Sapins pas sains et autres seins II

J’abordais déjà l’année dernière à la même époque la problématique des pas sains… euh, des sapins.

Les arbres artificiels font l’unanimité : oui, ils sont polluants, tant par leur fabrication que par le transport qui les achemine souvent de Chine… En revanche, pour les sapins de Noël naturels, c’est plus complexe. La plupart des sapins de Noël viennent souvent de forêts plantées pour l’occasion et ne participent donc pas à la déforestation. Certes. Mais les adjuvants (et non pas les adjudants) pour les faire pousser ne sont pas nécessairement très naturels, eux. Euh…

Acheter n’importe quel sapin dans la rue ? Ca n’est pas polluant, mais on ne sait pas pour autant d’où il vient. Du coup, ça peut quand même chiffrer en termes d’empreinte carbone (le transport), mais surtout en termes de pesticides… Ou de fixateurs chimiques pour éviter que les aiguilles ne tombent dans les magasins. Mais avec tant de produits sur un seul arbre, ce sont les bras qui m’en tombent !

Les sapins de norme FSC (Forest Stewardship Council), provenant d’entreprises forestières qui gèrent leurs exploitations en respectant des critères sociaux et écologiques (sans pesticides, herbicides et engrais) ne sont toujours pas trouvables en France.

Alors, pour acheter un sapin naturel dit « vert » (qui est cultivé dans le respect de l’environnement), si vous habitez la Bourgogne, une grosse partie de la production est faite dans le Morvan*. Ils proposent de les livrer, mais là encore, ça fait du transport. Et les magasins Botanic** proposent aussi des sapins qui ont grandi sans pesticides.

Et après les fêtes, au fait ? Si on a un jardin, on le plante ! Comme ça l’année prochaine, on pourra directement le décorer dehors. A Paris, on peut le déposer dans les parcs municipaux qui les collectent pour le compost***. En Province, des initiatives similaires doivent exister.
Mais évidemment, on prend soin d’enlever toute trace de décoration non recyclable.

De toute façon, la meilleure façon de recycler la déco… c’est de la réutiliser ! Et si on n’en a pas, rien n’empêche d’être imaginatif et de la créer, à base de matériaux et objets récupérés. Du recycl’art ! Mais de l’art, hein, pas du cochon ! Un soutien-gorge accroché au sapin, ça peut faire mauvais genre, quand même ! Quoique… Ca peut être rigolo. Non ? Bon, c’était pour boucler avec mon titre…

Je finirai avec une allusion aux Guignols, à l’époque où ils carricaturaient Guy Roux (alors entraîneur de l’AJ Auxerre) : pour faire des économies, il proposait de faire une guirlande avec une pelure de mandarine enlevée d’un coup en spirale… Ca m’avait beaucoup amusée, mais aujourd’hui, j’ai presque envie d’essayer ! Juste pour un petit délire… somme toute assez sain.

Sapins pas sains et autres seins à lire sur La touffe verte (déc. 2008)

*lien vers un site de sapins verts du Morvan

**site de Botanic

***points de collecte dans les jardins de Paris (attention, il faut aller tout en bas de la page)

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De l’art de noyer le poisson… et les ours polaires

C’est l’heure du sommet international de Copenhague, qui doit permettre de fixer les objectifs chiffrés et contraignants auxquels les pays devront répondre d’ici 2020 pour faire baisser les émissions des gaz à effet de serre… et l’étau se resserre. Sous couvert de débats, on s’égare, on oublie l’essentiel.

J’en veux pour exemple deux articles de Rue89*, l’un dénonçant « la pensée unique » écologiste qui pose l’homme comme responsable du réchauffement climatique et l’autre soulignant qu’une chose n’est pas contestable juste parce qu’elle créée du consensus. Et de rappeler combien la pensée écolo n’a pas toujours été consensuelle, loin de là.

OK. Soit. Mais ces débats ne nous tirent pas vers le haut. Il y a des faits, à constater : des espèces disparaissent à une vitesse inconnue jusque-là et si on veut jouer à ça, il n’est même pas besoin de chercher la responsabilité de l’homme en termes de climat, car elle est visible à bien d’autres niveaux. L’agriculture extensive, avec ses pesticides, pollue les nappes phréatiques et tuent les abeilles, et les nitrates qu’elle rejette en masse entraîne la prolifération de l’algue verte sur les côtes bretonnes, et la mort d’autres espèces encore…
Rappelons-le, d’ailleurs, cette algue verte a même tué un cheval, comme quoi « qui tue un hippocampe, tue un cheval »…

Donc, les exemples ne manquent pas, alors si vous voulez vous rassurer sur l’inaptitude de l’homme à dégrader son environnement, c’est de toute façon raté : « Perdu ! Essaie encore. »

Même pas besoin d’aller chercher les causes du réchauffement ! Et à disserter sur les causes, on n’oublie encore une fois la vraie question : qu’est-ce qu’on fait maintenant ?

Car à ce rythme-là, de toute façon, ça ne tiendra plus. Que l’homme en soit ou pas la cause (et y a quand même de sérieuses raisons de penser que oui), un trop grand réchauffement aura de graves conséquences, donc il faut de toute façon le LIMITER. Et pour ça, il faut se bouger, grave ! Et se responsabiliser. Maintenant.

Signez l’Ultimatum climatique

*Sources :
l’article sur « la pensée unique »
l’article sur le scepticisme comme nouveau poujadisme

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De l’importance du chef op’…

Je sais, je sais, une connaissance me l’a affirmé « Y a personne qui sait ce que c’est un chef op »… Ah ? A part les cinéphiles, les cinébosses (ceux qui bossent dans le cinéma, quoi), que nenni ? Les cinéphiles non plus ? Ah, d’accord… Peut-être que c’est normal. Peut-être que ça a toujours été comme ça. Ne pas percer la magie du cinéma, laisser les gens à leurs métiers obscurs…
Et pourtant, le chef opérateur, c’est lui qui fait la lumière du film ! Qui compose les plans, discute les mouvements (de caméra), parfait l’ambiance… Parfois je me demande si les gens ne savent pas parce qu’ils ne s’intéressent à rien. Ou tous à la même chose. C’est sûr, c’est pas à la télé qu’on va nous expliquer ce que fait le chef op’ sur un film…

C’est vrai, mon ton est amer, d’aucuns diront prétentieux. Tant pis. L’autre jour, j’étais à la Fnac pour trouver une K7 nettoyante pour caméra mini-DV… Du coup, j’ai jeté un oeil sur les DVD… et là mon duvet de se hérisser… Où sont passés les DVD à 9,99 euros ? Les prix minimums sont à 12, voire 15. Mais bien sûr : bientôt Noël, on va quand même pas perdre l’opportunité d’entuber les con-sommateurs ! Qui, soit dit en passant, ont toujours le choix de se laisser avoir ou pas… Et voilà, la boucle est bouclée, on en revient toujours au même point : l’analyse, le sens critique… et la réactivité.

En matière d’écologie, c’est comme le reste. Moins on s’interroge, plus on est sûr d’éviter de se remettre en question et on peut continuer à faire l’autruche en taxant ceux qui se bougent de fascistes verts. Et pendant ce temps, la France se classe au 43e rang mondial de la liberté de la presse dans un silence absolu*. Même les Etats-Unis sont 20e ! Seule l’Italie est après nous en Europe : à croire que Sarko a la Berlu. Et qu’il y a (presque) plus de médias pour nous éclairer.

Parce que le coup de la grenouille, moi, j’ai pas envie de le vivre. Mais si, vous savez : l’histoire de la grenouille qu’on jette dans l’eau bouillante et qui a le réflexe de s’échapper. Alors que quand on augmente la température doucement, elle s’endort et se laisse ébouillanter… Ben voui. Je pense que je n’ai pas besoin de vous décoder la métaphore ! Voilà le genre d’histoire qu’un bon chef op saurait sûrement mettre en valeur. Alors quand on se prétend réalisateur de sa vie, la première des choses, c’est de réfléchir au scénario… et de se rendre compte que c’est nous qui l’écrivons, jour après jour.

Ceci dit, comme tout propos se relativise, voici une petite blague qui se raconte dans le milieu audiovisuel : quelle est la différence entre un chef op’ et Dieu ? C’est que Dieu ne se prend pas pour un chef op’.
A méditer… ou pas. 🙂

* Source Reporters sans frontières, classement mondial

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Merdier total


http://www.photochris.com

Alberta… Ca pourrait être un joli prénom : des consonances hispaniques en même temps qu’un aspect un peu « vieille France »… Et pourtant, elle est salie, harcelée, violée, Alberta… Alberta ?
C’est le nom de cette région du Nord-canadien, investie notamment par Total pour exploiter ses sables bitumeux… C’est-à-dire mettre en oeuvre la « façon la plus chère, la plus sale et la plus énergivore de produire du pétrole », comme le dit Greenpeace. Enfin, quand je dis « mettre en oeuvre »… En fait d’oeuvre, il s’agit plutôt d’un saccage. D’un concentré de ce qu’on peut faire de pire en matière écologique aujourd’hui.

En effet : ce bitume est « très visqueux et lourd, aggloméré avec du sable ou du schiste » et ne peut être retiré en surface dans des mines à ciel ouvert que pour 20 % de la quantité.
Pour extraire les 80 % restant, de l’eau et du gaz sont tour à tour nécessaires pour fluidifier et pomper le bitume. En somme, « pour produire un baril de pétrole, il faut deux tonnes de sables bitumineux, plus de cinq barils d’eau et l’équivalent en gaz naturel de la consommation d’un foyer pendant une journée et demi. En bref, la production d’un baril de sables bitumineux est trois à cinq fois plus émettrice en gaz à effet de serre qu’un baril de pétrole conventionnel ». Notons aussi que pour les exploitations de surface, eh bien, il faut ratiboiser le terrain, c’est-à-dire déforester à tour de bras…

Et Total de dire qu’ils attendent « les règles fixées par l’Etat pour opérer dans le respect de l’environnement » ! Et d’ajouter qu’ils n’en sont qu’aux enchères sur les terrains (Canadiens) et à l’étude… alors que le gisement de Surmount est déjà en (co)production avec d’autres grands groupes. Décidément, l’illusion est totale !

Et Ottawa semble tarder à réagir, et le silence est généralisé sur cet enjeu de taille. Pas une ligne dans les médias, à part Libé en octobre, cherchez la faille !

Et pendant ce temps… Total compense, Total amasse : un coup d’oeil sur les chiffres du dernier trimestre 2009 ? Les pauvres, ils font -54 % par rapport au 3e trimestre 2008 ! Mais quand même 14 % de mieux qu’au 2e trimestre 2009… Ah, nous voilà soulagés ! Il est vrai que cela représente la bagatelle de 2,7 milliards de dollars pour le résultat net ajusté. Alors quand on sait que l’exploitation des couches bitumeuses, en raison de la technologie (et de l’énergie !) nécessaires augmenteront encore le prix du baril… On se dit que ceci explique peut-être cela…

Sources : dossier de Greenpeace « Total invente la destruction durable »

article de Libération du 10 octobre 2009 « Greenpeace met son grain de sable »

et les Résultats du 3e trimestre 2009 de Total

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Verte semence…

Il en va des bruits qui courent comme des recettes de grand-mère : certains sont précieux, d’autres plus indigestes. Ainsi, voilà déjà des années qu’on nous serine régulièrement, qu’on nous le dit, qu’on nous l’imprime : oui, le sperme contiendrait des tas de bonnes de choses, oui mesdames, avaler est dans votre intérêt.

De là à en faire un régime, certaines intoxiquées de la ligne et de la ligne imbécile dans les magazines, ne feront qu’un pas… Ou une passe, c’est selon. Passer mon tour ? Non, je veux juste éclaircir le propos.

Savoir que le sperme contient des vitamines (C et B12), des sels minéraux (calcium, magnésium, phosphore, potassium et zinc), et des sucres (fructose et sorbitol) est fort enrichissant, si j’ose dire. Ainsi, n’en faire qu’une gorgée peut suppléer les carences, par exemple en vitamine B12* ou en zinc…

C’est vrai que les huîtres (riches aussi en zinc) de la côte Ouest (française, hein) ont connu ces dernières années une décimation de leur population : fragilisées par les températures plus douces (dues au réchauffement climatique, eh oui), elles ont été plus sujettes à la maladie de l’huître, portée par le virus OSVH1, touchant aussi les naissains (les larves). On estime que 30 % de la future population d’huîtres est déjà morte… La situation est donc grave… mais pas désespérée, car les collectivités et les osréiculteurs se penchent sur la question.
Pour en revenir à nos moutons, ou plutôt à nos cochons, vin diou, elle serait donc nourrissante, la fellation !

Ceux qui prônent à tout va cet argument de but en blanc oublient quand même un détail : ça dépend de la santé du cheval, enfin du mâle. De mal en pis se porte la fertilité des spermatozoïdes et il est prouvé que cela est lié à la mauvaise alimentation, et notamment aux pesticides. D’autres éléments fragilisent la semence masculine, comme les ondes des portables portés bien près des parties. Partie prenante, moi ? Oui, pour du sperme bio ! 🙂

Tout ça est bien beau, mais pour conclure (c’est le cas de le dire), disons seulement que dans ce domaine-là, il n’est pas de régime ni d’habitude, l’important, c’est de faire comme on le sent !

*lien : le blog insolente0veggie (pas besoin d’être végétarien pour trouver ce blog drôle et bien fait !)

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Le concert de l’espoir

Hier avait lieu le concert de l’Ultimatum climatique, organisé essentiellement par Greenpeace. Tryo, Zazie, Bernard Lavilliers et Noah se sont succédés pour chanter leurs hymnes verts, engagés, ou simplement dénonciateurs des maux de notre société.

Karl Zéro orchestrait la soirée, et outre ses interventions, Fabrice Douel, journaliste de France Inter, a dressé le constat du climat. Il a fait le point sur la situation, rappelant qu’il était impératif de ne pas dépasser les 2 degrés d’augmentation de température et de limiter de 40 % les émissions de gaz à effet de serre d’ici 2020. C’est-à-dire après-demain. C’est-à-dire que c’est pas gagné. Mais qu’il faut y aller !

J’ai été émue d’entendre Zazie… Je l’avais jamais vue en « live »… Zazie au Zénith, Zazie au zénith… toujours.
Mais la vraie « star », pour les gens, c’était, semble-t-il, Noah. Il faut dire qu’il y a les vieux de la vieille qui l’ont aimé comme tennisman, et les tout jeunes qui l’aiment pour son look world cool et ses chansons. Au milieu, les trentenaires (comme moi…), se souviennent du tennisman – ah, la coupe Davis de 1996 (la seule que j’ai jamais regardée), Noah, Forget and Co dansant « Saga Africa » sur le stade ! -, mais ont une certaine affection pour le chanteur aussi, même si c’est pas ce que j’écoute chez moi. Lavilliers, lui, a pas mal la classe. Et de bons zicos. Et puis il y a Tryo… Leurs chansons à trois que le public reprend d’une seule voix… Ca fait plaisir !

Le concert était donc très bon enfant (et pourtant, la salle était bien remplie) : mélange de gens et de genres, d’âges, de sages et de moins sages. Tous ceux qui étaient présents sont susceptibles de porter la bonne parole, alors on croise les doigts. Il faut signer l’appel, franchement, et pas du bout des doigts. Il faut aussi prendre les choses en mains, pas demain, tout de suite. Agir au quotidien, tous, chacun à son niveau, oeuvrer pour un monde meilleur…

Et pour que le réchauffement ne se fasse que dans nos coeurs… Oui, bon je sais… J’ai hésité à la mettre, celle-là. Parfois, c’est dur de conclure ! Alors vous me la passerez pour cette fois. 🙂

Signez l’Ultimatum climatique

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Changement climatique et pipole… éthique ou toc ?

Avant toute chose, ne me faites pas dire ce que je ne veux pas dire : oui, quand on en est à un stade où (presque) tous les moyens sont bons pour mobiliser, favoriser l’action, avoir recours à l’image, ou plutôt à l’image de certains, se défend.

Ainsi faon, faon, faon, les protecteurs des animaux, des espèces en voie de disparition. Ainsi fânent, fânent, fânent certaines plantes, laissant un trou dans l’écosystème. Ainsi fans, fans, fans, les vedettes s’y mettent.

La voici, cette vidéo où les pipoles nous encouragent à signer l’appel contre le réchauffement climatique pour que les politiques se bougent. Enfin, quand je dis « pipole »… C’est clair que Zazie, Tryo, Noah, Mickey 3Dn Keny Arkana (pas tous dans la vidéo, cherchez pas !) chantent depuis longtemps déjà pour sensibiliser, faire prendre conscience. Et une bonne partie de ceux-là chanteront au concert de l’Ultimatum Climatique le 22 novembre au Zénith.

Mais que dire de Charles Berling ? De Mélanie Laurent ? Quelle est leur légimité à nous encourager ? Pourquoi leur parole aurait-elle plus de valeur que celle de Jean-Marie Pelt, Marie-Monique Robin ou Christian Vélot (respectivement botaniste-écologiste, journaliste (ayant réalisé ‘Le monde selon Monsanto’) et scientifique, lanceur d’alerte sur les OGM) ? Ou que celle de monsieur tout le monde, finalement ?

Je ne comprends pas pourquoi on accorde plus de crédit à des gens simplement parce qu’ils sont « connus ». Quand je dis « je ne comprends pas »… Je comprends bien que c’est ce que véhicule notre société médiatique, c’est clair. Mais que les associations, ONG et autres structures organisatrices de l’Ultimatum Climatique jouent ce jeu-là m’interroge un peu. Bien évidemment, leurs actions ne se limitent pas à ça, c’est pourquoi je ne fais qu’émettre un avis de réserve.

Sans réserve, regardez aussi ce court-métrage sur la rareté de l’eau : « Et pour quelques gouttes de plus » de Jérôme Genevray et Camille Hédouin, et puis au-delà des vidéos : allez plus loin que la superficie, soulevez la croûte, avant que la croûte terrestre ne se soulève…

Bou-gez-vous !

Signez l’Ultimatum climatique

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Les enfants méchants : bonne chance !



envoyé par lesenfantsmechants.

« Ce qu’il ne faut pas dire à un acteur qui va entrer en scène »… J’en sais quelque chose ! 🙂

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Un mur, des murmures…

Il y a vingt ans, la chute du Mur de Berlin marquait la fin de la Guerre Froide et promettait une réunification mondiale, ainsi que l’avènement d’un nouveau régime international basé sur la paix et la cohabitation… Il y a vingt ans… 20 temps plus tard, la valse des pantins continue, les lobbys pétroliers dirigent le monde… Et des murs s’érigent encore, séparant sans cesse, les peuples, les Etats, les continents, les hémisphères…

Une vieille dame que j’ai fréquentée me disait : « On arrive en Novembre. Oh là, novembre, c’est le mur, comme disait ma mère… » Le mur de l’obscurité et des premiers froids, c’est comme ça qu’elle le voyait. Pourtant la nuit, on peut voir les étoiles… Et dans le froid, on peut trouver de la chaleur humaine.

A propos de chaleur, la conférence de Copenhague sur le climat approche à grands pas, comme le père Noël, mais risque de ne pas de nous faire de cadeau. C’est pourquoi, il faut donner de la voix, signer la pétition et répondre aux actions de l' »Ultimatum climatique ». Et continuer à créer autre chose. Un monde meilleur, plus en accord avec la nature, sans qui nous ne pourrons pas continuer.

Pour ne pas aller dans le mur, il faut croire à la lumière, celle qui nous guide. Intérieurement. Pour que les murs continuent à tomber…
Et il fera moins froid. Et Novembre sera moins pesant. Et l’avenir sera possible. Ecoutez les murmures !

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Les enfants méchants au spectacle, suite

Un autre épisode de « Les enfants méchants » auquel j’ai participé, toujours sur le thème du spectacle, cette fois en réponse à la question : « Que ne faut-il pas dire à un comédien qui va entrer en scène ? »… et c’est toujours diffusé en première page de Sortir à tous prix !

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