Articles du mois juin 2015

Mise au vert, la web-série, premier épisode !

Pour accompagner la programmation de mon spectacle à la rentrée au théâtre les Déchargeurs (tous les lundis à 21h30), voici Mise au vert, la web-série !

Pour ces deux premiers sketchs, je suis bien entourée puisque Erwan Orain et Elodie Godart me donnent la réplique, que Edouard Blondeau et Anthony Lecomte apportent leur patte créative à la réalisation, et enfin que Vincent Bréant a composé une super musique…

Je vous laisse découvrir le résultat. L’épisode suivant : lundi prochain !

Pitch :
Charlotte est prête à tout pour limiter son impact sur la planète. Pour autant, elle n’a pas l’intention de retourner à l’âge de pierre.
Mais qu’il est dur de convaincre son entourage quand parfois on a des idées saugrenues…

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« Mise au vert », mon spectacle aux Déchargeurs à la rentrée !

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Mise au vert, la nouvelle version rafraîchie et actualisée de mon spectacle se posera au théâtre Les Déchargeurs, à Paris, à la rentrée 2015.

Ce sera tous les lundis à 21h30, à partir du 7 septembre. Venez nombreux !!

Pitch :

Ou quand l’humour devient durable…
Avec une comédienne authentique certifiée AB, Actrice Biologique !

Ne vous fiez pas trop vite à son apparence de « Blanche Neige »…
Effet de serre, OGM, surconsommation… Tout y passe !
Charlotte décortique avec une impertinente pertinence les travers de nos pratiques humaines, à travers une galerie de personnages décalés et détonants.

Texte et interprétation : Charlotte Normand
Mise en scène : Francisco E Cunha

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SOS Compost !

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Arriver à obtenir un bon compost, ce n’est pas si simple, croyez-le ou non… Et même avec un lombricomposteur, où les vers sont introduits dés le départ et où tout élaboré pour faciliter les choses, eh bien il faut quand même y mettre du sien ! Et pas du leurre. Car les lombrics ne s’y trompent pas.

 

Attention, digestion !
Les vers aussi ont leur temps d’assimilation et de croissance. Les nourrir dans tous les sens, c’est pô bon pour eux, en fait. Dans le cas de lombricomposteurs collectifs, comme celui dont je vous parlais précédemment, souvent l’enthousiasme fait place au trop plein… Trop de bonne volonté tue le lombrithé.

 

SOS carbone !
Il faut alimenter le compost modérément au début et ne surtout pas oublier l’apport de carbone sous forme de filtres à café, café, thé, boîtes et coquilles d’oeufs, le tout surtout découpé en petits morceaux… Tout est bon pour créer l’équilibre avec l’apport azoté des épluchures et restes de fruits et légumes.
Sinon ? On a un compost humide et malodorant, et ce d’autant plus qu’il n’est pas brassé.

 

De l’air, de l’air !
Car, c’est l’autre secret pour un compost en bonne santé : il faut brasser et aérer. Comment à l’aide d’une petite pelle ou tout simplement d’un gant. Ce n’est pas forcément ragoutant, mais heureusement il y a toujours de vaillants volontaires.
Et ça en vaut le coup de main car de là naît la promesse de pouvoir transformer les restes alimentaires en terreau, enfin.

Alors, brassons, mes frères, brassons !

 

Et si vous ne vous sentez pas concernés car il n’y a pas de compost près de chez vous, patience !
La Ville de Paris inaugure des sites de compostages dans le 11e et 14e, en vue d’élargir le mouvement, puisque trier ses déchets au plus près, c’est l’un des projets plébiscités par les parisiens dans le cadre du Budget participatif, tout comme cultiver dans les écoles

 

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Si même Pôle Emploi le dit…

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… ne serait-il pas temps d’investir (vraiment) dans le durable et le renouvelable ?

La réponse est dans la question, puisque Pôle Emploi… c’est l’Etat ! Et en même temps, un effet d’annonce de plus, ça ne mange pas de pain. Il suffit de le dire, hein !

NB : Pour ceux qui ne lisent pas en tout petit, dans la case violette, il est écrit « L’économie verte… Une économie au coeur de l’avenir »…

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Paul François et les autres

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Ici…
Le 23 mai, des milliers de personnes marchaient contre Monsanto en France, dont 6000 à Paris, selon le Collectif Les Engraineurs. Pour dire non. Et oui aussi.
Non à l’agriculture intensive, aux produits chimiques systématiques, à la destruction de la biodiversité pour l’engraissement des multinationales cyniques, Monsanto et consors.
Et oui à un meilleur sort pour tous, au bio généralisé, à un futur sain, de terre et d’esprit.

 

…là-bas…
A Ouagadougou aussi, ce jour-là, un millier de personnes s’est exprimé contre les OGM, déjà largement utilisés dans tout le pays. Là-bas, les agriculteurs ont pu constater directement qu’en semant ces graines trafiquées génétiquement, ils semaient en même temps la stérilité des sols et la désolation.

Rendements à la baisse au fur et à mesure des plantations de semences, qu’il faut racheter d’une année sur l’autre à prix coûtant car elles sont brevetées par Monsanto. Mais aussi baisse de qualité du coton, passé de moyen-haut de gamme à bas de gamme… Les paysans y voient clair maintenant : ils veulent le retour aux semences traditionnelles !

Et un moratoire de dix ans sur les OGM, le temps d’étudier l’impact réel sur leurs sols et cultures…
Ce à quoi Monsanto répond quoi ? Que les paysans ne sont pas bien formés et n’ont pas bien usé des produits chimiques !! Evidemment, ce n’est pas la mauvaise foi qui les tuera, sinon ce serait déjà fait.

 

Et après ?
Et à nouveau chez nous, à Lyon, le céréalier Paul François a eu jeudi 28 mai son audience de deuxième instance, sur appel de Monsanto suite au verdict de 2012. Celui-ci jugeait la société « responsable » de l’intoxication en 2004 du demandeur par l’herbicide Lasso, et condamnait la firme à « indemniser entièrement » la victime pour le préjudice subi.

En effet, en avril 2004, Paul François, avait inhalé par accident des vapeurs de Lasso en ouvrant la cuve d’un pulvérisateur. Cela lui avait causé nausées et troubles divers, le conduisant à suspendre son activité pendant un an. Puis, des analyses faites en 2005 révélaient la trace de monochlorobenzène dans son organisme.
Késako ? Un solvant toxique, principal composant du Lasso dont la présence ne figurait que sur l’étiquette arrière. Et le tribunal de relever que rien n’était « mentionné concernant les risques liés à l’inhalation du produit ou la nécessité de porter un appareil de protection respiratoire ».

Ailleurs, la dangerosité du Lasso a été établie dès les années 1980, conduisant à son interdiction au Canada, en Grande-Bretagne et en Belgique. En France, on a attendu 2007, mais si l’on croit les scandales du Mediator et autres pilules seconde génération, on n’est pas franchement les champions de la rapidité.

Et Monsanto, là encore, de nier l’évidence et de déclarer que rien ne prouve la corrélation entre l’intoxication et son produit, et ce malgré… 150 preuves apportées au dossier par le concerné !

Alors, quid du verdict qui sera rendu le 10 septembre ?

En attendant que la justice persiste dans son analyse de première instance, la voix des citoyens devient plus forte chaque jour contre le cynisme et la chronique d’une mort annoncée.

Monsanto and co, no passaran !

 

© Collectif Les engraineurs

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