OGM, on n’en veut pas

Signez la pétition de Greenpeace, ça peut faire avancer (ou bloquer plutôt) les choses…

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Comprendre les OGM, la conférence de Christian Vélot

Au vu de l’actualité, à voir et revoir… Pour tout comprendre, vraiment.

NB : l’intervention d’Hugues Mouret est à peine audible, même si très intéressante, ne pas hésiter à avancer car le micro de Christian Vélot fonctionne mieux !

voir la conférence

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L’AFSA déclare le maïs MON 810 non-nocif : info ou intox ? La réponse est dans la question…

Une petite caricature sur www.rue89.com :

L’article de Libé

L’avis de Greenpeace

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Elles nous aiment… Zzzzzz


Photo : cahm.elg.ca/public/ SamanthaS/abeille.jpg

Elles nous aiment, les abeilles… Et nous ? On sème, ça c’est sûr ! Et pas que du bon, du beau, du bio… Loin de là. A quelques semaines des semis, le Ministère de l’Agriculture n’a pas interdit l’utilisation du Cruiser, puissant insecticide destiné à tuer les parasites, mais qui s’attaque en fait… aux abeilles.

Malgré les demandes appuyées des associations telles que FNE (France Nature Environnement), avec preuves à l’appui, la mortalité annuelle des abeilles ayant augmenté ces dernières années de 30 à 40 %, taux jamais constaté auparavant, rien n’y fait. Le ministère est sourd aux bzzzz salvateurs…

Oui, car l’abeille nous veille. Sans elle, nous ne serions rien. Grâce à elles, les plantes se pollinisent, nous nourrissent. Les jolies rayées jaune et noir nous offrent même la cire, et le miel, substance aux mille vertus (non, je ne pensais pas au fait de s’en enduire le corps…) Et on ne sait pas à quel essaim se vouer, tant les pollinisateurs de manière générale sont nécessaires. 80% des espèces végétales dépendent directement de la pollinisation par les insectes. Ca vous débecte ? C’est pourtant vrai et si on ne fait rien.. L’abeille ne pourra plus rien pour nous.

« Nous, nous, nous » ? « Eux, eux, eux » : les fournisseurs d’OGM, de pesticides (les mêmes !), d’insecticides, tant qu’ils s’en mettent plein les fouilles, le monde peut crever, et on peut continuer nos bafouilles…

Que penser quand les gens (restons polis) qui nous gouvernent, qui ont accès aux infos, prêchent par le faux ? On le sait, utilisé en France depuis janvier 2008 en enrobage de semences de maïs, le Cruiser est un insecticide classé dangereux pour l’environnement, dangereux pour les abeilles, les oiseaux et les mammifères sauvages, et très toxique pour les organismes aquatiques. Je lis que c’est un produit proche du Gaucho et du Régent… Ca tombe bien ! Parce que ni les gauchos ni les régents ne font rien pour interdire la croisade du Cruiser !

Et pourtant, et pourtant… Il est encore temps ! On peut œuvrer en faisant passer l’info et en soutenant FNE, qui engage une procédure devant le Conseil d’Etat pour obtenir l’annulation de cette Autorisation de Mise sur le Marché, par une pétition.

Le Bal des abeilles n’a rien a envié à celui des actrices : gracieuses, travailleuses, efficaces, au rythme des saisons les abeilles ont la classe naturelle.
Alors soutenons les abeilles, l’apiculture, et vive l’happy-culture !

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Glagla, bling-bling et Obama


Photo : http://img.jamespot.com

Par ces froids hivernaux, ça y est, la Maison Blanche a officiellement investi de ses pouvoirs son président noir… Quant est il de sa verdure ? Ecolobama ?

Malgré la froidure, il y avait foule lors de l’investiture. Le blizzard n’a pas empêché Bush d’applaudir en gardant ses gants.. . Bizarre. Qu’il s’agisse de gants ou de chaussures, Bush a toujours l’esprit mal placé. Après des pompes en pleine face, le voici à ses deux mains et ses lendemains qui déchantent. Il aurait pu frapper du pied ! Exit Bush, donc.

Obama, donc a pris le pouvoir à bras le corps et annoncé avant-hier son intention de ratifier, enfin, le protocole de Kyoto. A l’appui, un discours musclé, critiquant vertement la politique de Bush, et des actions concrètes : Barack Obama a demandé à son gouvernement un réexamen immédiat du refus opposé par l’administration Bush à ce que l’Etat de Californie (celui du Terminator écolo) impose ses propres règles, plus strictes que celles de l’Etat fédéral, pour limiter les émissions automobiles de gaz à effet de serre.

Il a aussi demandé à son administration de faire en sorte qu’une loi de 2007 sur la consommation de carburant s’applique aux véhicules dès l’année 2011. La loi imposait que le parc automobile américain affiche d’ici à 2020 une consommation moyenne de 35 miles au gallon (plus de 56 kilomètres pour 3,78 litres), mais les règles d’application n’ont pas été publiées. Concret, Obama. On attend la suite.

Et Sarko dans tout ça ? Parce que c’est bien joli, mais M. S. se sent délaissé. Obama lui vole la vedette. Et Nicolas d’ajouter que s’il avait déployé en France le 10e du faste américain lors de la cérémonie d’investiture, qu’aurait-il entendu. Que répondre à ça ? Que la France n’est pas l’Amérique ? Et surtout qu’en matière de fric on ne va pas le plaindre, non. Peut-être d’ailleurs que si on n’entend rien, en France, c’est « qu’on nous cache tout, on nous dit rien ». Car sans le Canard Enchaîné, comment saurait-on que ledit pauvre petit président s’est octroyé une rallonge de 9,2 millions d’euros en fin d’année 2008 ? Une « autorisation d’engagements », normalement votée par le Parlement, mais là passée grâce à un décret cosigné par Fillon et Woerth… Il est étonnant de la ramener après ça. Mais personne ne le sait et c’est vrai, après tout, que risque-t-il ? D’être définitivement gelé dans une image d’incompétent, tout au plus.

Du bling-bling au glagla, il n’y a donc qu’un pas. Et vice versa.

Ca me rappelle un dialogue hivernal entendu dans la rue. Un gars s’étonnait des basses températures et des implications sur les voitures (problème de démarrage, etc.) . Et d’expliquer à sa copine : « Tu vois, je suis monté dans la tienne, il faisait moins 5, puis dans celle d’Etienne : moins 5 aussi ! C’est dingue ! »

Glagla, bling-bling : quand en on finira-t-on avec le blabla ? A la Saint Gling-gling !

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Et après ? Et avant… Pffff !

A l’avant-première de « Et après », le film de Gilles Bourdos avec Romain Duris qui sort le 14 janvier, je n’étais pas la dernière à arriver… Et donc à attendre… Et avant ?
Eh ben, ça fait longuet, quand même, une heure à guetter l’entrée en scène de l’équipe qui donne le feu vert de la projection de leurs exploits. Et il faisait chaud dans cette salle ! Autant dire qu’enlevé les quelques couches que j’avais superposées pour affronter le vrai hiver qui nous enveloppe (et faute de faire la marmotte, je fais l’oignon), je suis arrivée à l’ultime couche montrable et néanmoins chaude… Le système de climatisation-chauffage était-il défectueux ? Mal géré comme 90% de ces systèmes ? Ou prévu pour que la jolie Evangeline n’ait pas froid, même en haut dénudé ?

Car Evangeline Lilly, l’héroïne de « Lost » était de la partie. Avec Romain Duris, et John Malkovich, ils sont les trois acteurs principaux. J’ajouterai quand même une mention pour Pascale Bussières, qui joue Anna la Russe. Ils sont tous bons, mais la vraie star n’est pas celle qu’on croit… « Malko » donne à ses répliques un peu répétitives une ambiguïté et une profondeur telle qu’on est captivé. Le film est beau, avec de beaux plans et de magnifiques paysages. L’histoire ? Elle se tient. Malgré tout. Même si elle lasse par moments, la trame est bien menée. Jusqu’à la fin. Je n’en dirai pas plus, évidemment, je vous laisse sur votre faim.

Pour ne pas feindre le rapport de cette chronique avec l’intitulé de ce blog, une réflexion me vient : à sa manière de filmer (magnifiquement, certes) la nature comme un Eden oublié ou souhaité, le réalisateur m’a fait réaliser que beaucoup d’entre nous ont développé cette idée. A force de vivre en ville, les citadins se déconnectent de la nature… et l’idéalisent. Et en oublient leurs liens -et leur responsabilité- avec et envers elle. C’est aussi bête, enfin humain, que ça.

Et après « Et après », à la soirée VIP, j’ai bu quelques BIP ! Censuré, vous saurez pas. Et en sortant, surprise, j’ai battu un pavé encore blanc. La neige y a tenu. C’est vrai que le réchauffement climatique n’est pas toujours perceptible… Mais néanmoins présent… Un peu comme un certain halo dans le film…

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Coup de sang, coup de sangliers


Photo : www.paperblog.com

Sanglier y es-tu ? A Berlin, les enfants ne jouent plus au loup, mais à la laie… Et pour de vrai ! Ils ont réellement peur de s’approcher des bacs à sable au risque d’être la cible des mères des marcassins qui envahissent les aires de jeu. Une nouvelle ère de jeu ?

Depuis quelques années déjà, les sangliers ont envahi Berlin. Le réchauffement climatique a permis à l’animal de doubler son rythme de reproduction (un peu comme pendant les vacances d’été pour l’homme)… Et les laies accouchent donc plutôt deux fois qu’une chaque année. Bonne année, les laies ! Laids, les petits marcassins ? Non, plutôt mignons… Mais grognons ! Et ils prennent leurs aises. Alors les gens prennent leurs jambes à leur cou quand ils en croisent un, voire plusieurs, au détour d’une route. La routine, à Berlin.

Quelques centaines d’accident de voiture sont causées par les sangliers évadés des bois alentour. La région de Berlin leur offre un met privilégié : le maïs. Corn à disposition pour bête sans cornes, mais à défenses… Défense de passer, « no passaran ! », crient les sangliers. Ils font la loi, logent dans les immeubles désaffectés, les quartiers résidentiels. Pas bêtes, ils se nichent dans la foule quand ils sont poursuivis par les chasseurs.

La chasse est ouverte. Plus de 7000 têtes peupleraient la capitale allemande… Ca sent le gibier ! Et la mairie a interdit aux habitants amoureux des bêtes de leur donner à manger. Mais ceux qui sont tués sont-ils mangés ? Ce ne serait pas perdu pour tout le monde… Là où le monde perd des espèces à une vitesse accélérée, il gagne en surpopulation d’autres animaux… Equilibre ? Précaire, instable.

Dans le bac à stable des espèces, j’aimerais construire un château en Espagne, une arche de Noé en kit ou un zoo géant à espèces menacées. Mais le mieux, ce serait ptet quand même de veiller sur le grand parc naturel qu’est notre jolie Terre !

Finies, les fêtes, la dinde et sa farce sont mangées. Ne laissons pas l’homme être le dindon de la farce.

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Nouvel An… Vertes et pas mûres…


Photo : www.banlieusardises.com

C’est une histoire banale… Une histoire de conversation volée dans le métro… Un peu mais pas trop, car je rêve de rêver la suite…

Elles discutent dans mon dos. Leur âge m’est égal, leur responsabilité est de tous les instants face à un monde en péril. Elles discutent mascara, puériles. Morceaux choisis, sûrement un peu ajustés mais pas trop.

 » J’ai une drôle de tête aujourd’hui, quand même…

– Ben… T’es maquillée, pourtant.

– Ben… Ouais… Ah mais, c’est ça !

– Quoi ?

– J’ai pas mis mon mascara Dior !

– Ah, j’adore ! T’as du mascara Dior ?

– Ben ouais, depuis longtemps. J’ai du Guerlain aussi.

– Ouais, ça je savais. Mais Dior ! Quand je pense que moi, j’ai des mascaras pas chers…

– (faussement ironique) Mais toi et moi n’avons pas les mêmes valeurs !

– (faussement amusée) C’est sûr… Nous n’avons pas les mêmes valeurs… »

Elles rient et parlent ensuite de leur réveillon du 31.

Que dire ? Rien. Et pourtant… J’ai envie de chanter « Réveillez-vous ! » de Keny Arkana à pleins poumons… De leur matraquer que ce qui compte, ce n’est pas la marque, mais ce qu’il y a dedans ! Que plus on monte en gamme, plus le nombre de composants nocifs augmente, que ce qu’on paie, c’est la marque, la pub et la comédienne qui l’a faite, mais qui, jamais au grand jamais ne se tartinerait de la-dite crème, parce qu’elle le vaut bien, qu’il est temps de se préoccuper de ce qu’il y a derrière les lumières de la rampe…
Je rampe… Je rame. J’étouffe presque une larme. De tristesse ? De rire ? Je ne sais plus. Clown triste, je réajuste mon nez rouge et aspire une lampée d’air. Sous les lampes néonnes du métro, j’erre. Je suis sortie à cette station, éphémère. Je change de rame. En station debout, je me laisse porter par la houle du wagon, du vague à l’âme. Je pense encore aux paroles de Keny Arkana « Changer le monde, commence par se changer soi-même ».

C’est sûr. Même si j’aimerais, même si je voulais… Je ne changerais pas le monde. Je ne changerais personne. Que je m’occupe de moi, de ce que je peux faire et ce sera déjà pas mal. Le sourire me revient : la liberté, c’est bien de jouir de la sienne jusque là où commence celle de l’autre. J’ajouterais simplement que dans « l’autre », il y a la Terre aussi. Eh ouais, bêtement. Plus que jamais la Terre est allégorie. Et plus que jamais aussi elle préfère quand on rit. Franchement. Et l’esprit ouvert. En route vers 2010, via 2009, je dis donc : « Ouvrons-nous ! Ouvrons la verte voie vers un monde plus gai. »
Bonne année Patchamama.

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Les doigts verts d’Olivia

Elle joue de ses dix doigts comme une petite fée du massage. Ayurvédique ? Véridique.

Elle maîtrise, la Olivia, que si ! Que si vous faites appel à elle, vous vous sentirez pousser des ailes. Vrai de vrai, elle vous stimulera les chakras, même si elle le dit mieux que ça : elle vous expliquera ce qu’elle vous fait, et comment elle a les moyens de vous faire planer… Car pendant la séance, vous vous envolez de vous-même pour mieux vous réintégrer après, libérés de vos tensions et plein d’attention… Pour vous m’aime. Et pour le monde. Un massage avec Olivia, c’est une ouverture au vivant…

Bon à savoir : Olivia pratique aussi le quatre mains. Accompagné d’une autre petite fée, votre corps se délasse et s’éveille au gré d’une partition bollywoodiennement orchestrée. Quand vous aurez compris, vous y reviendrez… Ave, Bolivia !

Le blog d’Olivia Legallais : cliquez ici

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Il y a le feu au lac


Photo : voleurdimages2.bleublog.lematin.ch

Ils se sont réunis les 11 et 12 décembre à Poznan… « Ils » : les ministres de l’écologie de 192 pays, lors de la conférence sur le climat des Nations-Unis. Objectif déclaré : préparer la conférence de Copenhague de fin 2009, en discutant les grandes mesures visant à limiter le réchauffement climatique. Objectif effectif : ils nous servent du réchauffé !

Sur les objectifs de réduction des émissions de gaz à effet de serre, on n’avance pas d’un tuyau de poêle par rapport à Bali. Balivernes et compagnie, les pressions du Canada, du Japon, de la Nouvelle-Zélande et de l’Australie ont eu raison de la bonne volonté des autres pays industrialisés, alors qu’ils étaient vraiment prêts à des efforts… Même les Etats-Unis !

Il semble que la mouvance Obama reprenne effectivement les injonctions d’Al Gore et John Kerry… A voir.
Mais c’est tout vu du côté de l’aide au pays en voie de développement pour faire face aux changements climatiques et pour moins polluer : niente, nada, queue de chi ! C’est la crise, hein, « ils » vont quand même pas dilapider l’argent là-dedans !

Quant au débat sur les limitations de la déforestation, les représentants du de l’Australie, Canada (décidément… tabernacle !), des Etats-Unis et de l’Inde se sont montrés hostiles à la reconnaissance de l’importance de la biodiversité forestière et des droits des populations autochtones et autres communautés forestières. Pas clairs.

Pas encore vraiment possible de savoir de quoi il en retourne, à quel climax de climat on aura droit. Bashung (rendons à César…) avait intitulé son best-of « Climax », qui veut dire apogée et/ou orgasme… Les perspectives seront-elles à l’apogée du mauvais ou à une meilleure jouissance des températures et de la nature sur Terre ? Va-t-on enfin desserrer l’effet de serre et les serres de ces chefs de gouvernements qui n’en démordent pas ? Car ça urge, nom d’une courge !
A Poznan, c’était donc la pause Naan, le quatre-heure de ces messieurs qui gouvernent le monde et veulent le beurre et l’argent du beurre. Espérons que les eurodéputés y mettront un peu plus du leur et un peu moins de leurre, ce mercredi à Strasbourg.

Mais ce n’est pas gagné, tant les positions allemandes, polonaises et italiennes tirent le dispositif vers le bas. « L’Europe ne va réduire ses propres émissions de gaz à effet de serre que de 4 % entre aujourd’hui et 2020 et rate une occasion unique de doper les investissements dans les technologies du futur », commente Pascal Husting, directeur général de Greenpeace France. Concernant le marché des quotas d’émissions, les dérogations accordées aux industriels sont si nombreuses, que seules 4% des émissions polluantes de ce secteur vont être soumises aux enchères, ce qui est peu cher payé.

Va-t-on devoir payer pour ce que voteront demain les eurodéputés sur ces mesures du « paquet énergie-climat », comme on l’appelle ?

Il serait bien qu’ils ficellent par le haut…

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