Pendant ce temps-là à Fukushima…


« Le baiser » de Constantin Brancusi
ou une autre forme de fusion

DSK comme ci, DSK comme ça… Il est passé par ici, il est repassé par là, la femme de chambre n’en est pas revenue, etc…
Alors que se joue le vaudeville de la politique et de ses frasques de palais, d’aucuns s’interrogent : complot ou pas complot ?

Complaisance en tout cas.
Dans un système abracadabrant ou d’un coup de baguette, si j’ose dire, on fait choir un homme et ses soi-disant chances de présidentiables, tout se résume à cela : être élu ou ne pas l’être ?

Mépris et cynisme de ceux qui ne courent ou ne joggent qu’après le pouvoir. Pour en faire quoi ?
Une marmite de non-sens, avec une louche de soutien aux multinationales qui nous empoisonnent, une forte dose de concession aux lobbings du pétrole, une touche de xénophobie, une soumission sans relâche devant les pontes du nucléaire…

Et pendant ce temps-là à Fukushima ?
Encore une fuite dans l’océan d’eau radioactive pompée dans le réacteur 3… Et puis un réacteur numéro 1 comme une passoire dans laquelle on essaie de refroidir du métal bouillant très radio-actif … A part ça, tout va bien.

Il ne faut pas confondre fusion et fusion.
Il y a celle qui correspond à un métal qui fond et celle, nucléaire, qui correspond à l’assemblage de deux noyaux atomiques qui forment ainsi un noyau plus lourd.

La première est celle en cours dans le réacteur numéro 1 à Fukushima. La deuxième est celle qui libère une quantité d’énergie non maîtrisable comme avec la bombe H. C’est le scénario de l’absolu pire.

Au Japon, on est déjà dans le pire (comme on l’était à Tchernobyl), il faut quand même le dire ! L’océan est contaminé, le pays laminé. Le reste du monde a reçu un peu de particules par la fumée, mais c’est ridicule à côté de l’impact sur les océans et les poissons à plus ou moins court terme.
Et il faudra bien que Tepco stabilise et noyaute la situation dans le réacteur 1. Ou alors…

On peut confondre (bonne) fiction et (mauvaise) fiction, mais ça reste de la fiction.
Pour moi, la réalité, ça n’est pas ce qu’on nous dit, pas ça. Et là, je parle autant de l’affaire DSK que de Fukushima. Il faut aller au-delà.

A bon entendeur, ça suffit !

Pour suivre le fil des événements à Fukushima, merci Sciences et Avenir

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