De la réhabilitation des plateformes pétrolières et des centrales nucléaires


Photo : www.allboatsavenue.com

Plateforme pétrolière en fin de vie ? Centrale nucléaire arrêtée en cours de construction ?
Des idées de recyclages insolites commencent à naître…

Vous êtes promoteur et cherchez un vaste lieu avec une vingtaine de chambres, vue sur la mer et plateforme pour hélicoptère ?
C’est le lieu rêvé ! Huldra, plateforme pétrolière au beau milieu de la mer du Nord actuellement détenue par Statoil, vous accueillera volontiers à partir de 2014.

C’est que d’ici là tout le pétrole à prendre aura été pris et la plateforme ne sera plus utile… eh oui, la fin du pétrole est bien une réalité !
Et les géants métalliques plantés dans les océans seront à cours d’argument… et de démantèlement apparemment.

Du coup, pourquoi ne pas jouer la vraie fausse carte écolo et les recycler ?
Mais oui, après tout, qui n’a jamais rêvé d’avoir son île au milieu de l’étendue salée ? Bon d’accord, on peut imaginer plus bucolique, mais bon, faut être de son temps, hein.

Cet article de TerraEco.net avait attiré mon attention et maintenant c’est rue89 qui relaie les initiatives déjà réalisées autour de centrales nucléaires réhabilitées.

Ainsi, Kalkar en Allemagne dont le chantier a été arrêté est devenu un fameux parc d’attractions.
Moi qui ai vécu à Strasbourg près de l’Allemagne, je n’avais fréquenté qu’Europa Park où certains manèges sont alimentés par panneaux solaires… Kalkar en fait-il de même ? Dans ce cas, oui, ce serait une vraie reconversion !

Aux Philippines, la centrale nucléaire de Bataan, arrêtée en cours de construction, est devenu un lieu de visite pédagogique…
Pourquoi pas ? Peut-être que c’est encore de l’intérieur d’une centrale jamais finie qu’on peut le mieux comprendre l’absurdité du nucléaire.

Quant à d’éventuels complexes touristiques qui reconvertiraient allègrement les piscines de refroidissement, on n’y est pas encore, mais on ne sait jamais !

Quoiqu’il en soit, aussi marrants et efficaces que soient ces exemples, il ne sera pas possible de faire de même avec les centrales arrêtées après (radio)activité.
Et à vrai dire, on ne sait pas comment les démanteler et réduire la radioactivité qui peut être très forte, trop forte.
C’est le cas à Brennilis en Bretagne où le chantier de démantèlement a dû être arrêté et où on l’on attend toujours une enquête publique sur la teneur en éléments radioactifs.

En clair, dans le nucléaire on arrête même les travaux d’arrêt, c’est prometteur !
Et avec ça, on va encore nous dire qu’on gère tout, pas de problème, etc.

Et si on recyclait vraiment notre filière énergétique en lâchant cette vieille nuclé-aire ?

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