Dans l’air du temps…


Photo : par Patricia sur linternaute.com

Moi qui commençais le mois avec un titre tiré d’un bon vieil adage, « en avril ne te découvre pas d’un fil », j’avoue que j’ai moi aussi dû céder à la chaleur de ces dernières semaines et enfiler des habits plus légers… Tout en me disant que le froid peut revenir d’un coup !

Alors quoi ? L’été en avril ? L’automne en été ? Et après ?

C’est ce qu’on a pu observer ces dernières années : les mois de juillet et/ou août étaient tout pourris, puis venaient septembre et octobre où l’été indien s’étirait de tout son long calumet. La hache de guerre était déterrée d’un coup, quand vers la mi-novembre, il fallait passer sans transition du t-shirt au manteau en serrant les dents et maudissant le temps.

Perdre ou gagner 10 à 15 degrés d’un coup, d’un jour à l’autre ou parfois dans la même journée, ça restait quand même assez rare jusque-là. Les saisons de mon enfance étaient quand même assez bien marquées, avec bien sûr quelques exceptions.

Et voilà que cela devient le lot commun… qu’on a de plus en plus de mal à prévoir les températures et qu’elles font leur propre mode en changeant tout le temps de tenue !

Puisque le climat dodeline de la tête, se cherche, ne sait pas, se trouve parfois et puis réhésite, pas besoin de tergiverser sur le terme de « réchauffement climatique »… qui d’ailleurs en anglais est plus clair (Global Warming), car il veut bien dire que si ça se réchauffe globalement, cela ne veut pas dire qu’il fait partout tout le temps plus chaud.
Au contraire, cela reviendrait à accentuer les extrêmes…

Alors sans être extrémiste, je crois que l’homme a une (grande) responsabilité dans les déréglements et que plutôt que de se plaindre, il doit s’adapter… et respecter à nouveau son environnement, sa maison, sa planète !

Au risque sinon que réchauffement rime carrément avec refroidissement…
atchoum !

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