Willy Ronis, derniers jours


Photo : Willy Ronis (détail)

L’exposition de photos de Willy Ronis, photographe humaniste français disparu en septembre dernier, à l’Hôtel de la Monnaie à Paris touche à sa fin. Si vous ne l’avez vue et avez le courage d’y affronter le monde, il vous reste jusqu’à demain soir.

J’y suis allée vendredi et je dois avouer que j’ai parcouru très rapidement les premières salles pour éviter la promiscuité collante avec la foule amassée devant les précieux clichés. Ils sont écolos à la Monnaie, y a pas de clim’… Et quand il fait 30 degrés, ça devient une expérience intéressante !

J’ai donc testé les flashs de la visite éclair, même si évidemment ça mériterait de s’attarder beaucoup plus. Et voici les instantanés qui m’ont marquée : une vieille dame à Anvers, le sourire aux lèvres et le nez dans la bière, son chien à l’air super-gentil à ses côtés qui a l’air de l’envier. Les nus qui de 1981 à 1999 montrent l’évolution des critères esthétiques : en 18 ans l’épilation du maillot est devenue la règle et à celle qui arborait fièrement une toison fournie a succédé celle qui la porte en ticket de métro !

Enfin, Ronis, quand il ne photographiait pas les gens en ville, avait l’air d’aimer la nature et a même fait des thématiques entières sur les chats. J’ai beaucoup aimé le cliché qui montre un beau matou noir qui mate l’objectif de derrière une plante derrière une vitre. La composition est belle, et évidemment, c’est nous qu’il regarde.
Et chat, cha m’a plu !

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