Articles de l'année 2009

Verte semence…

Il en va des bruits qui courent comme des recettes de grand-mère : certains sont précieux, d’autres plus indigestes. Ainsi, voilà déjà des années qu’on nous serine régulièrement, qu’on nous le dit, qu’on nous l’imprime : oui, le sperme contiendrait des tas de bonnes de choses, oui mesdames, avaler est dans votre intérêt.

De là à en faire un régime, certaines intoxiquées de la ligne et de la ligne imbécile dans les magazines, ne feront qu’un pas… Ou une passe, c’est selon. Passer mon tour ? Non, je veux juste éclaircir le propos.

Savoir que le sperme contient des vitamines (C et B12), des sels minéraux (calcium, magnésium, phosphore, potassium et zinc), et des sucres (fructose et sorbitol) est fort enrichissant, si j’ose dire. Ainsi, n’en faire qu’une gorgée peut suppléer les carences, par exemple en vitamine B12* ou en zinc…

C’est vrai que les huîtres (riches aussi en zinc) de la côte Ouest (française, hein) ont connu ces dernières années une décimation de leur population : fragilisées par les températures plus douces (dues au réchauffement climatique, eh oui), elles ont été plus sujettes à la maladie de l’huître, portée par le virus OSVH1, touchant aussi les naissains (les larves). On estime que 30 % de la future population d’huîtres est déjà morte… La situation est donc grave… mais pas désespérée, car les collectivités et les osréiculteurs se penchent sur la question.
Pour en revenir à nos moutons, ou plutôt à nos cochons, vin diou, elle serait donc nourrissante, la fellation !

Ceux qui prônent à tout va cet argument de but en blanc oublient quand même un détail : ça dépend de la santé du cheval, enfin du mâle. De mal en pis se porte la fertilité des spermatozoïdes et il est prouvé que cela est lié à la mauvaise alimentation, et notamment aux pesticides. D’autres éléments fragilisent la semence masculine, comme les ondes des portables portés bien près des parties. Partie prenante, moi ? Oui, pour du sperme bio ! 🙂

Tout ça est bien beau, mais pour conclure (c’est le cas de le dire), disons seulement que dans ce domaine-là, il n’est pas de régime ni d’habitude, l’important, c’est de faire comme on le sent !

*lien : le blog insolente0veggie (pas besoin d’être végétarien pour trouver ce blog drôle et bien fait !)

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Le concert de l’espoir

Hier avait lieu le concert de l’Ultimatum climatique, organisé essentiellement par Greenpeace. Tryo, Zazie, Bernard Lavilliers et Noah se sont succédés pour chanter leurs hymnes verts, engagés, ou simplement dénonciateurs des maux de notre société.

Karl Zéro orchestrait la soirée, et outre ses interventions, Fabrice Douel, journaliste de France Inter, a dressé le constat du climat. Il a fait le point sur la situation, rappelant qu’il était impératif de ne pas dépasser les 2 degrés d’augmentation de température et de limiter de 40 % les émissions de gaz à effet de serre d’ici 2020. C’est-à-dire après-demain. C’est-à-dire que c’est pas gagné. Mais qu’il faut y aller !

J’ai été émue d’entendre Zazie… Je l’avais jamais vue en « live »… Zazie au Zénith, Zazie au zénith… toujours.
Mais la vraie « star », pour les gens, c’était, semble-t-il, Noah. Il faut dire qu’il y a les vieux de la vieille qui l’ont aimé comme tennisman, et les tout jeunes qui l’aiment pour son look world cool et ses chansons. Au milieu, les trentenaires (comme moi…), se souviennent du tennisman – ah, la coupe Davis de 1996 (la seule que j’ai jamais regardée), Noah, Forget and Co dansant « Saga Africa » sur le stade ! -, mais ont une certaine affection pour le chanteur aussi, même si c’est pas ce que j’écoute chez moi. Lavilliers, lui, a pas mal la classe. Et de bons zicos. Et puis il y a Tryo… Leurs chansons à trois que le public reprend d’une seule voix… Ca fait plaisir !

Le concert était donc très bon enfant (et pourtant, la salle était bien remplie) : mélange de gens et de genres, d’âges, de sages et de moins sages. Tous ceux qui étaient présents sont susceptibles de porter la bonne parole, alors on croise les doigts. Il faut signer l’appel, franchement, et pas du bout des doigts. Il faut aussi prendre les choses en mains, pas demain, tout de suite. Agir au quotidien, tous, chacun à son niveau, oeuvrer pour un monde meilleur…

Et pour que le réchauffement ne se fasse que dans nos coeurs… Oui, bon je sais… J’ai hésité à la mettre, celle-là. Parfois, c’est dur de conclure ! Alors vous me la passerez pour cette fois. 🙂

Signez l’Ultimatum climatique

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Changement climatique et pipole… éthique ou toc ?

Avant toute chose, ne me faites pas dire ce que je ne veux pas dire : oui, quand on en est à un stade où (presque) tous les moyens sont bons pour mobiliser, favoriser l’action, avoir recours à l’image, ou plutôt à l’image de certains, se défend.

Ainsi faon, faon, faon, les protecteurs des animaux, des espèces en voie de disparition. Ainsi fânent, fânent, fânent certaines plantes, laissant un trou dans l’écosystème. Ainsi fans, fans, fans, les vedettes s’y mettent.

La voici, cette vidéo où les pipoles nous encouragent à signer l’appel contre le réchauffement climatique pour que les politiques se bougent. Enfin, quand je dis « pipole »… C’est clair que Zazie, Tryo, Noah, Mickey 3Dn Keny Arkana (pas tous dans la vidéo, cherchez pas !) chantent depuis longtemps déjà pour sensibiliser, faire prendre conscience. Et une bonne partie de ceux-là chanteront au concert de l’Ultimatum Climatique le 22 novembre au Zénith.

Mais que dire de Charles Berling ? De Mélanie Laurent ? Quelle est leur légimité à nous encourager ? Pourquoi leur parole aurait-elle plus de valeur que celle de Jean-Marie Pelt, Marie-Monique Robin ou Christian Vélot (respectivement botaniste-écologiste, journaliste (ayant réalisé ‘Le monde selon Monsanto’) et scientifique, lanceur d’alerte sur les OGM) ? Ou que celle de monsieur tout le monde, finalement ?

Je ne comprends pas pourquoi on accorde plus de crédit à des gens simplement parce qu’ils sont « connus ». Quand je dis « je ne comprends pas »… Je comprends bien que c’est ce que véhicule notre société médiatique, c’est clair. Mais que les associations, ONG et autres structures organisatrices de l’Ultimatum Climatique jouent ce jeu-là m’interroge un peu. Bien évidemment, leurs actions ne se limitent pas à ça, c’est pourquoi je ne fais qu’émettre un avis de réserve.

Sans réserve, regardez aussi ce court-métrage sur la rareté de l’eau : « Et pour quelques gouttes de plus » de Jérôme Genevray et Camille Hédouin, et puis au-delà des vidéos : allez plus loin que la superficie, soulevez la croûte, avant que la croûte terrestre ne se soulève…

Bou-gez-vous !

Signez l’Ultimatum climatique

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Les enfants méchants : bonne chance !



envoyé par lesenfantsmechants.

« Ce qu’il ne faut pas dire à un acteur qui va entrer en scène »… J’en sais quelque chose ! 🙂

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Un mur, des murmures…

Il y a vingt ans, la chute du Mur de Berlin marquait la fin de la Guerre Froide et promettait une réunification mondiale, ainsi que l’avènement d’un nouveau régime international basé sur la paix et la cohabitation… Il y a vingt ans… 20 temps plus tard, la valse des pantins continue, les lobbys pétroliers dirigent le monde… Et des murs s’érigent encore, séparant sans cesse, les peuples, les Etats, les continents, les hémisphères…

Une vieille dame que j’ai fréquentée me disait : « On arrive en Novembre. Oh là, novembre, c’est le mur, comme disait ma mère… » Le mur de l’obscurité et des premiers froids, c’est comme ça qu’elle le voyait. Pourtant la nuit, on peut voir les étoiles… Et dans le froid, on peut trouver de la chaleur humaine.

A propos de chaleur, la conférence de Copenhague sur le climat approche à grands pas, comme le père Noël, mais risque de ne pas de nous faire de cadeau. C’est pourquoi, il faut donner de la voix, signer la pétition et répondre aux actions de l' »Ultimatum climatique ». Et continuer à créer autre chose. Un monde meilleur, plus en accord avec la nature, sans qui nous ne pourrons pas continuer.

Pour ne pas aller dans le mur, il faut croire à la lumière, celle qui nous guide. Intérieurement. Pour que les murs continuent à tomber…
Et il fera moins froid. Et Novembre sera moins pesant. Et l’avenir sera possible. Ecoutez les murmures !

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Les enfants méchants au spectacle, suite

Un autre épisode de « Les enfants méchants » auquel j’ai participé, toujours sur le thème du spectacle, cette fois en réponse à la question : « Que ne faut-il pas dire à un comédien qui va entrer en scène ? »… et c’est toujours diffusé en première page de Sortir à tous prix !

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Pour le linge, on en pince !


photo celinecoyac

Aux Etats-Unis, des citoyens sont en pleine guerre du linge. L’objet ? Pouvoir étendre leurs culottes, pantalons et autres chaussettes dehors.
Car il se trouve que dans certains Etats, cela est interdit. Jugé « polluant visuellement », le linge agité par le vent pourrait déprécier la valeur de certains quartiers résidentiels… Ciel, quelle horreur ! Mais si cet argument vous paraît extrême, sachez qu’en France, c’est pour cette même raison que des règlements de copropriété bannissent le linge sur les balcons. Con ? Assurément.

Car si aux Etats-Unis, faire prendre à ses pantalons une partie de jambes à l’air, c’est tendance, c’est écolo… surtout, c’est économe ! Mais, on ne le dira jamais assez, bien souvent écologie et économie vont de pair et dans le sens du bon sens. En Floride, en Utah, dans le Colorado, le Vermont, le Maine et Hawaï, on peut désormais préférer le fil au sèche-linge électrique et faire ainsi des économies d’énergie et d’argent. Des demandes ont été déposées dans d’autres Etats : chronique d’un fil rouge de plus en plus suivi, ou le linge dans tous ses états…

Apparemment, certains enfants découvrent ainsi que la pince à linge ne sert pas qu’à fermer les paquets de chips ! Ne vous pincez pas, vous ne rêvez pas. Comme quoi rien n’est forcément évident…

source : Hélène Crié-Wiesner sur www.rue89.com

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Charlotte dans ‘Les enfants méchants’


J’ai participé à quelques épisodes de la série « Les enfants méchants »… En voici un, mis en avant sur la page d’accueil de Sortir à tous prix.

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Prix Pinocchio : quand on ment, y a pas de cadeau

C’est marrant, il y a trois chroniques, je choisissais un visuel de Pinocchio pour illustrer le mensonge de Monsanto, condamné sur le round-up.

Eh bien, Les amis de la terre, association de protection de l’homme de l’environnement, décerne chaque année les prix Pinocchio. Késaco ? Une façon de récompenser à l’envers les entreprises qui prétendent donner dans le vert… Alors qu’elles ne jouent que sur la communication et ne font pas de réelles démarches derrière.

Exemple ? EDF : ils font toute une méga-énorme campagne de pub verte, avec affichage en 4 par 3 dans le métro : quand il s’agit de comm’, rien n’est trop. Mais vous êtes au courant, vous, de ce qui se passe réellement avec le nucléaire ? Vous trouvez qu’on est informés, nous, citoyens, de ce qui se passe ou va se passer pour le démantèlement des centrales en fin de vie ? Car beaucoup atteignent leurs dates de fin programmée. Et le nucléaire, tout simplement, y a jamais moyen d’en faire un débat citoyen. Monopole et bouche cousue. C’est quand même super grave. Alors qu’EDF prétende nous laver le cerveau en subventionnant la Fondation Hulot et en montrant patte verte, ça passe assez mal.

Mais EDF n’a, bien sûr, pas le monopole des maux. Et Les amis de la Terre de vous proposer de voter pour ces prix Pinocchio, en expliquant pourquoi ils proposent telle ou telle société.
Seul regret ? Que quand on clique sur les gagnants de l’année dernière, les explications ne s’affichent plus. Pour cette année, vous pouvez encore voter. Résultat le 24 novembre…

pour voter, cliquez ici

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Les charlottes de Charlotte

Aujourd’hui, j’ai pris le thé chez une amie… qui, adorable, m’a donné de délicieuses figues de son jardin. Alors, j’ai eu envie de partager ici cette recette de charlotte, inspirée d’un livre, mais réaménagée à ma façon… façon Charlotte, quoi ! 🙂

Charlotte aux figues et à ‘lhuile d’olive version Charlotte

Ingrédients :

une dizaine de figues fraîches

1 cuiller à café de cannelle

romarin, thym
sel, poivre, …

huile d’olive

1 pain de mie en tranches

125 g de chèvre (ou brebis) frais

400 g de fromage blanc (ou frais)

Préchauffez le four à 190 degrés.

Rincez les figues. Taillez-les en croix pour les ouvrir à demi. Rangez-les dans un plat à four (ou une poêle), saupoudrez de cannelle, d’huile d’olive et de romarin. Faites rôtir 30 minutes.

Mélangez 125 g de chèvre (ou brebis) frais avec 100g de fromage blanc (ou frais). Assaisonnez à loisir (sel, poivre, muscade, thym, …).

Badigeonnez des tranches de pain de mie d’huile d’olive. Montez la charlotte : tapissez le fond et et les parois du moule avec le pain, puis remplissez de figues et de la préparation au fromage blanc, puis d’une couche de pain, puis de nouveau de figue et de préparation, avant de finir avec le pain. Faites cuire 45 minutes au four. Le pain doit être doré.

Démoulez et servez, par exemple avec de la salade et un filet d’huile d’olive.

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