Vous en avez sûrement entendu parler et sinon ouvrez vos oreilles, vos yeux, votre porte-monnaie et pour seulement trois euros, procurez-vous le ! « Indignez-vous » est un (court mais efficace) appel à la résistance de Stéphane Hessel.

La résistance sans grand R, juste celle au grand air qui, universelle et intemporelle, consiste à ne pas prendre pour telles les vessies qu’on nous vend pour des lanternes.

Il ne s’agit pas de faire pipi sur le monde ou de cracher dans la soupe. Bien au contraire, résister, s’indigner, désobéir civilement, c’est reconnaître ce qui nous entoure, là d’où on vient et où on retourne. Là surtout où on s’articule et on vit.

Cette société du profit-sans-fin-toujours-pour-les-mêmes n’est plus acceptable. Et chacun doit prendre la mesure de son engagement, trouver sa forme de résistance créative. Car Stéphane Hessel le dit bien « Résister, c’est créer ; créer, c’est résister ».

« Mais c’est qui quoi, d’où sort-il, ce Stéphane Hessel ? »
C’est un grand monsieur, âge aujourd’hui de 93 ans, qui a été Résistant, puis diplomate, secrétaire de cabinet aux Nations Unies et membre de la commission de rédaction de la Charte universelle des droits de l’homme.
Et qui ne cesse aujourd’hui encore de voyager, de voir le monde et ses conflits, l’état de la planète aussi, et de s’indigner.
Et surtout de faire passer le mot… Pour faire trépasser les maux.

Vous avez la gueule de bois ? C’est normal c’est Nouvel An, mais au-delà de la biture d’hier soir, c’est peut-être l’habitude malsaine à un monde qui se casse la gueule qui vous dérange.

Là où ça démange, il faut gratter. Creuser profond le sillon de l’imagination. Et proposer, oeuvrer, manifester, exprimer… Créer ! Lutter contre le système vérolé ne passe pas forcément par le combat armé et direct mais par la construction d’autre chose.

« Mais comment quoi qu’est-ce, comment je ? »
Comme il le dit si bien : « cherchez et vous trouverez »… il y a temps à faire !

Quant à moi, cette année encore je continuerai à m’ouvrir, à cultiver les alternatives et à trouver des voies et des voix pour les passer à travers l’artistique et l’humoristique… Parce qu’en situation dramatique, je ne veux pas oublier de rire. Je m’indigne et j’en souris (verte) !
Et vous ?