Pour le linge, on en pince !


photo celinecoyac

Aux Etats-Unis, des citoyens sont en pleine guerre du linge. L’objet ? Pouvoir étendre leurs culottes, pantalons et autres chaussettes dehors.
Car il se trouve que dans certains Etats, cela est interdit. Jugé « polluant visuellement », le linge agité par le vent pourrait déprécier la valeur de certains quartiers résidentiels… Ciel, quelle horreur ! Mais si cet argument vous paraît extrême, sachez qu’en France, c’est pour cette même raison que des règlements de copropriété bannissent le linge sur les balcons. Con ? Assurément.

Car si aux Etats-Unis, faire prendre à ses pantalons une partie de jambes à l’air, c’est tendance, c’est écolo… surtout, c’est économe ! Mais, on ne le dira jamais assez, bien souvent écologie et économie vont de pair et dans le sens du bon sens. En Floride, en Utah, dans le Colorado, le Vermont, le Maine et Hawaï, on peut désormais préférer le fil au sèche-linge électrique et faire ainsi des économies d’énergie et d’argent. Des demandes ont été déposées dans d’autres Etats : chronique d’un fil rouge de plus en plus suivi, ou le linge dans tous ses états…

Apparemment, certains enfants découvrent ainsi que la pince à linge ne sert pas qu’à fermer les paquets de chips ! Ne vous pincez pas, vous ne rêvez pas. Comme quoi rien n’est forcément évident…

source : Hélène Crié-Wiesner sur www.rue89.com

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Charlotte dans ‘Les enfants méchants’


J’ai participé à quelques épisodes de la série « Les enfants méchants »… En voici un, mis en avant sur la page d’accueil de Sortir à tous prix.

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Prix Pinocchio : quand on ment, y a pas de cadeau

C’est marrant, il y a trois chroniques, je choisissais un visuel de Pinocchio pour illustrer le mensonge de Monsanto, condamné sur le round-up.

Eh bien, Les amis de la terre, association de protection de l’homme de l’environnement, décerne chaque année les prix Pinocchio. Késaco ? Une façon de récompenser à l’envers les entreprises qui prétendent donner dans le vert… Alors qu’elles ne jouent que sur la communication et ne font pas de réelles démarches derrière.

Exemple ? EDF : ils font toute une méga-énorme campagne de pub verte, avec affichage en 4 par 3 dans le métro : quand il s’agit de comm’, rien n’est trop. Mais vous êtes au courant, vous, de ce qui se passe réellement avec le nucléaire ? Vous trouvez qu’on est informés, nous, citoyens, de ce qui se passe ou va se passer pour le démantèlement des centrales en fin de vie ? Car beaucoup atteignent leurs dates de fin programmée. Et le nucléaire, tout simplement, y a jamais moyen d’en faire un débat citoyen. Monopole et bouche cousue. C’est quand même super grave. Alors qu’EDF prétende nous laver le cerveau en subventionnant la Fondation Hulot et en montrant patte verte, ça passe assez mal.

Mais EDF n’a, bien sûr, pas le monopole des maux. Et Les amis de la Terre de vous proposer de voter pour ces prix Pinocchio, en expliquant pourquoi ils proposent telle ou telle société.
Seul regret ? Que quand on clique sur les gagnants de l’année dernière, les explications ne s’affichent plus. Pour cette année, vous pouvez encore voter. Résultat le 24 novembre…

pour voter, cliquez ici

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Les charlottes de Charlotte

Aujourd’hui, j’ai pris le thé chez une amie… qui, adorable, m’a donné de délicieuses figues de son jardin. Alors, j’ai eu envie de partager ici cette recette de charlotte, inspirée d’un livre, mais réaménagée à ma façon… façon Charlotte, quoi ! 🙂

Charlotte aux figues et à ‘lhuile d’olive version Charlotte

Ingrédients :

une dizaine de figues fraîches

1 cuiller à café de cannelle

romarin, thym
sel, poivre, …

huile d’olive

1 pain de mie en tranches

125 g de chèvre (ou brebis) frais

400 g de fromage blanc (ou frais)

Préchauffez le four à 190 degrés.

Rincez les figues. Taillez-les en croix pour les ouvrir à demi. Rangez-les dans un plat à four (ou une poêle), saupoudrez de cannelle, d’huile d’olive et de romarin. Faites rôtir 30 minutes.

Mélangez 125 g de chèvre (ou brebis) frais avec 100g de fromage blanc (ou frais). Assaisonnez à loisir (sel, poivre, muscade, thym, …).

Badigeonnez des tranches de pain de mie d’huile d’olive. Montez la charlotte : tapissez le fond et et les parois du moule avec le pain, puis remplissez de figues et de la préparation au fromage blanc, puis d’une couche de pain, puis de nouveau de figue et de préparation, avant de finir avec le pain. Faites cuire 45 minutes au four. Le pain doit être doré.

Démoulez et servez, par exemple avec de la salade et un filet d’huile d’olive.

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Ah, l’alcool de gentiane… C’est amer et ça te retourne le crâne !


Une gentiane photographiée lors d’une rando dans l’Aubrac, cet été

La jolie fleur de gentiane, protégée, donne une liqueur amère et forte, paraît-il bourrée de vertus. Bourrée j’ai bien vu, mais vertueuse c’est moins sûr…

Avec quelques compères assoiffées, on a eu l’occasion de goûter à ce prodige en fin de repas dans la super cantine nature, la bien-nommée Supernature, où j’atterris souvent (pour ne pas dire toujours) après mon spectacle, le jeudi.

Eh bien, c’est chaud, âcre et costaud… ça décoiffe ! Et même, ça désoife ! Surtout quand on le boit cul sec.
Mais en même temps, gorgée après gorgée c’est encore plus amer. C’est bien l’amer à boire, en somme.

Quant à savoir si c’est vivifiant, tonifiant et si ça fait digérer… je ne sais pas vraiment, car après ça, on est toutes allées se coucher !

La prochaine fois, la gentiane, je l’essaie en phytothérapie, car ils précisent bien « en usage externe » : au moins, je n’aurai pas à la boire…

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Monsanto définitivement condamné sur le round-up : on nous aurait menti ?

Ainsi font, font, font

Les petites marionnettes

Un siphon, fond, fond

Trois petits tours et puis s’en vont

J’en parlais dans mon billet du 23 septembre, la nature se rebelle contre les plantes transgéniques Monsanto, en rendant résistantes au pesticide round-up les mauvaises herbes qu’il est censé détruire…

Eh bien, le fameux round-up vient d’être mis au ban, et Monsanto condamné pour « publicité mensongère »* sur ce pesticide qu’il disait « biodégradable » et laissant le sol « propre »… alors que le « glyphosate » qu’il contient a été classé « dangereux pour l’environnement » en 1991 par les autorités européennes… Un sale mensonge, donc… Et pas cher payé, puisque l’amende ne se monte qu’à 15 000 euros, ce qui est une broutille pour Monsanto !

Et pourtant, il a fallu plusieurs étapes pour arriver à cette sentence : condamnation, appel, confirmation de la condamnation, pourvoi en cassation… et condamnation par la cour criminelle (de Lyon). Là, c’est sans appel.
Mais à la pelle, il va falloir encore creuser avant d’enterrer définitvement le round-up, qui n’est pas retiré des ventes pour autant. Et pour faire reconnaître judiciairement que ce pesticide est cancérigène, ce que seuls quelques scientifiques défendent péniblement**.

Il reste des monts à gravir, mais Monsanto commence à sombrer « grave » !

*condamnation du 6 octobre 2009, par la cour criminelle de Lyon

**voir billet du 20/10/08

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De l’élevage…

Une petite vidéo bien faite et qui se passe de commentaires…

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Changement climatic-tac

Tic-tac, l’heure tourne, la Terre aussi… enfin, jusqu’à nouvel ordre. Et ce nouvel ordre, que sera-t-il ? Cette aire où l’air se trouvera changé, de par l’évolution naturelle, certes, mais surtout, surtout, de par les faits d’une seule espèce…

Cette espèce d’espèce qui se croit en tout supérieure, qui méprise la nature sous prétexte d’éternel progrès technique… Eternel ? Sûrement pas. Et ce progrès n’aura pas de sens dans un monde sans essence. Sans pétrole, mais surtout sans profondeur, sans âme.
Car si nous sommes de plus en plus nombreux à en appeler à la responsabilité des politiques à l’occasion du Congrès de Copenhague sur le changement climatique, c’est parce qu’on veut une société cohérente dans un monde global.
Ils nous ont assez bassinés avec la globalisation, sorte de bête noire incontournable, générant tour à tour profits et crise. Profits pour quelques uns, crise pour tous. Et il faudrait faire abstraction de la crise planétaire, environnementale, humanitaire qui se prépare ?

Car quand on parle de climat, on parle bien d’une situation globale. L’accumulation des gaz à effets de serre dans l’atmosphère change la donne. Elle aura une influence sur les températures, la répartition de l’eau, le niveau des mers, la sécheresse, et donc, l’alimentation, la santé, les migrations (d’espèces animales et de l’homme), l’habitat… les habitudes. Et c’est bien celles-là qu’il faut changer.
Mais pas seulement à un niveau individuel, car c’est trop facile de se débarrasser du problème en culpabilisant les citoyens. On fait ce qu’on peut. Toujours plus et toujours mieux. Mais il serait temps que ça suive un peu « en haut ». Il faut que le sommet de Copenhague débouche sur des accords stricts et à la hauteur des enjeux, il faut encadrer sérieusement l’effet de serre, c’est-à-dire que les pays industrialisés réduisent de 40% leur émission de gaz carbonique d’ici à 2015.

Apportez votre pierre à l’édifice d’un monde plus respectueux… et qu’il nous soit possible de rester au monde ! Car le monde n’est pas l’homme, le monde est multiple. L’homme a pourtant défait le monde, bien centré dans son égoïsme. L’homme peut aider à le refaire, l’homme peut se refaire… s’il veut rester sur Terre…

Il ne sert à rien d’être fatalistes, soyons juste responsables. Et demandons à nos soit-disant responsables de l’être au moins autant !

Cet article s’inscrit dans l’opération « Blog Action Day » : dans 148 pays, plus de 8500 blogs éditent aujourd’hui leur article sur le changement climatique.

Au temps venu de faire le point sur le climat, il faut qu’on soit un max, pour que nous retrouvions un état de climax* !

*climax veut dire « apogée, point culminant », mais aussi « orgasme »… Alain Bashung avait appelé ainsi l’un de ses best-of… Eh oui, Bashung est encore dans l’air du temps…

site du Blog Action Day
et vous pouvez signer en ligne la pétition pour demander aux leaders mondiaux de se bouger… pétition

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Avis de fin de tournages


Sur le tournage du « Ruban de Moebius » d’Edouard Blondeau

Je viens d’achever les tournages consécutifs de deux courts-métrages, « Le ruban de Moebius » d’Edouard Blondeau et « Pulsions » de Mickael Delmotte.
J’en sors les idées un peu flou artistique, le physique un peu coupé, le moral en action…

« Le ruban de Moebius » montre, de façon absurde et ironique, deux héros impliqués dans une histoire qui les dépasse et les choix qu’ils vont faire pour s’en sortir.
« Pulsions », film fantasmagorique, suit les visions d’un individu refoulé qui ne s’assume pas.
Deux films, deux univers.

Sept jours de tournage consécutifs, c’est intense.
C’est chaud et c’est chouette. Ca frappe et ça flippe. Ca clape et ça clipe. Ca claque et sa clique.
C’est électros électrique, chef op’timisant, ça illumine la vie et la vue, ça se la joue, ça pulse !
Même maquillée, j’y vois clair. Même dans la peau d’une autre, je suis moi.

Les films finis, je reviens à mon autre vie, je me gratte l’oreille, me lisse les poils… et redeviens Chat-rlotte.
Quoique…

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Quand la nature dit "stop" !

Une amarante rencontrée à Giverny
dans les jardins de Monet.

Il était une fois un géant industriel prêt à tout pour faire de l’argent, de l’Agent orange aux OGM…
Il était une fois plusieurs agriculteurs prêts à croire la promesse qu’une plante génétiquement modifiée contenant un gène (de bactérie !) résistant au pesticide round-up serait la solution aux mauvaises herbes.
Même en arrosant le champ de ce pesticide puissant, la plante OGM survivrait, au contraire des-dites mauvaises herbes qui seraient toutes anéanties…

Oui, mais voilà… Outre le fait qu’on sait de plus en plus que le « magique » pesticide est cancérigène à souhait, il se trouve que rien ne s’est passé comme prévu !
En effet, la nature belle, s’est rebellée.

L’amarante était la mauvaise herbe incriminée dans les Etats de Caroline du Sud et du Nord, de l’Arkansas, du Tennessee et du Missouri.
Et selon un groupe de scientifiques du Centre for Ecology and Hydrology, organisation britannique, il y a eu un transfert de gènes modifiés entre la plante OGM et l’amarante.
Ainsi, l’amarante s’est mise elle aussi à résister aux dispersions de round-up.

Pourtant le géant affirmait fièrement qu’une hybridation entre une plante génétiquement modifiée et une plante non-modifiée était « impossible ».
Et sûr de lui, il pensait même pouvoir mesurer une distance de sécurité pour éviter la propagation de spores de plantes OGM…

Pourtant, une fois l’amarante résistante au pesticide, plus rien ne servait désormais d’asperger les champs de round-up, il fallut arracher ces herbes… à la main. Comme le faisaient d’ailleurs les anciens.

Mais les champs étant géants, les agriculteurs découragés abandonnèrent du coup leurs hectares, qui devinrent des champs d’amarante.

Et l’amarante n’est pas une si mauvaise herbe que ça.
Eh oui, tout dépend toujours du point de vue. Les Incas la cultivaient, la mangeait et la vénéraient comme l’un des aliments les plus anciens du monde.
En effet, ses feuilles, plus riches en protéines que le soja, contiennent des vitamines A et C et des sels minéraux. Et dans amarante, il y a « amar » qui veut dire aimer en portugais…

Mère Nature, créative, a répliqué au géant en proposant une alternative… nourrissante !
Et Monsanto qui prétendait dompter la nature en la modifiant s’est retrouvé démuni face à cet imprévu.

Pendant quelque temps, il ne faudra pas manger l’amarante des champs concernés, tant ceux-ci ont été aspergés de pesticide néfaste avant d’être abandonnés…
Mais d’ici quelques années, quand la terre aura tout « digéré », ils seront sûrement bien utiles !

En effet, la nature ne fait jamais rien au hasard.
Et le fin mot de l’histoire, c’est que les agriculteurs se remettent à commander des graines « traditionnelles » et à cultiver des étendues de champs un peu moins géantes. Un peu plus humaines en somme.

Ainsi, le conte triomphe contre les comptes !

Et pour la note de bas de page, sachez qu’en cherchant à quoi ressemble l’amarante, j’ai découvert que j’en avais rencontré une, il y a peu, dans le jardin de Monet à Giverny…

Elle m’avait fait de l’oeil et je l’avais photographiée… Je la trouvais très belle !

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