Je fais partie de la Promotion 2014 du Paris Durable !

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Pour mon action de transmission joyeuse à travers mes spectacles green, j’ai été choisie pour faire partie de la Promotion 2014 du Paris Durable !
Pour voir l’ensemble de la Promotion, cliquez ici.

Le jury était composé notamment d’élus de la Ville de Paris, d’experts de l’environnement, comme l’ADEME, et d’anciens de la Promotion 2013, comme Enercoop ou le Carlton’s Montmartre.
Pour en savoir +  sur le jury, cliquez ici.

Faire partie de cette Promotion, d’abord c’est bon pour le moral !

Et ensuite, cela veut dire que les projets sélectionnés seront accompagnés par la Ville de Paris…
A suivre !

Soirée de présentation publique des actions promues le 14 octobre à 19h30 à la Maison des Acteurs du Paris durable, 21 rue des Blancs-Manteaux (4e ardt).

 

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Lego et la lettre de Charlotte… A quand la rupture avec Shell ?

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L’histoire commence à être connue : une charmante bambine américaine a demandé par lettre à Lego de faire des jouets moins machos… Que les femmes figurines aient des métiers intéressants, qu’elles ne soient pas réduites à la cuisine et puissent elles aussi être astronomes ou surfeuses.

En plus, la petite fille de 7 ans s’appelle Charlotte, ce qui ne peut que me réjouir !
7 ans. L’âge de raison. Elle a eu bien raison de suivre son instinct et de faire savoir à Lego ce qui l’indignait, car la marque l’a suivie. Et a sorti en août « l’institut de recherche », où des femmes sont scientifiques, paléontologues ou chimistes.
Elles ne nagent pas encore avec les requins, comme les hommes, et comme le voudrait Charlotte, mais c’est déjà ça.

Si la petite fille semble avoir la tête bien sur les épaules, et vouloir que des femmes aussi puissent « sauver le monde », que dire de la marque numéro 1 des jouets quand elle ne rompt pas son partenariat avec Shell, malgré la dénonciation par des milliers de gens dans le monde ?
Jouer aux Lego, c’est construire.
Forer sous l’Arctique et continuer à ne jurer que par le pétrole, c’est détruire.

Et Lego est incontestablement leader mondial du jouet. Ce qui se chiffre en milliard de dollars. La marque, qui a fait ces dernières années des efforts considérables pour réduire son empreinte environnementale, peut-elle décemment continuer à jouer avec Shell ? Pour quelques dollars de plus ?

Ou quelques dollars de moins, car cela pourrait finir par dégoûter certains acheteurs… Même si c’est une tendance à la marge, Lego commence à s’en préoccuper en lançant des sondages sur l’impact du partenariat avec Shell… Et ne devrait peut-être pas donner que dans l’image.

Quand on est numéro 1, on n’a pas droit à l’erreur. Car dans ces sphères-là, la fin du monde… c’est d’être à nouveau numéro 2.

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Sur la (Paris) plage ensoleillée…

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… coquillages et crustacés !

A moins que ce ne soit bermuda, châteaux de sables et crème à bronzer. Ou encore bal musette, tyrolienne et manège enchanté.

Paris plages, c’est une solution économique pour profiter d’activités gratuites pour tous, sous le soleil de la capitale. Que ce soit en touriste, entre deux départs ou parce que vous ne pouvez pas partir du tout, être à Paris l’été, ça peut être léger.

Comme les pédalos sur le Canal de l’Ourcq. Comme les cours de taï-chi qui recentrent et font du bien. Ou comme un grain de sable dans la machine urbaine.

C’est d’ailleurs Lafarge, le cimentier, qui fournit le sable des plages parisiennes. Il provient d’une carrière dans l’Eure, est approvisionné par convoi fluvial et est directement livré sur les berges de la Seine.
Après l’opération, le sable est laissé à la Ville de Paris, qui le donne à des cirques ou l’utilise pour les voiries.
Le bilan écolo de l’opération ne fait donc pas rougir…

Ce n’est pas le cas de l’astre rayonnant, alors, comme en bord de mer, gare aux coups de soleil !

Pour les activités, c’est par ici

Bel été !

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L’ego et l’or noir

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C’est sûr, ça fait mal… D’imaginer que Lego, qui a inventé les briques malignes dignes de construire un nouveau monde, puisse soutenir un grand pollueur… On ne voit pas trop le lien entre ce jeu malin, support de créativité, et Shell, géant de la pétrochimie prêt à tout pour exploiter le pétrole où qu’il soit. Et pourtant…

 

Shell veut redorer son blason
Cela n’est pas tout à fait nouveau et dure depuis les années 70 : Shell appose son logo sur les Lego… Joli coquillage, soit dit au passage… qui devrait être souillé de pétrole pour être tout à fait honnête ! Et qui ne représente en rien les intentions de la société, beaucoup moins po-éthiques.
Depuis quelques années déjà, Shell fore sous l’Arctique. Au détriment de la sécurité et du principe de précaution. Et au risque de tuer les espèces protégées qui vivent là. Et qui supporteraient mal une marée noire de plus.

 

L’ego ou Lego ?
C’est à se demander ce que la marque plébiscitée dans le monde entier peut trouver à un tel partenariat. Apparemment être vendue dans les stations Shell et augmenter sensiblement son chiffre d’affaire… Au risque de tuer son image ? Bof.
Greenpeace interpelle Lego en lui demandant de dénoncer son contrat avec Shell. Pour arrêter la manipulation des consciences.

 

La pollution des consciences
Greenpeace souligne en effet qu’en s’imisçant subrepticement dans le quotidien des enfants via leur jouet préféré, Shell s’achète une bonne image. En s’insinuant dans l’imaginaire collectif, la société devient familière et, semble-t-il, nécessaire.
A l’heure où il est temps de trouver des alternatives au pétrole, et où Lego prévoit notamment de ne plus élaborer ses briques à partir de plastique à l’horizon 2030, cela n’a pas de sens. D’autant que la marque phare fait déjà d’énormes efforts pour limiter son impact environnemental. Qu’en est-il alors de l’environnement mental, de la pollution des consciences ?

 

Les joueurs contre-attaquent
« Notre essence, c’est le saccage et le pognon, continuons à prendre les gens pour des cons », pourrait être la devise de Shell. Il serait bienvenu qu’elle ne s’inscrive pas à Legoland.
Pour faire savoir que vous ne voulez pas de ce monde-là : c’est par ici. En cliquant, vous envoyez un mail à Lego.
Et la révolte Lego s’organise partout dans le monde : les adeptes élaborent des scènes qui disent à Shell d’avoir ailleurs si l’ego y est. Et Greenpeace fait polémique avec une vidéo choc.

Le choc des mondes en miniature ? Non, pour de vrai. Grandeur nature.

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Le rapport complet de Greenpeace sur le partenariat ici.

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Projet gaz de schiste en Allemagne : enterré !

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N’en déplaise aux amateurs de foot, les Allemands ont des choses à nous apprendre… en matière d’environnement, notamment. Ainsi, il a été décrété par Berlin que toute exploitation des gaz de schistes dans le pays de la bière serait suspendue jusqu’en 2021. Enfin !

 

Enfin un pays qui joue franc jeu face aux risques connus de contamination de l’eau et dégradation des zones autour des puits d’extraction. Ce n’est pourtant plus un scoop : le résultat de l’exploitation des gaz de schiste aux States, notamment en Pennsylvanie, fait peine à voir. Eau contaminée, gens et bêtes malades, colère des habitants…
La Pologne n’est pas mieux servie, qui court quand même derrière cette chimère. En espérant faire des gros sous. Peine perdue, le gaz de schiste là-bas est très peu rentable.

 

Là-bas seulement, vraiment ? Non. Il se trouve qu’ils sont réfutables, les prétendus rendements. On nous délibéré-ment. C’est un drôle de jeu financier, qui s’appelle la spéculation. Cela consiste à énumérer des réalités toutes relatives, pour faire gonfler des bulles financières. Et créer des emplois de niche.
Jusqu’à ce que la réalité s’impose. Fasse exploser la bulle. Et nous oblige à nous terrer dans nos niches. Vu que personne pendant ce temps n’a investi dans le renouvelable… Scénario tristement renouvelable : immobilier, énergie, consommation, tout y passe ! Et quand ça explose, on recommence ailleurs.

 

Heureusement qu’il y a les Allemands pour redonner espoir. Et faire rire un peu. Car de l’autre côté de la frontière, les écologistes ont eu gain de cause grâce… aux brasseurs. En effet, de l’eau contaminée donne une bière bien moins bonne, forcément. Ce qui n’est pas du tout au goût des amateurs de la boisson maltée sacrée d’outre Rhin. Qui est un peu le sang de l’Allemagne, comme le pinard qui coule dans les veines de la France.
Pas touche, donc ! Et bon vent aux gaz de schiste ! Qu’ils ne viennent pas polluer l’eau, et par elle les palais et glottes des gourmets buveurs.

 

Si cette décision est déjà un gloups en avant, il reste encore sur la planète pas mal de choses difficiles à avaler… à commencer par les couleuvres qu’on continue à nous servir ailleurs… Sur l’avenir que représentent les gaz de schiste et le nucléaire.

 

image : www.gazdeschiste.fr

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OGM : la loi des séries

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Voici en exclusivité, cinq épisodes d’un coup de la série OGM, les feux de l’amour et de la haine. Les grands feux, même, car on oscille entre autorisation et destruction. Et l’équilibre est sur le fil du rasoir. Piqûre de rappel.

 

* avril. Du maïs contaminé OGM en France
Greenpeace dénonce la présence de six OGM différents dans des semences de maïs “certifiées sans OGM”. Le ministre de l’environnement s’en inquiète et décide de faire enquêter la DGCCRF, la direction générale de la répression des fraudes…

 

* 5 mai. La France interdit les OGM
Pendant ce temps-là, la FNSEA, dans le rôle du sombre conspirateur à la botte des multinationales, saisit le Conseil d’Etat par la voie de sa branche maïs (L’Association générale des producteurs de maïs). Objet : demander la suspension de l’arrêté qui interdit la culture et la commercialisation du maïs OGM MON810. Motif : l’urgence et le fond de la mesure.

Le Conseil d’Etat délibère… en faveur du maintien de l’arrêté ! Il considère qu’il n’y a aucune urgence démontrée, au regard de la situation de la branche maïs en France. Ouf ! Mais la situation n’est pas arrêtée… en effet, les requérants déposent un recours.

Tout se solde quelques heures plus tard, au Sénat. La seconde Assemblée adopte à 172 voix contre 147 la proposition de loi interdisant la mise en culture des variétés de maïs génétiquement modifié… Une loi interdisant tous les maïs OGM : plus fort qu’un arrêté. La contamination d’avril a sûrement aidé à la prise de décision.
C’est une victoire en France. Cocorico !

Seulement, c’est sans compter les 81 sénateurs UMP, qui dans le rôle des corrompus, saisissent le Conseil constitutionnel, jugeant que la primauté du droit communautaire n’est pas respectée. En effet, l’Europe autorise la culture de maïs transgéniques interdits en France. Et s’apprête à tolérer de nouvelles variétés.
Pour sortir la France de l’illégalité sans être obligés de subir les OGM, il faut donc faire changer les règles au niveau de l’Europe ! Tantantan…

 

* 11 juin. L’Europe assouplit les règles sur les OGM
C’est là que ça se complique. Car l’Europe est une grosse puissance où se jouent de sombres batailles d’influence. Et il semble que la balance penche du côté des multinationales, avec les tractations pour le TAFTA
Même si la force des citoyens commencent à se faire entendre, portée par des collectifs et quelques politiques.

Et le 11 juin, la directive, examinée par le Conseil des ministres de l’environnement, propose de rendre les Etats plus autonomes en ce qui concerne la culture de plantes transgéniques. Ce qui, selon l’orientation prise, peut être une très bonne ou une très mauvaise chose.

En effet, que chaque Etat puisse décider paraît sain et, somme toute, logique.
Sauf que, comme le souligne Corinne Lepage, «le texte du Conseil ne donne aucune base juridique solide pour réellement interdire la culture d’OGM et confère un poids exorbitant aux compagnies de biotechnologie dans le processus de décision», leur ouvrant la porte à d’éventuels recours… ce qui rejoint la volonté du TAFTA, de rendre clairement les multinationales plus fortes que les Etats, plus fortes que la justice ! Oups…

 

* 24 juin. L’étude de Séralini republiée
Au même moment… Rebondissement. Est republiée l’étude controversée qui montre que les OGM sont dangereux à long terme sur le métabolisme des rats, qui contractent des tumeurs pas franchement bénignes. Face aux lobbys des pro-OGM déclarant que l’étude avait des failles de procédure, celle-ci avait été dépubliée.

Rappelons juste que les études menées par les vendeurs d’OGM le sont par des scientifiques payés par eux, qui ne se donnent pas la peine d’étudier les effets sur des périodes aussi longues que celles du Pr Séralini. A qui on a reproché d’utiliser telle espèce de rats… utilisée pourtant dans les études des vendeurs d’OGM. Bref, tout ceci se déroulait dans un épisode précédent, que je vous invite à revoir si vous n’avez pas suivi.

Petit pied de nez aux loueurs de transparence, dont les pères ne sont pourtant pas vitriers, l’étude est republiée chez Environmental Sciences Europe (groupe Springer), revue qui fonctionne en “open source”. Ce qui permet de consulter toutes les données citées. Que les vendeurs d’OGM en fassent autant avec les leurs !
On risque surtout de rire… Jaune. Jaune maïs.

 

* juillet. Destruction des champs de maïs OGM contaminés
Après un travail d’investigation, la DGCCRF a effectivement identifié 168 hectares de maïs potentiellement contaminés en régions Aquitaine et Poitou-Charentes.
Les agriculteurs concernés ont détruits eux-mêmes les maïs avant la floraison pour éviter le risque de contamination. Ils ont été dédommagées par le distributeur auprès duquel ils s’étaient procurés ces semences. Qui étaient certifiées sans OGM.

La DGCCRF suit pourtant un plan de contrôle. Qui a pourtant été contourné. La France va-t-elle le renforcer ? Et va-t-elle faire poids auprès de l’Europe pour faire pencher la balance de l’autre côté… notre côté, celui des citoyens ? Suspens.

 

La suite s’écrit, jour après jour. Les pressions font rage. La plupart des gens et des politiques dorment ou se laissent endormir…
Pas tous non plus. Wake up !

Pour interpeler les marques de l’agro-alimentaire, afin qu’elles n’utilisent pas d’OGM dans la fabrication de leurs produits, c’est par ici.

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Aux zzzeuropéennes… votez abeilles !

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Quand on parle Parlement européen, on pense souvent : « oh, putain, c’est chiant », un peu comme Rachida Dati lorsqu’elle doit siéger. Ce qui est pourtant le minimum demandé par sa fonction grassement payée.
Elle n’est pas la seule, cependant, à prendre l’argent de son rôle qu’elle prend, lui, à la légère. Le taux de présence des députés européens aux sessions n’est pas franchement un modèle d’endurance ! On est plutôt à la hauteur de l’abstention des électeurs. Voire mieux encore…

Alors comment imaginer que ces députés représentent et défendent les intérêts des citoyens qui les élisent ? Et ne préfèrent pas se laisser influencer par les lobbys, qui eux ne manquent pas une occasion d’être présents ?

En clair : comment trouver la motivation de voter quand on sait nos droits aussi mal défendus ? Quand on sait que le TAFTA se tracte dans l’ombre et l’opacité la plus totale ? Peut-être en ayant une idée du positionnement des partis et têtes de liste sur ces sujets…


Pour les abeilles, contre les néonicotinoïdes

L’association Pollinis, qui défend avec ferveur les abeilles et les apiculteurs, interpelle les hommes et femmes politiques, en leur demandant de s’engager à lutter contre la réintroduction des néonicotinoïdes via l’Europe. S’ils sont élus, ils devront tenir parole. Ou signature plutôt, car les échanges se font par écrit.

Vous pouvez encore signer pour interpeller les politiques. Et/ou lire les réponses de ceux qui ont déjà décidé de s’engager. Ca peut toujours éclairer.


Contre le TAFTA, pour l’Europe de demain

En clair, l’objectif c’est de ne pas laisser l’Europe aux mains des multinationales qui ont bien l’intention d’en faire leur grand terrain de jeu. Ou leur grand marché. C’est tout comme. Et c’est tout l’enjeu : ne rien lâcher, faire savoir qu’en tant que citoyens, c’est non.
On ne se laissera pas pestidiciser ou OGMéiser comme des souris de laboratoire. A bas les scélérats et les fous du porte-monnaie.

C’est monnaie courante de le dire : oui aux droits de l’homme ! C’est moins commun de faire tout ce qui est possible pour le faire savoir… Et si cela peut aider, encore un peu, la démocratie menacée, alors il faut rendre les armes aux urnes.

Et voter juste.

 

NB : 19 juin. Des députés ont déposé aujourd’hui une proposition de résolution engageant le gouvernement français à agir auprès de l’Union européenne pour une interdiction de toutes les utilisations de substances néonicotinoïdes, tant que les risques graves pour la santé humaine, animale et l’environnement ne seront pas écartés. C’est un premier pas ! En espérant que cela fasse le buzz… ou le bzzzz ! + d’infos

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Les verts à l’écologie ? Poisson d’avril !

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dessin de Martin Vidberg, blog L’actu en patates
avec son aimable autorisation

Manuel Valls propose l’Ecologie élargie à l’Energie aux Verts et ils refusent…

Honnêtement, j’ai du mal à suivre… faut-il rire ou pleurer ?

Ne pas être sur la même longueur d’ondes que Valls, c’est une chose, prendre le pouvoir et tenter d’en faire concrètement quelque chose, c’en est une autre qui pourrait être autrement plus efficace que de gronder dans l’ombre…

J’ai voulu croire que c’était un poisson d’avril qui serait invalidé dès mercredi mais non, rien !

Et il y a mieux : Valls proposait d’arrêter le projet Notre Dame des Landes si les Verts acceptaient le poste !
« Non, arrête, c’est trop, je n’y crois pas. » Moi non plus !

Connaissent-ils seulement le « rien à perdre, tout à gagner en essayant ? »
Non, visiblement ils préfèrent stagner dans le « Au moins si on ne fait rien, on peut continuer à gueuler que ceux qui font, ne font pas bien » !!

C’est con-sternant.

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Pollution, je dis non

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« Pollution, je dis non
Mais à la vie, je dis oui »*

Je ne me prononcerai pas sur leur dernier film que j’avoue ne pas être allée voir et ne pas avoir l’intention d’aller voir, mais c’est un fait, je trouve que bien des sketchs des Inconnus qui m’ont fait rire petite sont indémodables… Et quand nous sommes plongés dans un pic de pollution comme actuellement en (Ile-de-)France, je ne peux m’empêcher d’avoir dans la tête leur chanson parodique.

 

Pollution, je dis non
Car, qui va dire franchement oui à la pollution, qui va assumer ouvertement qu’il est pour ? Très officiellement, personne.
Et pourtant… encore beaucoup trop de franciliens prennent seul leur voiture pour s’encastrer dans les bouchons du périph’ du matin (ou du soir). Ils évitent ainsi les bien nommés transports en commun, où l’on partage le trajet et les émotions du voisin, quand ce ne sont pas ses odeurs d’aisselles assaisonnées.

 

Aux bons transports, je dis d’accord
Mais si les trains, RER, métros et autres bus présentent des inconvénients en emportants les inconvenants et les cons venants, c’est sans compter la liste des avantages, surtout dans une capitale surpeuplée.
Rouler dans Paris en voiture, c’est un peu comme prendre l’ascenseur avec Valérie Damidot : on va vite se retrouver coincé. Et pourtant on le savait.

« Oui, mais moi, je ne peux pas faire autrement que de venir travailler en voiture, parce que moi j’habite… » On connaît la chanson.
Sauf qu’à celle-ci, déjà trop rabâchée, se substitue l’hymne du covoitureur joyeux qui s’auto-organise (c’est le cas de le dire) ou trouve preneurs via Blablacar. J’ai testé le covoiturage via ce site, je parle en connaissance de cause, c’est très sympa, on partage les frais, le trajet et le franc parler.

 

Et aux cons, je dis non
« Oui, mais nous, les conducteurs, on n’y est pour rien dans la pollution, c’est la faute des usines à charbon allemande et du chauffage à bois des scandinaves dont le vent nous ramène les particules fines ». Faute d’être de la prose fine, c’est une citation du mouvement 40 millions d’automobilistes, qui a le vent en poupe… et la bêtise à 16 soupapes.
C’est sûr qu’à se renvoyer la balle de la responsabilité, on n’avance pas et pas que dans les bouchons.

Mais, juste histoire de dire, hein, hier en Ile-de-France, l’indice était à 43, faible. Et il se trouve que c’était dimanche, jour de repos et des familles où les véhicules restent rangés au garage. Hasard ou coïncidence ? Il faut que j’y pense, mon cher Watson.
Aujourd’hui, il était remonté à 75… contre 150 la semaine dernière.

 

Au futur, je dis… bien sûr ? ou raclure ?
Alors faut-il vraiment se demander si la circulation alternée est une bonne chose ? Non, franchement, à quoi joue-t-on ? Au pollueur imaginaire ? Au crétin malgré lui ?
Quant à la conviction des politiques qui décident de ces mesures, là, c’est sûr, on mesure qu’on est en pleine campagne électorale car les contrôles aujourd’hui dans Paris étaient plutôt laxistes…

Reste la gratuité des transports, incitative, à Paris comme à Rouen, Caen, Reims, Grenoble.

Parce que l’intelligence aussi quand c’est gratuit, c’est permis ! A moins que ce ne soit le contraire.

 

*pour revoir la chanson des Inconnus, c’est ici à 50′

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A Brinv’, c’est déjà le printemps

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Des plats du jour à déguster sur place, et surtout à emporter car ils sont légers.
Pas peu nourrissants pour autant. Et jolis à regarder.
Brinv’, c’est l’adresse verte et fraîche des travailleurs du 9e, des pressés dans leur jus qui veulent des breuvages de fruits frais et centrifugés, des soupes et des plats aux légumes variés. Ambiance snack, certes, mais de qualité.

 

Un petit air de campagne
Pourquoi Brinv’ ? « Parce que c’est l’abréviation de Brinvilliers, la maison de campagne de mon grand-père. Il m’a donné un coup de main pour monter ce lieu, c’est ma manière de le remercier », raconte Vincent, le chef et gérant de l’endroit. Avant d’ajouter que si c’était à refaire, il choisirait peut-être autre chose car les gens ne savent pas trop comment prononcer. C’est « Brainve », tout simplement, et pas « Brinnve » ou « Bringue »…
Ou peut-être qu’il referait exactement pareil car au moins cela fait parler, cela crée le dialogue ! Et faute de le dire bien, ce nom, les gens le retiennent. C’est ce qui compte.

 

Un petit air de printemps
S’il n’est pas phonétique, l’accent ici est mis sur la cuisine et la qualité des produits, travaillés dans des soupes, quiches, salades et plats du jour savoureux ou le légume est roi. Par exemple purée rustique de patates et topinambour à tomber, accompagnant un filet de lieu noir dans sa feuille de blette. Les salades allient légumes croquants et riches de goûts et les soupes sont très agréables : carotte et curcuma, lentilles corail au curry ou légumes de saison.
Et qui dit saison dit variation, et comme il n’a pas fait très froid, ça sent déjà le printemps…

Aux plats changeants salés (façon de parler car chez Brinv’ on évite de trop saler et c’est appréciable), s’ajoutent des desserts du jour, y compris sans gluten pour satisfaire tous les mangeurs. La mousse au chocolat est sans oeuf aussi, pour plus d’arôme et une meilleure conservation. Elle est saupoudrée de baies de goji… Go, j’y vais !
(moi, ce sont mes jeux de mots plus ou moins heureux que je saupoudre, chacun son truc…)

 

Un petit air d’écologie
De 70 à 80 % bio, les produits sont aussi choisis pour leur proximité. Quelque part entre l’écolo et le locavore, il faut trouver le bon mix.
Restauration à emporter oblige dans ce quartier où bien des gens ne prennent pas le temps de s’attabler (et où les loyers exorbitants limitent les places assises disponibles), Vincent privilégie aussi les emballages recyclés et biodégradables. Carton, mais aussi maïs compressé pour les couverts. Et bientôt même les coupelles en plastique des desserts seront recyclables.

 

Un petit air frais
L’esprit du lieu fait souffler un vent de fraîcheur sur la vente à emporter et vu la qualité de ses plats, je n’ai pas manqué de demander à Vincent s’il lui plairait d’ouvrir plus tard un « vrai » restaurant avec des vraies assiettes… « Peut-être », a-t-il murmuré, prudent.

Il est clair que pour l’instant, il lui faut faire connaître Brinv’ à un maximum de gens … il s’y attelle d’ailleurs via facebook en publiant en ligne les menus du jour : malin ! Puisse aussi ce modeste article apporter sa contribution…

Allez, bon vent au Brinv’, Vincent !

 

Brinv ́(ouvert du lundi au vendredi de 12h à 15h)
34, rue de la Victoire – 9e
tél. : 01 45 26 29 98
www.brinv.fr

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