Le nucléaire est un Romans

« Y a la centrale qui flanche,

Je me souviens plus très bien,

Si c’est comme Tchernobyl,

Ils disent qu’on risque rien. »

Il y a des fuites. Et ça s’ébruite. Tricastin tressaute, Romans-sur-Isère perd sévère, fuite d’uranium. Et on persévère. A nous dire qu’on ne risque rien. Il y a des fuites qu’on étouffe, qu’on tache de colmater : « Matez-moi ça, pas besoin d’en parler ».

Mais alors pourquoi tant de gêne ?

Le nucléaire et les OGM : même combat ! Il est des gênes qu’on a du mal à maîtriser.

Pourquoi tant de haine ?

N comme nucléaire, N’en jetez plus ! Ou plutôt : jetez-les bien , ces vieilles centrales dont on ne sait que faire. Que faire des déchets nucléaires, une fois les centrales démantelées ? Et déjà… Comment démanteler les centrales ? Ah ça, ils ont beau avoir fait Centrale, ils sèchent ! Et comme personne ne veut se mouiller… C’est nous qu’on arrose !

Poule mouillée, moi ? « Mais oui, voici : même l’ASN (l’ Autorité de Sûreté Nucléaire) assure qu’il n’y a pas de risque ! »… Mais non, voyons, on sait bien que les particules radioactives ont le bon goût, en France, de s’arrêter là où on leur dit… Rappelez-vous en 1986 (Tchernobyl), comme elles ont respecté la frontière ! En Allemagne, des mesures d’urgence étaient prises, en France tout allait bien. En France tout va toujours bien. Surtout en ce moment, sans mentir !
Décidément, entre la transparence et l’opacité (de l’information), il n’y a souvent qu’un filtre… Et entre l’honnêteté et le mensonge, souvent qu’un maux. Un mot, un pas, qu’on ne fait pas.

On préfère continuer à nous berner. Mais le mal est fait , le nucléaire est noyauté. Par les Partis uniques : EDF, Areva… Comment en est-on arrivés là ?
A marteler coûte que coûte des anti-vérités, à minimiser l’impact sur l’environnement, la santé ? Pour le coût ! Plus d’écoute, plus de dialogue, que des coûts, des chiffres qui se battent dans une société déshumanisée !

Et le nouvel EPR qu’on va construire en France ? On va nous dire que, justement, il ne fuira pas ? Qu’il sera propre, lui ? Ah oui, car c’est l’argument principal : le nucléaire, c’est propre. Et on oublie les déchets et les fuites, comme ça, c’est magique ! On nettoie les contraintes, quoi. Pfuit !

En somme, le nucléaire nous est compté.

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