Les semi-vérités des semis bourrés de pesticides


Photo : www.passion-apiculture.over-blog.com

Que l’on plante des graines de maïs enrobées de pesticides ou des OGM – plante génétiquement modifiée pour intégrer un gène de bactérie résistant aux pesticides -, la conséquence pour les abeilles est dévastatrice : rien qu’en survolant le champ, elles n’y résistent pas.

Faux semblants
Pour les semences enrobées, le principe est le suivant: au lieu que les pesticides soient pulvérisés sur la terre ou sur les plantes, il sont mélangés dans une pâte qui entoure la graine. En germant, la plante absorbe le poison dans ses tissus par l’intermédiaire de la sève.

Pour les OGM, on incorpore au noyau des cellules de la plante un gène venu d’une bactérie qui résiste à l’épandage d’un pesticide précis ou mieux, qui le fabrique lui-même.

Sans gêne
Dans tous les cas, les plantes en question sont gorgées de pesticides et les abeilles qui les butinent ou même qui les respirent en passant, sont touchées.
Des colonies entières meurent ainsi et cela inquiète les apiculteurs depuis des années maintenant, car sans elles, pas de miel… et pas de pollinisation non plus !
Notre avenir est entre leurs pattes. Mettons la nôtre au bas de cette pétition.

Le chant pro-OGM…
Et quand un article prétend simplement faire le lien entre les OGM utilisés en pharmacie et ceux cultivables dans les champs, en disant que si cela permet de nouveaux traitements, cela sera forcément bon dans notre assiette, cela me fait vrombir !

…ignore les champs d’OGM

Car passer des bénéfices des OGM en traitement (qui ont permis la production d’insuline de synthèse par des cellules humaines par exemple) à celui d’un OGM ingéré sans mentionner les problèmes que cela pose par le principe même de la culture en plein champ, c’est du mensonge par omission !

Car on ne parle pas des pesticides, dont bien des études maintenant prouvent l’aspect cancérigène.
Et on ne parle pas non plus de l’aspect volatile du gène mutant, que d’autres plantes s’approprient, ce qui peut modifier considérablement l’écosystème.

Bref. Y en a marre des boniments.

PS : la demande d’un d’interdiction générale de culture du maïs OGM MON810 a été transmis par la France à la Commission européenne fin février… reste à voir l’avis qui sera rendu.

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