Alerte à l’algue verte

En France aussi, ça sent l’algue*. Sur les plages bretonnes, c’est l’alerte.
Point de Pamela aux seins rebondis et redondants pourtant. Point de noyés d’ailleurs. Mais des sangliers. Morts.

Ca mord, tout le monde en parle, tout le monde y va de son avis : pour ou contre la responsabilité des algues vertes ?
Vers quoi on va, je n’en sais rien. Mais où on en est, ça je le sais.

En pleine confusion et même en pleine effusion des cons, si vous me permettez.
Car il suffit qu’un scandale éclate, autour d’une situation bien réelle, et on crie à « l’intégrisme » écologique.

Mais p…, les écolos n’inventent rien, un cheval et des chiens sont morts à cause des algues vertes et une bonne partie du littoral breton en pâtit !
Du pâté fait avec les cochons de ces élevages intensifs dont le nitrate dégazé est responsable de la prolifération de l’algue, je ne voudrais pas.

Et il est urgent de faire quelque chose, c’est un fait avéré.
Qu’un plan soit prévu pour « combattre efficacement les algues vertes notamment par un changement des pratiques agricoles » mais doive encore être validé avant d’être enfin mis en oeuvre, très bien.
– Même si j’aimerais bien savoir de quoi il en retourne exactement quant à ces « changements de pratique », tant on a du mal à manger et élever moins de viande, seule issue possible…-

Mais qu’on diabolise ceux qui veulent trancher concrètement, analyses à l’appui, sur la responsabilité de l’algue dans la mort de 36 sangliers depuis début juillet, pardon, ça me gonfle !
Ce n’est quand même pas une tare de vouloir savoir !

Et si de sombres rumeurs d’empoisonnement par le propriétaire de bois envahis par les-dits sangliers circulent, les analyses rendues le 1er août indiquent quand même une forte présence de taux d’hydrogène sulfuré (H2S) dans le corps des animaux.

Ce gaz toxique est dégagé par les algues en putréfaction.

Mais les taux relevés diffèrent d’un animal à l’autre, ce qui rend soi-disant impossible la con-clusion.

Heureusement que dans la série Pamela et David étaient plus rapides que ça pour sauver les noyés.
Sinon, y aurait eu des morts…

*voir article Touffe verte précédent « A Fukushima, ça sent l’algue« 

Article du Nouvel Obs
Article de Sud Ouest

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