Les portes de la perception…


Photo : www.tom.dicillo.com

« If the doors of perception were cleansed, every thing would appear to man as it is : infinite. »
(Si les portes de la perception était nettoyées, chaque chose apparaîtrait à l’homme comme elle est : infinie)
William Blake (1793)

Cette magnifique sentence, quintessence de l’oeuvre de Blake, a inspiré à Jim Morrison le nom de son groupe, The Doors. Actuellement, au cinéma « When You’re Strange » retrace brillamment le parcours de ce groupe mythique.
Et le petit plus de monsieur plus, ce sont ces extraits d’un court-métrage tourné par Jim himself « HWY, An American Pastoral »… Ne le sachant pas, je me suis demandée qui était cet acteur qui lui ressemblait tant… Et apparemment, je ne suis pas la seule : Tom Dicillo raconte sur son blog que les gens ne croient pas que ça puisse être Jim !

Savoir si Jim Morrison était écolo ou pas n’est pas vraiment le propos, et d’ailleurs à l’époque, de toute façon, ça ne s’appelait pas comme ça.
Ce qui est sûr, c’est qu’il ouvrait la voie des sens, du ressenti, de la connexion au global et à ce qui nous entoure.
Ses textes poétiques, oniriques, éclatés, accompagnés par la musique des autres, compositeurs et musiciens inspirés, ouvrent l’esprit, guident l’humain en nous. Je ne parle pas de l’aspect drogue ou provoc’, mais de l’essence des paroles et de la musique et de ce qu’ils véhiculent. Oui, Jim a brûlé la vie par les deux bouts. Trop d’intensité tue l’intensité.

Mais son oeuvre est là, intacte, et tellement ouverte sur le monde… Elle ouvre les portes de la perception… Ecoutez, regardez ! Vous ne verrez plus les choses de la même manière… Et de ce changement de regard, elle en a bien besoin, notre Terre !

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