Articles de l'année 2012

Les pôles ont bon dos


les pôles ont bon dos… les ours polaires aussi !
Photo : Greenpeace

Les grands groupes pétroliers n’ont de cesse de vouloir forer sous l’Arctique et en Antarctique, c’est le sanctuaire de poissons qui fait baver ceux qui aimeraient y pêcher tranquille. Ben voyons, les gars, servez-vous surtout, n’hésitez pas ! Après tout, ce n’est pas comme si la Terre était à tout le monde…

Des groupes pétroliers complètement à l’ouest
« Du pétrole sur le Groenland, ce serait un désastre », même le PDG de Total le dit !
Et dans la foulée, la compagnie russe Gazprom a différé, pour des raisons de sécurité, le lancement de la production de pétrole du champ de Prirazlomnoye, premier champ pétrolier offshore de l’Arctique russe. Et Shell d’annoncer qu’ils repoussaient à 2013 leur projet de forage dans l’Arctique sous prétexte qu’une de leurs structures, conçue pour intervenir en cas de déversement pétrolier, serait endommagée.
Et pourtant ces groupes n’ont eu de cesse de répéter qu’ils savaient ce qu’ils faisaient… on voit qu’on peut leur faire confiance !

Le pôle Nord dans la ligne de mire
Report donc mais abandon apparemment pas. Et Shell a quand même intenté un procès à Greenpeace pour faire faire silence à l’ONG qui avait manifesté dans ses locaux en France et dans des stations essence aux Pays-Bas lors d’une journée d’action.
Motif : faire interdire à l’avance les manifestations. Mais le jugement rendu le 5 octobre garantit la liberté d’opinion de l’ONG, même s’il limite un peu les actions futures avec des conditions restrictives. Ainsi le blocage la prise d’essence ne pourra pas excéder une heure et dans des endroits non accessibles au public, comme les bureaux de Shell, les actions ne pourront durer plus de deux heures… ça va, ça laisse quand même le temps de défiler en ours polaire. Et ça sonne absurde, ces précisions, parce que c’est rare que Greenpeace fasse exactement deux fois la même action.

Le pôle Nord sens dessus dessous ?
C’est ce qui se profile inexorablement car d’autres groupes sont sur les rangs. BP, ExxonMobil et Eni, ne comptent pas lâcher leur morceau de pôle. Le pôle, c’est tendre, et ça fond, pas sous la dent, mais sous le coup du réchauffement, quelle aubaine !
Et puis tant qu’on y est, la fonte des glaces devrait permettre d’aller pêcher plus facilement. Ben oui, sauvons les phoques et les animaux qui sans leur glace ne sauront de toute façon pas quoi faire…
Pour un peu, les grands groupes passeraient pour des bienfaiteurs de l’humanité, pour les sauveurs du pétrole et de l’intérêt général.

Le pôle Sud à l’envers
Et si on allait pêcher plus au Sud ? Là-bas, la faune marine est une des derniers préservées ? Voilà une belle solution à la surpêche !
C’est en tout cas ce que pensent la Russie, la Corée du Sud et quelques autres pays qui menacent de voter contre le projet de sanctuaire porté par l’Australie, la France et l’Union européenne. La conférence, ouverte officiellement mardi à Hobart (île australienne de Tasmanie), a pour thème la création d’un système représentatif de zones de protection marine dans l’océan Austral.
Pour le coup, c’est le beau Leonardo qui se colle à la cause et parraine une pétition sur Avaaz pour sauver l’Antarctique.
Je ne sais plus que penser des pétitions car d’un côté, c’est un peu facile et ça donne bonne conscience, mais de l’autre, quand elles sont portées par des association sérieuses, elles peuvent avoir un réel impact, comme ce fut le cas de celle contre les OGM en Europe (même si depuis la lutte continue…).
A vous de voir !

Ce qui est sûr, c’est que si on se laisse désosser les pôles, nul ne sait où cela va s’arrêter…

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Les moissons du futur : cultivez-vous !

Les moissons du futur, dernier opus documentaire de Marie-Monique Robin diffusé hier soir sur Arte, ouvre la voix à l’agroécologie et ça fait du bien, de voir ainsi présentées concrètement des solutions d’avenir pour notre agriculture.
Là où Coline Serreau avait tracé l’esquisse dans Solutions locales pour un désordre global, Marie-Monique Robin plante les graines de savoir et fait germer les possibles.
Tour d’horizon en guise d’avant-goût.

Coloca-terre
C’est un fait : coexistent aujourd’hui sur la planète deux manières de cultiver la terre, deux manières de voir les choses.
D’abord l’agro-industrie, modèle prédominant qui laboure les sols et pratique la monoculture à grands renforts de produits chimiques, jugés nécessaires pour éliminer les parasites et mauvaises herbes.
Mais qui fragilise et tue, et les sols et les gens, on commence à le savoir maintenant.

Ensuite, le modèle agroécologique ou biologique, qui mise sur la complémentarité des cultures pour faire pousser des plantes sans adjuvants chimiques et rendre les cultures résistantes aux intempéries.

Question de culture

Dans le deuxième cas, le sol est riche d’humus et de vie, et les plantations vertes et belles.
C’est d’ailleurs frappant de voir dans le film la différence entre la plantation mexicaine de maïs, verte et foisonnante, cultivée sous le régime de la Milpa, et celle, transgénique, triste et sèche de cet Américain, qui déplore lui-même l’usage toujours croissant de pesticides pour endiguer les problèmes.
Problèmes ? Dans leurs cultures harmonieuses, les Mexicains n’en ont juste pas !

Cultivateur en son pays
Croiser la culture de plantes complémentaires et miser sur l’interaction entre plantes, cultivateurs et animaux permet d’éloigner les parasites, dompter les mauvaises herbes et stoquer dans le sol ce dont la plante a besoin.
Et ce modèle est efficace partout, à condition de l’adapter aux circonstances et aux impératifs locaux. Etudier le terrain et déterminer comment faire pousser au mieux les cultures grâce à la synergie des plantes, cela n’a rien de vieux ni de dépassé. C’est une science et ça s’appelle l’agroécologie !
Autre exemple en Afrique, au Malawi, où l’arbre Gliricidia permet de faire pousser le maïs. « Aux arbres, citoyens ! », devrait donc être notre seul cri de guerre.

Cultivons, nous !
Et, à l’instar de ce cultivateur japonais, il faut redonner à l’agriculture un visage humain et de partage.
Il fut parmi les premiers à faire partie des teikeis, ancêtres des AMAP impulsées dans les années 70 par des mères de familles japonaises soucieuses de donner à leurs enfants des produits sans pesticides. Et demandeuses de lien entre le paysan et le consommateur.
Aujourd’hui, l’agriculteur japonais a poussé loin son modèle d’agroécologie autonome et parvient même à être indépendant énergétiquement en recyclant en méthane les excréments animaux et humains et en filtrant les huiles végétales obtenues sur la ferme. Il ne manque pas d’ailleurs de faire allusion à Fukushima et aux perspectives d’avenir incertaines en matière énergétique…

Les citoyens vont ensuite sur son terrain mettre la main à la pâte et aider à planter le riz.
Et on sait, et on sent, que l’avenir est là, dans ce concentré d’existence et d’autonomie, cultivée et partagée…

Reste que pour étendre le modèle, il faut de réelles décisions au niveau politique, donc restons mobilisés et faisons valoir nos choix !

Et d’abord en passant le mot sur le film :

A voir pendant 7 jours sur Arte+7 ! …et peut-être en projection près de chez vous.

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Mon one woman show écolo à Genève ce samedi 13

Mon spectacle sera au festival Tendances de Genève (Chêne-Bougeries) ce week-end !

Il sera donc donné devant des Suisses de petite taille (des petits Suisses)… et des grands aussi, évidemment !

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OGM, Oh j’aime encore moins !


L’affiche de France Nature Environnement qui avait fait du bruit..
maintenant, le recul on l’a… et ce n’est pas triste !

Les rats sur le grill
L’étude de Gilles-Eric Séralini révélée le 20 septembre a remis les OGM sur la sellette en montrant leur impact sur la santé de 200 rats qui ont développé des cancers des seins, du foie et des reins.
Et franchement, ce n’est pas beau à voir… pour prouver la nocivité des OGM, c’est même rat-dical !

Les chercheurs sur le grill
Le professeur Séralini et d’autres chercheurs (comme la chercheuse italienne Manuela Malatesta) et lanceurs d’alerte (comme notre national Christian Vélot) sur les OGM ont déjà payé le prix fort pour oser s’attaquer au produit phare de Monsanto : diffamation, menace, perte de crédits de recherche, de labo, etc.
C’est pourquoi le Pr Séralini a décidé de mener ces nouvelles recherches en catimini pendant deux ans… tout de même soutenu par le CRIIGEN (présidé par Corinne Lepage).
Après la recherche privée, la recherche en privé !

Le débat sur le grill
Le débat fait rage et des pseudos scientifiques à la solde des multinationales lui reprochent la variété de rats choisis (pourtant la même que ceux utilisés par Monsanto pour une précédente étude) ou le nombre de spécimens (pourtant bien supérieurs aux 30 rats utilisés par BASF pour autoriser la patate OGM sur le marché et aux 80 rats de l’étude Monsanto de 1996) pour tenter de casser la validité de son étude.

Mais dans l’émission du 7/9 du 22 septembre sur France Inter, Marie-Monique Robin cite la conclusion de l’étude de 1996 qui avait permis d’autoriser le soja OGM sur le marché, qui concluait rapidement sur « la coloration foncée du foie des rats » qui ne posait pas de problème… Petite coloration foncée qui devient juste un cancer quand on pousse l’expérience de trois mois à deux ans ! Si ça, c’est pas de la mauvaise foi !!

Les OGM, enfin sur le grill ?
Ces arguments fallacieux n’empêche pas que l’étude ait un retentissement conséquent sur l’opinion publique qui demande à en savoir plus.
L’AFSSA au niveau français et l’EFSA au niveau européen (agences pour la sécurité alimentaire) ont été saisies pour… étudier l’étude (!).
Selon les résultats, le premier Ministre pourrait défendre au niveau européen le fait d’interdire les OGM concernés.

Reste à voir par quels « scientifiques » sera examinée l’étude… et si l’on parvient à étendre l’interdiction à TOUS les OGM !
Restons mobilisés pour dire que non, les OGM ne passeront pas !

 

Pour étayer ces propos, il y a la sortie du nouveau film de Jean-Paul Jaud Tous cobayes, qui parle notamment de l’étude de Séralini (et du nucléaire…).

Et le documentaire de Marie-Monique Robin Les moissons du futur, le 16 octobre sur Arte, apporte des pistes pour nourrir le monde durablement !

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En résidence théâtrale…

… pour la création d’un nouveau spectacle, je ne pourrai écrire sur ce blog pendant quelque temps !

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Et vous, vous choisissez quoi ?

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Donnez votre avis sur l’agriculture européenne !


Photo : www.planetmattersandmore.com

Une fois n’est pas coutume, alors que le Parlement européen s’apprête à revoir la PAC (Politique Agricole Commune) on nous demande notre avis… Je ne sais pas ce qu’il sera fait de ce formulaire, mais enfin le remplir… ça ne mange pas de pain !

…surtout si c’est l’occasion de faire valoir que nous voulons enfin une agriculture qui respecte l’environnement et les hommes…

Alors, à vos clics, prêts… exprimez !

Accès au formulaire

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Comment on se pique au peak oil…

« C’est pas pour tout de suite, c’est pour demain, c’était hier déjà »…
Les théories sur le peak oil, le pic où les réserves de pétrole atteindraient leur apogée avant de redescendre inexorablement, ne s’accordent pas sur la date de cet événement… mais ce qui est sûr, c’est qu’il arrive, et faire l’autruche n’y changera rien !

Comme les Shadoks, on ne sait plus où on ne sait plus comment, mais on pompe !
Dans les sables bitumeux, profond sous le Brésil, sous le Pôle Nord… les capacités dans les nappes existantes s’épuisent déjà alors on envisage de forer partout et n’importe où, pourvu qu’on tienne le cap… ou qu’on fasse semblant de le tenir, car même les dirigeants des multinationales pétrolières reconnaissent qu’on s’approche du peak oil et qu’ils ne savent pas comment ils tireront l’énergie nécessaire à faire tourner notre société avide… à vide, elle pourrait donc bien finir par tourner.

Comme les géants, on a les yeux plus gros que le ventre et on dévore notre garde-manger annuel… en 234 jours !
L’humanité a consommé toutes les ressources naturelles que la Terre peut produire en un an en deux tiers d’année. Nous avons atteint hier le « Global Overshoot Day », le « jour du dépassement »… soit trente-six jours plus tôt qu’en 2011.
Même si on n’était déjà pas disciplinés, en 2005, la limite a été atteinte un 20 octobre et en 2000 un 1er novembre. En même temps que le jour des morts, au moins on s’y retrouvait…

Comme l’autruche de Téléchat, on se cache la tête dans un trou pour ne pas voir !
Et on consomme, on consomme… pour oublier. Que nous sommes des cons en sommation.
Que l’avenir n’appartient qu’à ceux qui le cultivent, et pas à coup de produits chimiques qui stérilisent la Terre et promettent de réduire encore les capacités de production. Que les poissons ont besoin de temps pour se reproduire et se développer. Et qu’il en va ainsi pour toutes les ressources vivantes de la planète.

Et si on faisait plutôt comme Candide, en cultivant notre jardin ?
A la fin du bouquin de Voltaire, après avoir parcouru bien des kilomètres et vécu-vaincu bien des mésaventures, Candide, qui a appris le bon sens, comprend que la meilleure façon de changer les choses est de cultiver soi-même jardin potager et jardin intérieur.

Ou comment mettre la main à la pâte… c’est peu mais c’est beaucoup.

(et ça, ce n’est même pas une devise Shadok… plutôt une devise Charlotte !)

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Nus et culottés : une émission au poil


cliquez sur la photo pour voir le teaser

Une fois de plus Bonne Pioche porte bien son nom car après « J’irai dormir chez vous » de et avec Antoine de Maximy, voici sur France 5 une jeune émission qui fait mouche avec deux jeunes hommes loin de faire moche.
Leur leitmotiv ? « Rien ne sert de courir, il faut partir à poil ».
Tout un programme
… idéal pour un article sur La touffe verte !

Nus comme Adam
L’idée est aussi simple que culottée : il s’agit pour les deux compères de partir en pleine nature de rien pour réaliser de l’autre côté d’une frontière un rêve commun.
Ainsi, nus comme des vers au départ et vêtus de leurs seules caméras astucieusement rangées dans un baluchon et armés d’un seul couteau, ils misent sur les rencontres pour parvenir à leurs fins.
Et c’est vrai qu’à les voir nus dans une caverne, galérant pour faire du feu à partir de bouts de bois, on sent ce que veut dire retour aux sources…

Tranquilles comme Baptiste
Et comme Saint-Baptiste vêtu d’un vêtement fait de poils de chameau et qui se nourrissait de sauterelles et de miel sauvage, les deux amis se culottent de ce qu’ils trouvent, pagnes végétaux et autres chutes de textiles.
Ensuite, ils se dirigent vers un village et glanent de quoi se vêtir, se loger, se nourrir, aussi bien le corps que l’esprit.
Car ces deux-là ont un grand coeur et c’est là le coeur de l’émission : par leur spontanéité et leur naturel, ils rencontrent des gens prêts à leur donner un coup de pouce contre un coup de main.

Beaux comme Jésus
Pour créer l’échange, ils troquent aussi ce qu’ils ont cueilli ou reçu au long de la route, et confectionnent des cadeaux hand made.
Vous l’aurez compris, on est loin du Made in China, ici c’est plutôt made in love and peace.
La beauté, ces deux petits gars l’ont en eux et par résonance ils attirent d’autres belles personnes.
Qu’ils soient simples, complexes, voire complexés, ils deviennent toujours attachants, les gens avec qui ils partagent un bout de table, un bout de route, un brin d’essentiel, un concentré d’existence.
Non, vraiment, ces deux-là sont charmants.

Revenons à nos Mouton
C’est donc avec grand plaisir qu’on embarque avec eux pour leurs Odyssées modernes (six en tout) : partir d’une plage de la baie de Somme pour faire du tandem en Hollande, d’une forêt pour aller faire du parapente en Corse, ou encore d’un château dans les bois pour aller boire le thé dans celui d’un Lord en Angleterre,…
J’ai particulièrement aimé cette aventure anglaise, dans laquelle plus que jamais on perçoit la force de l’intention qui permet à Nans et Mouts d’aller au bout, quelles que soient les voies prises (et les surprises !).
Nans Thomassey et Guillaume Mouton ont pris la première à droite après leur formation d’ingénieur (dont vient sûrement « Mouts », le surnom de Guillaume) pour voyager autrement et montrer que c’est possible : on les en remercie du fond du coeur !

Puisse chacun trouver ainsi son vrai talent et cultiver avec autant de naturel et d’humour l’humanisme écolo…

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Nuits des étoiles : même après l’heure, c’est encore l’heure !


Photo : www.astrosurf.com

Voici ce qu’on peut lire : « Du vendredi 10 août au dimanche 12 vers 1h30, ce sera la 22e nuit des étoiles. »
Eclaircissements…

La fameuse Nuit des étoiles
Créée en 1991 à l’initiative de plusieurs astronomes dont Alain Cirou et Olivier Piednoël, qui faisait ainsi un pied de nez à Noël, la Nuit des étoiles a dans mon enfance beaucoup été associée à la drôle de trombine d’Hubert Reeves, sorte de papa Noël savant et pédagogue.
L’idée était d’associer une chaîne télé, en l’occurrence France 2, à cette Nuit d’août spéciale fêtée dans bien des clubs d’astronomie.

Les Perséides perçantes
Nous en sommes à la 22e édition, c’est bien que cette Nuit-là a quelque chose de magique.
Tous les ans à cette période entrent dans l’atmosphère terrestre les Perséides, minuscules gravillons, grains de poussières du sillage de la comète Swift-Tuttle à 210 000km/h…
Cela crée une trainée lumineuse facilement visible, une pluie d’étoile, baptisée aussi « larmes de Saint-Laurent »… ça, c’est parce que la mort dudit Saint remonterait au 10 août 258.
Mais la comète, elle, aurait commencé à essaimer des particules il y a environ 60 000 ans déjà ! C’est dire si notre condition humaine est relative…

Les mille et une nuits
Si on focalise depuis seulement 22 ans médiatiquement sur une ou quelques nuits d’août, observer les étoiles, c’est évidemment toute l’année qu’il faut y penser ! Et les ciels d’étés sont particulièrement favorables, pas seulement les nuits désignées.
Quand on pense qu’une étoile, c’est potentiellement un soleil qui brille entouré de planètes, ça donne la dimension de notre Univers…
Se perdre dans la voûte étoilée, c’est un voyage gratuit ! Enroulée dans une couverture sur un transat ou simplement debout ou assise, la tête dans le ciel, j’en ai déjà vu souvent, des étoiles filantes.

Les étoiles filantes filent la patate
Si ces étoiles filantes ne sont pas des étoiles mais des météores, des débris abandonnés par les comètes qui voyagent dans le système solaire, il n’en reste pas moins qu’à l’oeil nu une étoile avec une queue lumineuse, ça porte bien ce nom !
Et par un curieux effet de perspective, les essaims météoritiques semblent tous provenir du même point du ciel. Ce point imaginaire est appelé radian.
Ca veut dire que quand vous regardez, radieux, une étoile filante passer dans un sens, celles que vous verrez ensuite iront peut-être dans le même… à moins que non parce qu’elles peuvent aussi provenir d’un autre essaim. Sacrées farceuses, on ne sait plus à quel essaim se vouer !

Mais ça vaut vraiment la peine de lever le nez, parole d’amateuse… ben oui, amatrice et mateuse d’étoiles filantes, ça donne amateuse.

En plus, la légende dit qu’on peut faire des voeux… Avis aux amateurs !

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