De saison…

Hier soir, j’ai glissé des touches de couleurs saisonnières dans un dîner… Et j’ai été saisie de la beauté de ces légumes, de ces couleurs flashy, et néanmoins 100 % naturelles, puisque mes légumes viennent de l’AMAP, donc direct de chez l’agriculteur bio. Ces fuschias, bleus, violets des betteraves, choux rouges et oignons rouges m’ont épatée. Rouge vermeil, merveille !

J’ai composé une salade de betteraves crues, rapées, déposées sur lit d’échalotes, de vinaigrette avec une pointe de crème, et de lardons juste revenus… Ceci pour accompagner des toasts de pain d’épice chauds avec tranchettes d’époisses fondues… Puis une compotée de choux rouges, pommes et oignons, revenus et laissés à confire avec du laurier et un bâton de cannelle, a soutenu le rosbeef, les pommes de terres fondantes et les panais sautés… Toutes ces saveurs, tous ces aliments sont locaux et de saison, et c’était un bonheur !

Du vin bio complétait ces mets, et j’ai eu une pensée pour ce bête procès… Des producteurs de raisin traînent le MDRGF devant le tribunal, pour avoir osé « déformer », selon eux, des informations sur l’utilisation abusive de pesticides sur les raisins, en parlant, par exemple de « contamination » pour dire pesticides=danger. Or l’association s’est basée sur un rapport alarmant (selon lequel 99,2% des raisins analysés contiennent des résidus de pesticides) pour alerter l’opinion. Quant aux termes utilisés ou non, il en va de la liberté d’expression, et il y a de grandes chances que l’association ne soit pas condamnée.
Du moins, on espère bien !

Alors que cette histoire de raisins résonne et fait raisonner, je pense à Rohmer et à ses raisons que le coeur de tous ne connaissait pas forcément. Pourtant, ces films m’ont toujours interpellée, touchaient une petite corde sensible, qu’ils faisaient vibrer dans leur aura. Hourrah Rohmer, même mort ! Et vive son style bien à lui, et ses films frais et gais, moqueurs et intelligents. Et même si ce n’est pas la saison, je finis avec cette bande-annonce-là…
Car de l’hiver à l’été, parfois, il n’y a qu’un film…

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Hommage… De Mano Solo aux Flow


Une des plus belles chansons de Mano Solo…


Flow, une voix rocailleuse et un style musical assez proches de ceux de Mano… La reprise du flambeau ? A suivre…

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Ondes de choc

En ce début d’année morose et neigeux, moi, j’ai le complexe du flocon. Du petit flocon qui tombe, s’accroche à une veste moltoneuse et se love, au chaud. Dans un cocon. Puis se liquéfie. Je reste dans mon nid douillet. Mais pour ne pas fondre de flemmardise, j’ai ma petite parade en tablettes. Un ou deux carreaux de chocolat, noir forcément, et hop !, me voilà revigorée… parée.

Non, je ne suis pas barrée, ça se sait que le chocolat contient bien des substances pour nous stimuler : de la caféine, de la théobromine. Et de la phényléthylamine, bon antidépresseur. Et de l’acide oléique (acide gras mono-insaturé) que l’on trouve également dans l’huile d’olive, et des anti-oxydants (flavanoïdes) qui contribuent au bon fonctionnement de notre système cardio-vasculaire. La teneur en magnésium est excellente, celle en fer un peu moindre mais néanmoins présente. Excitant, non ? D’ailleurs, il paraîtrait que les femmes aimant le chocolat auraient une meilleure vie amoureuse… Avis aux amatrices.

Evidemment, on préférera un chocolat très noir, riche en cacao (au moins 50 %), avec moins d’additifs qu’un chocolat au lait, plus lourd. Evidemment, on préférera le chocolat bio ou artisanal, garanti sans lécithine de soja, sinon c’est « OGM garanti ». Car, même si le commerce équitable a favorisé des pratiques durables et éthiques sur les plantations de cacao et mis un terme aux revenus faibles, au travail des enfants, à l’utilisation exagérée de pesticides, à la déforestation et à l’appauvrissement des sols, il ne garantit pas une non-utilisation absolue de pesticides sur la plante, puis d’OGM dans sa fabrication. Donc le mieux, c’est bio et équitable. Ou, encore une fois, artisanal. Mais artisanal de chez l’artisan, pas du supermarché ! Donc il faut connaître. Encore que… le tout est encore et toujours de bien lire les étiquettes.

On m’en a ramené de la maison Daranatz à Biarritz… dans de jolis emballages colorés, il retient son parfum… avant de fondre dans ma bouche où il diffuse son onde de choc, son onde de chocolat. Et me regonfle à bloc. Pour affronter le froid ad hoc.
Alors, comme dirait Chabrol, « merci pour le chocolat » !

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La touffe blanche au vent…

Hier pour le réveillon, une fois n’est pas coutume, j’étais de spectacle au manège de Bartabas à Aubervilliers pour voir le dernier opus de la troupe, « Darshan ». Je n’avais jamais vu de prestations de Zingaro, j’avais donc hâte de voir les chevaux pris au garrot, euh au galop. Et la mise en scène d’innover, apparemment.

Après une assez longue attente et guidée désorganisée jusqu’à nos gradins, nous nous sommes retrouvés sur un gradin conique et central, tournant légèrement sur lui-même, afin de nous faire admirer les séquences qui se déroulaient devant et derrière une épaisse toile de cinéma. Les idées s’enchaînent, les images se déchaînent : chevaliers de l’Apocalypse, arche de Noé, retour à la vie primitive, avec ses rapports à l’animal plus direct, guerre, fin du monde… Du moins, c’est ce que j’y ai perçu.
De très belles idées marquent, comme celle où un cheval et son cavalier se trouvent devant la toile, sont doublés derrière, et donnent l’impression de bouger en même temps que leur ombre, alors qu’en fait il y a deux cavaliers et deux chevaux en tout… C’est pas facile, facile à expliquer, ça gagne à être vu !

Globalement, oui, le spectacle vaut le coup. Bartabas et son univers graphique et audiovisuel (la musique est très présente) nous emmènent. Mais c’est vrai qu’il est un peu décevant de ne pas « voir » assez les chevaux, dans le manège, devant la toile, tourbillonner devant nous. Le plus beau moment est pour moi ce cheval blanc, queue levée, tournant à tout galop autour de la piste, en regardant ses comperses qu’on voit courir aussi en transparence floutée. Ils sont derrière le voile, il est devant. Et la queue au vent, ça veut dire qu’il est super-content. Qu’il est tout fier ! Et c’est jouissif à voir.

La soirée s’est curieusement finie, car dans le noir précédant les applaudissements, une femme s’est permis de hurler lâchement un « on s’ennuie ! », à l’encontre des comédiens tombés à nos pieds. J’ai trouvé ça d’une irrévérence inouie. Même si j’ai quelques réserves, on ne peut que respecter le travail fourni et on ne harangue pas ainsi l’équipe. Sinon, il fallait rester devant Patrick Sébastien à manger du hareng. Le théâtre, oui, c’est toujours « une prise de risque », dans la mesure où on n’y va pour se laisser surprendre. Après, on apprécie ou moins, on y réfléchit ou pas, on s’extasie ou on fulmine…
Mais pas de triste mine qui tienne, c’est comme la vie. Bonne année dans le vent, verte bien sûr, pleine de surprises… et de respect !

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Les chats persans font leur percée



« Les chats persans » ou « Le péril jeune » version iranienne…

C’est un film d’actualité. Presque un docu-fiction. Le réalisateur, Bahman Ghobadi, Irano-kurde exhilé à l’étranger, filme la jeunesse iranienne et la musique de son vague à l’âme. Ca vibre, ça rocke, ça bluese et ça remue. Le film a été tourné en 17 jours, sans autorisations, avec des musiciens, acteurs non-professionnels, qui jouent ce qu’ils sont. Qui jouent de leurs instruments, énergiquement, mais sans trop monter le son.

C’est que toute pratique de la musique est illégale sous le régime « dictatorio-islamiste » d’Iran. Et les voisins peuvent appeler la police. On fait de la prison pour avoir monté un groupe. Monter… Le terme se décline dans des expressions qui collent au film : monter un groupe, monter le son, monter les étages…
Et il y a la descente aussi : descente de verres, descente de flics, descente aux enfers…

En Iran, le réalisateur explique que les chats (et les chiens) sont considérés comme impurs et ne sortent donc pas des maisons, où ils sont pourtant bien représentés. Et la musique, ils l’écoutent et semblent l’apprécier. Ce sont eux qui ont donné le titre au film. « Chat va, chat vient ».

La jeunesse Iranienne est aujourd’hui dans la rue. Dans ce film, elle est aux abois, mais dans les sous-sols. Et elle crée, elle vit, elle dit son envie d’ailleurs. Les protagonistes de l’histoire cherchent à se faire faire passeports et visas. Pour partir, prendre le large. Leurs espoirs sont le moteur du film… Qui mérite d’être vu et soutenu. Pour dire que même ici, on se soucie de là-bas, et que nos âmes libres sont solidaires… par-dessus les vagues qui nous séparent.

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Le petit lapin, le grand l’a peint


photo http://blog.theclimber.be

Ce titre est, bien sûr, un hommage à Boby Lapointe…
« Té, on lui a dit fais une affiche pour le café
Peins une grosse cafetière et tout petit derrière
Une pin-up qui l’a tient
Et le petit l’a peint »
(Tchita la Créole)

Il y a toutes ces nouvelles, concomitantes, sur lesquelles j’ai mis le nez…
D’abord, le Comité Lapin Interprofessionnel veut faire manger l’animal à grands coups de manipulation via Internet*.

C’est que les Français n’aiment pas manger du lapin, qu’ils trouvent mignon et qu’ils domestiquent à l’occasion. Alors, comme la bestiole jouit d’une aura plutôt sympathique, la vente de civet bat de l’aile et le CLI brasse de l’air.
Ca l’ennuie un peu, alors il a décidé… de déprécier l’image du lapin au moyen de spots navrants (pour qu’on n’ait pas de scrupules à en manger).

Les clips montrent un grand dadais avec des oreilles d’âne (enfin soi-disant de lapin) qui se comporte mal en société.
D’où le slogan « Le lapin, il mérite vraiment de passer à la casserole ».
Et là… on rigole !
Déjà, le ridicule de la pub n’incite pas à quoi que ce soit, à part peut-être à aller revoir des leçons de bien savoir-vivre, ce qui serait forcément moins ennuyeux et plus drôle.

Ensuite, je vois mal comment les gens vont associer le lapin à cet acteur blaireau mal léché, et donc acheter sa viande pour le dévorer !!
Efficacité nulle, donc. Ou alors inverse à l’effet escompté. Ils auraient carrément mieux fait de s’adresser aux concepteurs des « Lapins crétins »…

D’autant qu’il faudrait quand même rappeler que si le lapin est mieux sur pattes qu’en pâte, c’est que pour l’élever, c’est à grands renforts d’antibiotiques et autres médicaments.
De l’élevage de lapin bio, ça n’existe pas. Parqué par centaine ou milliers dans des clapiers, le lapin ne survit pas sans sa dose pharmaceutique, c’est une bête fragile.

Parle à mon râble, ma tête a mal. Donc, si on mange de ces animaux, on peut facilement imaginer qu’on ne se fait pas vraiment du bien.
Le vrai lapin fermier, on en est loin. Seule solution : connaître un paysan qui fait de l’élevage très limité (et qui ne leur donne pas d’OGM à manger).

Ensuite, dans les nouvelles qui font mal, il y a cette recrudescence de la fourrure.
Oublié les beaux principes affirmés il y a quelques années, le lobby des fourreurs a fait fureur et a eu raison des résolutions.

Pourtant rien n’a changé, les pratiques sont les mêmes : on tue des milliers de petites bêtes, chinchilla, vison, ou… foetus d’agneau.
Si, si : le breit est de la fourrure de foetus d’agneau avorté (arraché précocement à la brebis), car les poils présentent ainsi un aspect pas fini, joliment mouillé, dû au liquide amniotique**… miam !

Et la viande ? On peut même pas la manger, du coup. C’est là que le lapin fait fort : on utilise sa peau pour moins cher (donc pour que la France d’en bas ait sa fourrure), et on mange la viande. Pas de gaspillage.
Mouaif, l’argument tiendrait la route, si… Eh ben, retour à ce que je disais plus haut… si vraiment le lapin, ça valait le coup d’en manger !

En clair, avec leurs arguments foireux, ils nous la mettent bien profond, lapine, et nous, on en retire encore plus d’affection pour les petits lapins.

Pardon d’être vulgaire, mais ces batailles d’industriels me hérissent un peu le poil…

*source rue 89

**vu dans Capital (pour une fois qu’on apprend quelque chose sur M6, ça vaut le coup de le dire)

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Un gros "mais" pour le maïs MON 810


Le maïs du futur : plus facile à manger… et à ranger !

Le HCB vient de rendre son rapport. Rien à voir avec le nom d’une substance hallucinogène ou chimiquement dangereuse, le HCB, c’est le Haut Conseil des Biotechnologies, saisi par le gouvernement d’une demande pour tenter d’autoriser ce maïs transgénique interdit de culture en France depuis 2008 (grâce au fameux moratoire obtenu face à l’Europe, et ce dans plusieurs pays*).

Et c’est le recalage pour Monsanto ! Il était presque temps… Entre autres arguments, la nocivité des champs de MON 810 est supérieure à celle des champs traités aux insecticides (dont l’impact cancérigène sur la santé est déjà fort). Et puis l’HCB fait remarquer que les attaques d’insectes ravageurs sont relativement rares et ne justifient pas de telles cultures. En outre, ces insectes peuvent développer une résistance aux insecticides contenus dans le maïs (oui, un OGM peut directement contenir le pesticide en lui), comme cela s’observe déjà. Enfin, les études demandées sont souvent effectuées sur des courtes durées, ce qui ne permet pas réellement d’évaluer les risques sanitaires.

Monsanto trouve cette décision « regrettable »… C’est marrant, nous, ce qu’on trouve regrettable, c’est les stratégies commerciales qui consistent à nous vendre des vessies pour des lanternes, au détriment du bien et de l’intérêt commun. Normal, pour eux, l’intérêt ne peut qu’être privé.

Les ONG Greenpeace, France Nature Environnement et les Amis de la Terre, demandent l’interdiction définitive du maïs OGM en France, et nous aussi ! Mais il faut tenir bon, car cela doit être rediscuté prochainement au niveau européen. Et quand on sait que dans les institutions de l’Union européenne, Monsanto a son petit bureau de « lobby », alors qu’aucune ONG n’a le sien… Ca laisse rêveur. Ou pantois. C’est selon.

*Allemagne, Autriche, Grèce, Hongrie, Luxembourg

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Telle une comète dans le ciel…

Il était une fois en Norvège, dans le ciel… Ben oui, ciel, ça rime avec Noël, et cette histoire pourrait être un conte. C’est le bon jour pour la raconter, non ? Je reprends.

Il était une fois en décembre 2009 en Norvège, dans le ciel… Un OVNI, une comète, une spirale filante et tournante, un phénomène lumineux jamais observé auparavant. Le vent n’y était pour rien, les projecteurs alentours non plus. Alors… Débarquement extraterrestre ? Aurore boréale d’un nouveau genre ?

Une fois que la spirale a eu fini de tourner sur elle-même, elle disparut, laissant la place à un trou noir, entouré d’un halo de lumière bleue. Allait-t-il tout aspirer ? Etait-ce le néant qui guettait l’humanité suicidaire ? Point nenni. Le phénomène s’est effacé pour laisser place à la nuit noire. Et au silence… Chacun en son fort intérieur, pouvait sentir battre son coeur et s’interroger, inquiet, en ces termes : de quoi demain sera-t-il fait ? Quel augure pour cet après-Copenhague ? Les cieux seront-ils cléments, les arbres donneront-ils encore des clémentines ?

En ce jour de Noël, je me sens d’humeur badine. Et la badiane que j’ajoute à mes tisanes digestives (ben oui, faut bien !) répand sa douce odeur et me gratifie de sa belle forme… étoilée. Alors j’ai envie de voir la vie en noir et brillant, comme un ciel chargé de messages. Et si l’origine du phénomène lumineux norvégien était en fait le tir raté d’un missile russe, cela n’y change rien. Et Boulava, de son petit nom, ne me mettra pas les boules, là, va ! Tout juste au sapin.

Je continue à regarder droit devant, (et au-dessus ! et autour !) et je me dis qu’on a du pain sur la planche. Et qu’il faut y aller confiant, serein. Façon star, en somme.

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La petite sirène de Copenhague a du vague à l’âme…


Photo Michel Rouzier

Après les accords vagues de Copenhague, la petite sirène a du vague à l’âme, et il y a de quoi ! Les épaules un peu voutées, elle semble fatiguée. Regarde-t-elle vers l’avenir ou verra-t-elle le niveau de l’eau l’engloutir ?

Et voilà ! Tout ça pour ça… Tout ça pour rien. Pour eux, ce n’est rien, les négociations sur le climat ne se mesurent pas en électorat direct, alors à quoi bon ? Les puissants se décalent une fois de plus de ce que souhaite les citoyens. Et nous, concitoyens de la base, nous n’y pouvons rien.

Les prévisions sur l’après-Copenhague vont bon train. Et les dirigeants prendront encore de nombreux avions pour discuter ça et là d’accords politiques. Non-contraignants. On en est là. Surtout ne jamais contraindre. Même quand il en va de notre niveau de vie sur Terre. Et de notre vie tout court. Et de celle des générations futures. Quel futur ? Une augmentation de la température de 2 degrés d’ici à 2020 ferait fondre les banquises et élever le niveau des mers qui décimerait des millions de gens… Gentils, nos dirigeants, quand ils prennent des décisions du bout des doigts ?
Inconscients. Et dans « inconscient », il y a…

J’ai la gueule de bois avant les fêtes au feu de bois. 2020 ? C’est après-demain… Et tout le monde s’en fout. Alors, puisqu’ils sont fous, soyons sages et continuons à construire, à notre niveau, un monde plus équitable et vert. Bonnes fêtes, faites passer le mot !

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Un article dans le Bonbon de décembre… C’est bon-bon pour le moral !

Le Bonbon, magasine gratuit qui marche par arrondissement, porte bien son petit nom. Des articles sur les commerces et activités du coin, des bons de réduction, le tout bien emballé… ça rend la vie de quartier plus colorée. Pour le Bonbon du 9e, j’ai eu le plaisir de rencontrer Karine Couëdel, d’origine bordelaise comme moi (ben si, je suis quand même née là-bas !), qui a écrit un article bien sympa dans le numéro de décembre.

Début de l’article :

« Militante écolo dans l’âme, comédienne et auteur, Charlotte Normand a écrit et interprète le premier one woman show écolo.

C’est au théâtre Le Lieu, une petite salle du 9e que « Charlotte Normand se met au vert » tous les jeudis soirs.

Ecrit en 2007 et remanié il y a un an, ce spectacle consacré à l’écologie reprend certains codes du one woman show mais ne fait pas pour autant dans la vanne à tout prix. Entre humour, stand-up et théâtre plus académique, le premier one woman show de cette jeune parisienne, mi-alsacienne mi-landaise d’origine, veut sensibiliser plus que culpabiliser.

Tout à tout prof de biolologie qui enseigne les éco-gestes, pêcheur, grand-mère de 92 ans qui rappelle le bon sens d’une époque où le mot écolo n’existait pas encore, Charlotte Normand endosse au total une bonne dizaine de perosonnages pour parler d’écologie sous des angles différents. « Ce n’est pas une conférence non plus », prévient-elle. « Je ne fais pas la leçon aux spectateurs. J’ai juste envie d’éveiller, de donner aux uns et aux autres le désir d’aller chercher l’info, de se bouger un peu. » »

voir l’article en entier

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