Quand la Terre tremble

La Birmanie, la Chine, la Grèce… Va falloir graisser la machine, sinon ça va être pour nous, le machin. La Terre hoquète, elle vomit ses bidules : son moyen de dire à Dudule de rembarquer ses tics et ses trucs.

Vous comprenez rien ? Normal, personne ne sait plus bien. On sait que la Terre tremble, qu’elle a des attaques, qu’elle se gratte les plaques, ploc, ce qui fait choir les bâtiments mastocs. Toc. Et l’homme baisse son froc. La Terre a mal, ça lui provoque des ondes de choc, des vagues à l’âme qui recouvre tout et qui font flop. Une flopée d’homme est emportée.

Et la Terre s’emporte, « comme une boule de flipper qui roule »… (désolée pour la référence) Mais qui tient donc les mannettes de la « machine à boule », comme on dit au Québec ? Qui traumatise ainsi notre belle planète, la faisant vibrer, de droite et de gauche, sans savoir où tirer, en espérant toucher le pompon. Le pompon du marin sursaute sur son béret quand il voit arriver la lame de fond, il en a la larme au front. Océans, mers, montagnes, volcans, rivières, les éléments s’activent et c’est la dérive… Des continents, des sentiments, des boniments… La fin d’une ère ?

Dans quel état j’erre, me demande-je souvent. Quelque part entre terre, ciel et air. Et le ciel gronde dans le sud de la France, et l’air est saturé d’humidité froide… Glagla, je ne voudrais pas vous gluer le moral, mais il ne fait pas bon être prolé-terrien en ce moment… Pour élever notre con-dition, on peut toujours essayer de se faire plus humain, en espérant que ça donnera envie à l’univers de reprendre les choses en main. Main dans la main, avec nous. A deux pieds joints. Vivement demain.

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