveux du monde entier… Et ça semble marcher ! Vous aussi, vous pouvez y mettre du vôtre, du cheveu* !

Les animaux participent aussi (n’allez pas tondre votre canari pour autant…), mais on s’abstient d’envoyer des poils humains, ça fait pas le poids ! Ca absorbe pas. Dommage pour les esthéticiennes qui voyaient là une occasion de recycler le résultat de leur dur labeur.

Mais il ne faut pas vouloir le beurre et l’argent du labeur !

*si ça vous intéresse, c’est ici

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Comment ne pas voir la vie en (marée) noir(e) ?

En Louisiane, on a sorti la nappe. Pas celle des grands jours, mais une, beaucoup moins chic, de pétrole, qui a atteint les côtes.

Tout a commencé le 20 avril, avec l’explosion de « Deepwater Horizon »… Non, ce n’est pas une séquence de blockbuster américain, mais bien l’éclatement d’une plateforme pétrolière de haute technologie, dernier cri quoi… Et là, c’est le cas de le dire. Car on peut clairement crier au scandale. Quand on pompe le pétrole jusque sous la mer (et bientôt sous le Pôle Nord), on a plutôt intérêt à avoir les tuyaux solides. Et apparemment, ce n’est pas le cas. Aux premières fuites provoquées par l’explosion en ont succédé d’autres, le 28 avril.

C’est vraiment la fête à la Louisiane ! Car toute cette pollution gluante a touché ses côtes. Après Katrina, l’ouragan dévastateur de 2005, voici l’ami Petroleum, moins sympa que l’ami Ricorée, même s’il arrive aussi à l’heure du petit-déjeuner.

Il va sans dire que la faune et la flore de la Louisiane sont dangereusement menacées, alors qu’elles représentent un lieu unique de biodiversité. Avec elles seront touchées les structures qui vivent de la pêche aux crevettes, huîtres, crabes… et les gens, évidemment.
L’accident est classé « catastrophe nationale », mais comment ne pas se sentir concerné ? La mer est globale et l’atteinte à la biodiversité à un endroit se repercute à l’autre bout de la Terre. C’est le battement de nageoire du cachalot. Menacé lui aussi, comme 400 espèces.

Alors comment ne pas voir la vie en (marée) noir(e) ? En gageant que cela enclenchera peut-être la réflexion sur le non-avenir du pétrole. Si ce n’est l’interdiction de ce type de plateformes. Ouais bon, je sais, c’est pas gagné ! Alors, en soutenant des ONG comme Sea Sheperd ou Greenpeace.

Et en continuant à cultiver d’autres modes de vie… Et, pourquoi pas, en mangeant du chocolat. Le chocolat noir équitable contre la marée noire ! Viva la vivacité, viva ! Et si les bateaux qui amènent le chocolat, en plus d’être rentabilisés à fond pour éviter le nombre de transports, pouvaient avancer au solaire… on verrait carrément la vie en jaune.

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On n’OGaime toujours pas


photo greenhotelparis.com/

Vous pouvez signer la pétition contre les OGM. Et ça urge, car avec l’avis « acceptable » délivré par le HCB (Haut Conseil sur les Biotechnologies) à la demande de la multinationale suisse Syngenta par rapport à l’autorisation de mise en culture du maïs transgénique Bt11, l’Europe veut vraiment nous faire passer des vessies pour des lanternes… et accessoirement nous les faire manger !

Je ne reviendrai pas sur la nocivité des OGM déjà décrite dans d’autres billets (dans la rubrique « en savoir + sur les OGM et ce qu’on mange », vous les trouverez). Nocivité prouvée et potentielle, y en a pour tous les goûts ! Et ce n’est pas au mien, décidément, qu’on nous impose cette « culture » de maïs transgénique, soit disant pour éliminer un parasite malfaisant, mais en fait pour servir les intérêts de multinationales sans scrupules.

Non, non et non, on n’a pas besoin des OGM, qui consistent à vendre des plantes malades aux agriculteurs, qui ont donc besoin de plus de pesticides encore pour les traiter et les faire pousser, qui appauvrissent la terre et ne prennent pas en compte toutes les mutations et adaptations naturelles qui font que les parasites chopent eux aussi le gêne de résistance au pesticide et finissent par décimer les cultures quand même. (cf : article )

En outre, en donnant son « feu vert », le HCB prévient :  »les études de toxicité produites n’ont pas encore une puissance statistique suffisante » et encourage donc à des enquêtes supplémentaires. Pourquoi, alors, l’autoriser ? Et le principe de précaution, qu’on nous sert à toutes les sauces quand ça arrange, n’a-t-il pas cours ici ?

Ca suffit avec cette hypocrisie ! Faisons valoir notre droit d’eurocitoyen.

pour signer la pétition, c’est ici

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Et si l’effet de serre touchait les ordis…

Aujourd’hui, voici ce qu’indiquait mon Mac quand on lui demandait la température… Non, pas mon mon mac, ni mon mec : mon Macintosch, mon ordi, quoi.

A se demander s’il n’est pas un peu victime de l’effet de serre, car même s’il fait très beau et assez chaud aujourd’hui à Paris, rien à voir avec ces chiffres. Et, en tout cas, pourvu qu’on n’y arrive jamais !

En enquêtant sur sa potentielle surchauffe, je réalise que c’est sûrement une question de paramétrages, mon ordi ayant eu son nettoyage de printemps à lui : un bon reformatage… Et du coup, il a dû passer aux degrés farenheit par défaut… Je vais me pencher sur la question.

A bon printanier, salut.

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Eruption et interruptions…



« Ce matin, 3000 licenciés, grève des sapeurs pompiers (…)
Toi et moi, dans tout ça, on n’apparait pas… »
Tryo

L’éruption du volcan désormais célèbre, l’Eyjafjöll, se poursuit toujours, mais il ne rejette qu’une petite quantité de cendres… Pas fol, ce cratère : il s’exprime, invitant le monde à philosopher, puis se calme, lentement, mais sûrement… Pour mieux se réveiller ? Qui sait ?

En tout cas, des théories en tous genres ont fait feu de tous débats suscités par l’éruption qui a forcé l’interruption des vols aériens en Europe du Nord. « Le volcan nous invite à la lenteur », « Le volcan est plus écolo, car il rejette moins de CO2 que le trafic aérien », etc. Sans aller par là, je dirais simplement que ça a obligé à faire autrement. Et à remettre en question la dépendance à l’avion, somme toute ultra-récente, et la « modernitude » à tout va.

Mais, bien sûr, les compagnies aériennes ne l’entendaient pas de cette oreille, et le trafic a repris, presque aussi soudainement qu’il s’était arrêté. Du jour au lendemain, sans que le nuage ne diminue sérieusement, les vols étaient autorisés. Le manque à gagner devenait trop grand pour ces grosses multinationales. Elles continuent à gouverner le monde, mais leur château de cartes tremble un peu.

La loi du marché n’aime pas les interruptions, les imprévus, les manques à gagner. Aujourd’hui, je suis allée chez Surcouf. Une partie des employés était en grève et s’en expliquait aux clients, à l’entrée. François Pinault, PDG de PPR (Printemps-Pinault-La Redoute), propriétaire de la Fnac, avait racheté Surcouf pour éviter la concurrence.
Il se débarrasse maintenant de ces deux enseignes, pas assez rentables, apparemment. Et Hugues Mulliez, un des membres de la famille fondatrice d’Auchan, Norauto, Décathlon, – parmi d’autres -, d’être l’heureux racheteur… Et de proposer aux employés de les garder à -40% de leur salaire ! Pourtant, on peut pas dire que Surcouf ne marche pas…

Vous connaissez beaucoup d’autres endroits où acheter DVD vierges, disques durs, etc ? Moi, pas trop, je l’avoue. Donc, je me suis trouvée bien coincée. Pour les légumes, y a les AMAP. Pour les fringues, y a des créateurs et des initiatives fiables, basées sur le « made in sur place » ou sur la provenance équitable des tissus. Pour le reste de l’alimentaire, y a le bio, en et hors magasins spécialisés. Mais pour l’informatique ? Là, j’avoue, je bugge. Alors, si quelqu’un connaît un vendeur d’informatique éthique à des prix abordables, je suis preneuse.

A tout prendre, arrêtons de voir la vie en micro(processeur), voyons plus grand, vivons global… Et solidaire, tant qu’à faire ! Pour que « toi et moi, dans tout ça », on apparaisse un peu plus…

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Un volcan éternue… à nos souhaits !

Mercredi, le volcan islandais l’Eyjafjöll a éternué. Ca l’a pris comme ça, ça faisait quelques semaines que ça le démangeait (apparemment il y aurait eu des signes avant-coureurs depuis le 24 mars). Et comme il est situé sous le glacier d’Eyjafjallajokull, un nuage de cendres s’est formé sous l’effet du refroidissement rapide du magma par la fonte des glaces. Et ses postillons entraîne un lot de conséquences… conséquentes.

A cause de l’incident du 15 décembre 1989, où un boeing 747 de la compagnie KLM ayant traversé le panache de cendres volcaniques du mont Redoubt lors de l’approche d’Anchorage, Alaska, avait ingéré quantités de cendres, les compagnies aériennes sont sur la brèche. En effet, ses réacteurs avaient cessé de fonctionner, mais l’avion avait fini par se poser. Moyennant quoi, les quatre réacteurs avaient dû être changés.

Ce souvenir cuisant rend les aéroports fébriles. Ils ont donc décidé de fermer leurs ports, d’abord jusqu’au 16 avril 20h… Puis jusqu’à ce soir 20h… Et un géologue vient d’annoncer que l’activité du volcan s’accroissait. Qui sait combien de temps ça peut durer ? La dernière fois, ce volcan s’était exprimé pendant deux ans durant.

Ce que ça m’inspire, moi, c’est que nous y voilà. Ah, il a l’air malin, l’homme : dès que la nature fait un pet de travers ou crache un peu, comme avec l’épisode des inondations récentes, tous ses acquis s’écroulent. Enfin, ses acquis modernes, parce que c’est « grâce » aux technologies qu’on s’est mis à construire des super-digues là où le bon sens le défiait, et à prendre l’avion à tout vent. Et comment ils font, maintenant, les gens ? Eh ben, ils s’adaptent. Enfin, ils essaient. Se ruer d’assaut sur les trains ? Une grève SNCF paralyse les réservations. Découragent les uns, poussant les autres à voyager gratos. Et profiter de la situation. Pour le train-train, faudra repasser. Comment on faisait avant ? On intégrait les aléas naturels dans les perspectives de route. En somme, on prévoyait qu’il y aurait des imprévus !

Alors, on revient au local, ou au moins… au logique. Je n’éprouve pas de pitié pour ces mutlinationales qui vont perdre des bénéfices et devoir changer leur plan de vol. Mais en bons voleurs qu’ils sont, évidemment, ils sauront faire retomber ça sur les travailleurs plutôt que sur les dirigeants. Notre système est malade. Et si déconnecté de son environnement qu’il ne peut qu’en subir les conséquences quand des événements, somme toute naturels, perturbent un peu les cycles artificiels. Leur petite bourse ne fait pas le poids face aux éléments un peu secoués.
D’ailleurs, c’est mercredi aussi qu’une boule de feu a traversé le ciel du Midwest des Etats-Unis, conséquence probable d’une pluie de météorites…

Un volcan s’exprime, on voudrait qu’on le réprime, les faiseurs de sous dépriment, faisons souhait qu’on se l’imprime : changeons d’air !

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