Sur la piste du Marsu : déçue !

Je misais sur un film distrayant et rigolo, et j’avais lu que l’aspect écologique voulu par Franquin, le créateur de la BD, avait été respecté. « Que du bonheur en perspective, houba ! », me suis-je donc dit.

Un humour marsupiau

Eh bien, l’humour absurdo-décalo-comique des Nuls et de Chabat dans « La cité de la peur », « Didier », « Namstérix et Cléopâtre », s’est édulcoré ici en humour pour enfants, et encore de 6 à 7 ans !
Jamel m’a arrachée quelques sourires avec sa désinvolture naturelle mais dans l’ensemble je ne me suis pas vraiment poilée.

Un humour à poil
Restent quand même les séquences avec le marsu, plutôt bien faites.
Mais en termes d’humour à poil, je passerai sur la séquence un peu consternante du chien qui s’excite sur l’oreille de Jamel, pour ne retenir que le meilleur : Lambert Wilson déshabillé en Céline Dion ! Vêtu d’une micro-robe à paillettes et d’une perruque, il se donne et se déhanche dans une prestation à la fois drôle et saisissante… il a même un côté Mercury que je ne lui aurais pas soupçonné.
Pour moi, le pompon, c’est lui !

Une aventure tirée par la queue
Pour l’histoire en elle-même, elle est un peu ennuyeuse et plutôt prévisible, avec tous les poncifs de la comédie familiale : reconnaissance du père (dans un sens pour Chabat qui veut la gratitude du sien et dans l’autre pour Jamel qui veut être cru de ses enfants adoptifs), méchants très bêtes et bientôt punis, caricature du monde de la télé très froid et de celui de la nature, très verte, etc.
Et le concept d' »animal en voie d’apparition », pourtant bien trouvé, reste assez anecdotique…

Vous me direz que ne pas trop aimer un film, ce n’est pas grave, et vous aurez raison.
Reste qu’on peut se demander où sont passés les 40 millions d’euros* qui ont servi à le produire…
(*et comme je suis bonne joueuse, je fais référence à un article dont l’auteur a plutôt aimé le film)

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