Tic-tac le climat

Du 7 au 12 décembre aura lieu la conférence de Copenhague, au Danemark, la prochaine Conférence des Nations Unies sur les changements climatiques, la plus importante depuis celle de Kyoto en 1997.

Aujourd’hui à 12h18, partout en France, les horloges ont sonné pour que les gens (et les gouvernements !) se réveillent. Moi, j’étais à la mobilisation devant le Sacré-Coeur à Paris…
Debout ! Le climat n’attend que nous !

En effet, si on ne fait rien, on court à la catastrophe, on commence à le savoir. La hausse des températures ne sera qu’un des effets du réchauffement climatique, qui va conduire la planète à devenir plus humide, mais avec une répartition des pluies accentuant les inégalités existantes. En outre, la fonte partielle ou totale des glaciers entraînerait une élévation moyenne du niveau des océans comprise entre 9 et 88 centimètres.?Le seul moyen de freiner cette évolution est de réduire les émissions des gaz à effet de serre, méthane et gaz carbonique.

Nique l’effet de serre, serrons-nous les coudes !

Le compte est bon. Le 18/12 s’achèvera la conférence de Copenhague. Des décisions concrètes doivent être prises. A 12h18 aujourd’hui, dring ! Sur les marches du Sacré-Coeur, j’avais un peu mal au coeur. Nous n’étions que 300-400, mais les médias étaient là en masse. Dans cette société on s’adresse plus aux médias qu’aux gens, ou aux gens à travers les médias. Mais où est le vrai dialogue ? Le pouvoir de l’échange, de la transmission directe ? C’est dans cet esprit que je fais mon one woman show écolo, parce que j’aime parler directement à l’humain, de préférence avec humour.
Humain, humour, ces mots pourraient avoir la même racine.

Et les maux de la planète ont tous la même racine… La suractivité industrielle et consommatrice de l’homme !

Alors en être ou ne pas en être ? Il faut bouger et faire bouger, évidemment. Et je rêve souvent de construire un monde qui cultive l’intelligence, qui pousse sans pesticides ! Je souhaite qu’on favorise le respect de la nature et de la nature de l’homme, tout à la fois profondément animale, organique, et si puissamment spirituelle.

Comme dans mon spectacle, je rêve qu’on puisse rire de tout ça plutôt que d’en pleurer… Oui, quelque soit la forme, le fond du message est clair… Réveillons-nous, ça chauffe !

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De vertes émeutes émeuvent la Chine

Je parlais dans l’article du 17 septembre de l’espoir lié au potentiel éolien chinois… Cependant la réalité actuelle est encore bien loin du compte… et du conte.

Des émeutes « vertes » secouent le continent, car il en va de la santé des gens, et notamment des enfants. Dans la province côtière du Fujian, les habitants montrent les dents. On leur répond à coup de fusils.

En effet, des milliers d’habitants de Fengwei ont protesté récemment contre la pollution causée par une tannerie et une raffinerie de pétrole. Les déversements de ces usines auraient empoisonné l’eau, bue ensuite par les habitants. Atteints de cancers de l’estomac et de l’œsophage, ils ont alors entamé une manifestation pacifique. Sans réaction des autorités. Ils ont frappé plus fort, prenant des officiels en otages. Lors de la confrontation avec la police, il y aurait eu des tirs d’intimidation et des dizaines de blessés.

Les émeutiers du Fujian condamnent des stockages de déchets dans de vastes bassins à ciel ouvert, qui menacent notamment l’économie ostréicole locale. Depuis ces troubles, des grands-mères se sont dévouées et montent la garde devant ces dépôts. Ainsi, on évite «d’exposer de jeunes hommes ou femmes» et les preuves ne peuvent être enlevées par les autorités locales… Miyazaki n’aurait pas imaginé mieux !

En Chine, le nombre de «villages cancéreux», comme on les appelle, serait en forte augmentation à travers tout le pays. Ainsi, plus de 2000 enfants sont touchés par le saturnisme, la maladie liée à l’empoisonnement par le plomb, parce qu’ils vivent près d’usines métallurgiques. Pour autant doivent-ils aller vivre sur Saturne ? Même s’il a été reproché à des plaignants d’être membres de la secte interdite Falun Gong, les autorités ont tout de même fermé les usines mises en cause par précaution et des patrons ont été arrêtés. Des enquêtes seront ouvertes.

La pollution, devenue une question de sécurité publique, provoque de plus en plus «d’émeutes sociales». Après les dégâts des dernières décennies, les nouvelles installations industrielles sont en pointe dans les normes ou innovations environnementales. Mais l’inertie ou la corruption des autorités locales brouillent souvent la donne. Pékin a donc promis de s’atteler au problème. Des émeutes vertes pour de vertueux efforts !

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La Chine a le vent en poupe

Et si la Chine, qui n’était bizarrement pas directement concernée (en tant que « pays émergent ») par les accords de Kyoto, d’un coup, d’un seul, prenait une décision bien sentie, et nous mettait tous KO quant aux émissions de CO2… Et si la Chine faisait fi des remontrances des Occidentaux en faisant mieux qu’eux ? Et si la Chine, en somme, nous « niquait » ?

Ca vous ferait rire ? Eh bien, tenez-vous bien, car il semble que ce soit possible. Un rapport d’experts chinois et américains, publié le 10 septembre dans « Nature », fait état ce que coûterait le remplacement de l’énergie fossile (la Chine utilise actuellement des centrales électriques au charbon), par l’énergie… éolienne.

Et la nouvelle donne des ailes, même si la création d’un réseau d’éoliennes occuperait 0,5 million de kilomètres carrés, soit quand même la superficie de la France ! Mais pour la Chine, cela est envisageable. Et le coût ? Il se chiffrerait à quelques 900 milliards de dollars (617 milliards d’euros) sur les vingt prochaines années. Ce montant n’est pas non plus exorbitant, au regard du poids de l’économie chinoise.

Et pourtant, ça déménagerait ! Ce réseau de turbines éoliennes tournant à seulement 20 % de ses capacités pourrait produire jusqu’à 24,7 pétawatts/heure (1 pétawatt est égal à 1 million de milliards de watts), ce qui correspond, selon les experts, aux besoins de la Chine d’ici à 2030 et à sept fois la consommation électrique actuelle du pays.

Loin de ne brasser que du vent en théorie, depuis 2005, les autorités chinoises encouragent le développement des énergies renouvelables, surtout éoliennes, en offrant notamment un régime fiscal favorable. De plus, Pékin a mis en place un système d’adjudications qui garantit une rentabilité raisonnable pour les grands projets de production d’énergie éolienne. La Chine est actuellement le deuxième producteur d’énergie éolienne derrière les Etats-Unis.

Pour les auteurs de l’étude, un éventuel passage à ce système d’éoliennes diminuerait considérablement les émissions de gaz à effet de serre de la Chine, qui est actuellement le plus grand émetteur de C02 mondial. Au lieu de quoi, si elle continuait au régime charbon, il y aurait un accroissement potentiel de 3,5 gigatonnes d’émissions de C02 par an.

Vous me pardonnerez cette fin, mais je ne peux pas m’en empêcher, rapport à la mort de Patrick Swayze il y a quelques jours (qui, je l’avoue, comme bien des adolescentes, m’a fait fantasmer dans ma prime jeunesse dans « Dirty Dancing ») : la Chine, « she’s like the wind ».

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Un sourire, des couleurs

Une petite boutique verte, des vêtements éthiques, confortables et colorés, de la robe aux sous-vêtements, des petits éléments à offrir : déco, bijoux et sacs… Le Sourire multicolore porte bien son nom. Allez y jeter un oeil et un sourire pour aider la courageuse initiatrice de ce projet à trouver sa place au soleil dans le quartier ! D’autant plus que maintenant, nous sommes « voisines », puisque le théâtre du Lieu, où je joue désormais tous les jeudis, n’est pas bien loin !

Elle a d’ailleurs fait un petit article sur le sujet :

lire son article

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Avis d’amour…


« Réveillez-vous » en live, un peu comme l’ambiance d’hier soir…

J’ai vu le cinquième soleil, hier… Belle comme une madone argentine, pure, animée d’une énergie contagieuse, victorieuse… Après un an loin des scènes, Keny Arkana était en concert à Paris. Et j’y étais aussi.

Ca a pourtant commencé par un raté… J’ai rejoint deux amies à la terrasse d’un café où on a tranquillement siroté nos bières, sûres que le concert ne commencerait que vers 22h, comme indiqué sur le site de la Fnac. En outre, passées sur le site un peu avant, mes copines n’y avaient vu personne. Nous sommes donc arrivées sur place à 22h05. L’ouvreur prend nos billets et marmonne « 20 minutes, 30 minutes peut-être », en réponse à notre question sur le début du concert. Et là… Virginie dit : « C’est elle ! ». On se regarde, on entend pas grand-chose et comme on est sûres que c’est en extérieur (sur le site, ils parlaient de « la plage Glazart ») on se dit que ça doit être un disque en attendant… Et puis… Non ! C’est bien elle ! Dans une salle confinée, où on transpire instantanément en entrant.

La porte que nous passons donne sur l’aile droite de la scène, on la voit bien, elle est là, en plein concert déjà. Un peu étonnées, un peu dégoûtées, on oublie notre retard pour se laisser emmener, pour se laisser immerger… c’est le mot, parce que mouillées, on l’est ! En sueur de la tête aux pieds. Mais un concert de Keny, ça se mérite, alors on n’y pense pas, on s’investit, on chante, on pleure, on crie. Oui, je pleure. Quand elle entonne les mots de « Clouée au sol », je n’y tiens plus, je suis submergée par l’émotion. Car elle dit si bien les maux de notre société, l’irrespect pour la planète et que… « Changer le monde commence par se changer soi-même »… Et elle le répète. Et elle chante. De plus en plus. Par rapport aux vidéos que j’ai vues, j’ai la sensation qu’elle a pris de l’assurance, qu’elle s’investit encore plus, entre rap et chanson.

Sa voix… Et la voie qu’elle trace et qu’elle voudrait que tous suivent. En se suivant eux-mêmes d’abord. Elle y tient, ses messages doivent être compris. Elle le dit, à la fin : « C’est pas juste un concert et on oublie à la sortie ». Une fille blondinette évaporée à côté de moi dit : « Qu’est-ce qu’on peut faire ? », alors que devant, près de la scène, on susurre à Keny des réponses qui semblent la rassurer. Elle nous gratifie d’un sourire. Magique.
Qu’est-ce qu’on peut faire ? Ben, déjà être un peu moins superficiels, peut-être, parce que poser cette question, c’est ne pas regarder autour de soi, ne pas s’intéresser au sort de la terre et au sien aussi. Elle le dit bien, Keny : « Va où ton coeur te porte ». Le soi en harmonie avec ce qui nous entoure, le monde, les autres. Elle sourie encore et… elle se barre. « Je me barre, ciao, ciao, le foyer, je me barre, je m’en vais respirer autre part, ohohoh ».

Vas-y, Keny ! Continue, ton rap est vital. Pour toi et pour nous. T’entendre ça me redonne l’Envie. La reprise de mon spectacle écolo (au Lieu, à Paris 9 !) est jeudi. Et comme par hasard, il s’ouvre sur une chanson de toi : « Terre, mère n’est pas à vendre »… Ave, Victoria.

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Avis de préservation par les préservatifs : une French letter

Merci à Marina qui passe activement le message en français… French Letter est une marque de préservatif qui préserve aussi… l’environnement ! Comment ?

Tout d’abord, le latex est naturel et non synthétique. Le préservatif est donc entièrement biodégradable, sans émission de déchets, ni toxines. Vu qu’il est à usage unique, la démarche est intéressante… et unique.

Ensuite, les forêts du Sud, où est extrait ce fameux latex ont la certification FSC (Forest Stewarship Councill) et les travailleurs qui l’extraient le font dans le cadre du commerce équitable. De beaux actes…

Et de belles paroles ! « French Letter » est une ancienne expression anglaise qui représente tout ce qui vient de France, qui est décadent et en rapport avec le sexe.

And now what ? Ou plutôt… Und was kommt noch ? Les préservatifs sont fabriqués en Allemagne et sont conforme à la norme CE.
Un condom conforme, le pied ! Enfin, non… Enfin, bon… Des tests ont été faits et en les étirant au delà de 80 centimètres, il n’ont pas éclaté… ça laisse pensif.

Une gamme Aphrodisiac vous promet des plaisirs odorants. Pour les autres, ils ne sentent pas plus le latex que des équivalents d’autres marques. L’emballage de ces préservatifs malins est rond et peut s’ouvrir quel que soit le sens ou l’orientation…

Un condom pas con, ça vaut de l’or ? Oui, mais sans être cher… Alors, à vos souris !

voir le site de French Letter

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Elle est belle, ma plante, hein ?

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Avis de vacance…

A l’heure des premiers départs en vacances, on sue, on transpire… Et y a comme un manque à gagner dans la société… Une vacance, quoi.

C’est vrai, on le sent : tous les prétextes sont bons pour attiser l’envie du consommateur, le motiver à acheter, coûte que coûte. Les soldes ont commencé fin juin, la crise prend ses quartiers dans les slogans publicitaires… Même TF1 fait sa pub pour montrer sa reconnaissance à ses téléspectateurs… Encore qu’on se demande si c’est pas parce qu’ils ont largement les moyens, vu que c’est quand même les grands privilégiés de la non-pub sur France Télé, justement ! Et vu la qualité du clip (bon scénar, belles images, bonne idée), on ne va pas les plaindre. Et le spot passe même au cinéma ! Alors le grand « Merci » qui s’affiche au milieu de l’écran, ils peuvent directement l’adresser à qui on sait.

De toute façon, je ne regarde pas TF1, ni la télé. Et quand je tombe sur une émission de M6, j’ai peur. Pas de la peur qu’ils veulent nous insuffler pour justifier la politique sécuritaire, non, juste peur de cette médiocrité ambiante cultivée. En sommes-nous là ? Elle est là, la vraie vacance… Nous faire dire qu’on est si cons… Car, non, je ne veux pas croire que les gens se satisfont de ça.

Ainsi font, font, font, les petites marionnettes… Des fois que ce serait nous, les marionnettes, les guignols à qui ils s’adressent, on peut faire trois petits tours et s’en aller !

Et ce magasin croisé dans Paris (photo ci-dessus) m’a fait halluciner : ont-ils changé leur enseigne exprès ? Ou ont-ils oublié de le faire ? En tout cas, moi, ça ne me donne pas envie de me chausser chez eux ! En ces temps de troubles, chacun cherche chaussure à son pied.
A vos marques… Prêts ? En vacances, partez !

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Chronique impoli-tique

Voilà, c’est fait. A voté. Le message a quand même le mérite d’être clair. Même si… Y a 60% d’abstention. Même si… Ca ne dit pas tout. Même si… On n’omet de tout nous dire.

L’UMP pétarade, alors que le pétard mouillé qu’ils ont dans les mains, quand il séchera, pourrait bien leur exploser à la figure. Le PS n’a toujours rien compris, c’est quand même affligeant : et on tire les leçons par-ci, et on en redonne par-là. Mais pas un seul d’entre eux n’a fait un pas vers la tendance verte d’Europe Ecologie qui fait quasi-autant qu’eux, voire plus : à Paris. Pas un n’a pensé à dire : « A nous deux, on fait 32%, l’orientation du vote indique clairement que les gens veulent plus d’écologie dans les décisions politiques, on va siéger ensemble et essayer de faire quelque chose ». Parce qu’il ne serait pas trop tôt ! Les tergiversations socialo-socialistes, on n’en a rien à faire ! Que ne démontrent-ils qu’ils sont un peu plus ouverts !

Ouvert. Le mot est chargé. Il parle d’élargissement… et il contient « vert ». C’est clair, Europe Ecologie est loin d’être le seul représentant de l’écologie, ni l’unique garant de son avancée. Mais il faut s’y mettre ! Et la polémique de dénoncer le passage de « Home » sur les écrans, quelques jours avant le scrutin… En sommes-nous encore là ? La Terre et l’heure tournent, les polémiques vaines et insidieuses font perdre du teint. A nos joues colorées, à nos motivations.

Malheureusement, les lois à tout va, les lois m’as-tu-vu, ne servent à rien. On l’a vu avec le Grenelle : des lois votées avec tant d’amendements et d’exceptions que la règle devient inefficace. Doit-on croire qu’il en sera autrement pour la taxe carbone ? On aimerait bien. Mais on connaît la chanson : c’est la danse des canards. Ca pérore, ça picore les idées « tendance », mais derrière, ça pisse au vent. Y en a marre !

Oui, ce vote veut dire quelque chose, et en même temps il veut dire si peu. Une goutte d’eau dans la mare. Larguons les amarres, défaisons-nous des chaînes industrielles occidentales qui rouillent à vue d’oeil. Il faut transformer l’argent sale en argent vert. En air, en eau, en vie ! Envie d’autre chose parce que leurs causes ne sont pas les nôtres.

Oui, ce vote veut dire quelque chose… Et il ne veut rien dire. Une femme ayant voté UMP me confiait l’autre jour qu’elle ne savait pas pourquoi. Et qu’en tout cas, elle n’aimait pas la droite m’as-tu-vu, celle qui soutient les capitaux contre les gens… Cherchez l’erreur.

On n’est pas à une contradiction près, alors on se prend à rêver que ceux qui dissertent encore sur ce que c’est qu’un écolo (Un baba cool à chemise à fleurs, avec ses chèvres ? Une bobio parisienne ? Voyez le niveau !) puissent mettre la main à la pâte verte. La main à l’appât. Alors : mordra, mordra pas ?

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Le film bande-annonce d’une génération responsable, auquel j’ai participé… par François Lhuillier

voir le film (2:30)

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