Blog Action Day : Food. To eat good or not to eat ?

Voilà déjà trois ans que je participe au Blog Action Day, qui relie via un thème commun des milliers de blogs du monde entier dans une journée de sensibilisation.
Vous l’aurez compris, aujourd’hui l’idée c’est de parler de nourriture, d’alimentation… alors, en chantant…

« Let’s talk about food baby
Let’s talk about you and me
Let’s talk about all the good things

And the bad things that may be
Let’s talk about food ! »

(librement adapté de la chanson « Let’s talk about sex » de Salt’n’Pepa… comme quoi remplacer le sexe par la nourriture, ça peut marcher parfois)

Fast food is not good. Les mouvements alimentaires peuvent et doivent s’inverser. On connaît maintenant les méfaits de manger trop vite, trop riche, trop mal, trop emballé, trop industrialisé.
Ou comment pesticides, additifs de synthèse et autres produits chimiques envahissent nos assiettes.

Good food is not dead. C’est même tout le contraire, on est de plus en plus à choisir une nourriture saine et locale, proche et bonne et à peser ainsi en faveur d’une agriculture bio-logique.
La bonne bouffe biodynamique, c’est biodynamisant, alors j’y retourne ! (comme un certain suisse dans un certain champ dans une certaine pub des années 90)

To feed, fed, fed. La conjugaison des verbes irréguliers, on en a tous bouffé au lycée… Comme quoi, hop, ça peut se resservir au détour d’un article !
Mais pour dire quoi ?
Ben qu’on aimerait évidemment que le fait de « nourrir » le monde se conjugue au passé, que personne ne se sente redevable d’une telle mission… et surtout pas les multinationales aux OGM telles Monsanto. Non, chacun devrait pouvoir se nourrir tout proche… et (presque) tout seul.

The fool makes his own food. Car oui, l’indépendance alimentaire commencera bientôt dans son jardin (le sien ou un collectif). Il faudra mettre la main à la terre et à la pâte.
Je sais, aujourd’hui cela semble fou… mais demain ?

Car comme disait August (Strinberg de son petit nom, que je connais en tant que « théâtreuse ») :
Si le cheval connaissait sa force, serait-il assez fou pour accepter le joug, comme il le fait ?
Mais qu’il devienne sensé et s’échappe, alors on dira qu’il est fou…

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