Articles du mois mars 2014

Pollution, je dis non

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« Pollution, je dis non
Mais à la vie, je dis oui »*

Je ne me prononcerai pas sur leur dernier film que j’avoue ne pas être allée voir et ne pas avoir l’intention d’aller voir, mais c’est un fait, je trouve que bien des sketchs des Inconnus qui m’ont fait rire petite sont indémodables… Et quand nous sommes plongés dans un pic de pollution comme actuellement en (Ile-de-)France, je ne peux m’empêcher d’avoir dans la tête leur chanson parodique.

 

Pollution, je dis non
Car, qui va dire franchement oui à la pollution, qui va assumer ouvertement qu’il est pour ? Très officiellement, personne.
Et pourtant… encore beaucoup trop de franciliens prennent seul leur voiture pour s’encastrer dans les bouchons du périph’ du matin (ou du soir). Ils évitent ainsi les bien nommés transports en commun, où l’on partage le trajet et les émotions du voisin, quand ce ne sont pas ses odeurs d’aisselles assaisonnées.

 

Aux bons transports, je dis d’accord
Mais si les trains, RER, métros et autres bus présentent des inconvénients en emportants les inconvenants et les cons venants, c’est sans compter la liste des avantages, surtout dans une capitale surpeuplée.
Rouler dans Paris en voiture, c’est un peu comme prendre l’ascenseur avec Valérie Damidot : on va vite se retrouver coincé. Et pourtant on le savait.

« Oui, mais moi, je ne peux pas faire autrement que de venir travailler en voiture, parce que moi j’habite… » On connaît la chanson.
Sauf qu’à celle-ci, déjà trop rabâchée, se substitue l’hymne du covoitureur joyeux qui s’auto-organise (c’est le cas de le dire) ou trouve preneurs via Blablacar. J’ai testé le covoiturage via ce site, je parle en connaissance de cause, c’est très sympa, on partage les frais, le trajet et le franc parler.

 

Et aux cons, je dis non
« Oui, mais nous, les conducteurs, on n’y est pour rien dans la pollution, c’est la faute des usines à charbon allemande et du chauffage à bois des scandinaves dont le vent nous ramène les particules fines ». Faute d’être de la prose fine, c’est une citation du mouvement 40 millions d’automobilistes, qui a le vent en poupe… et la bêtise à 16 soupapes.
C’est sûr qu’à se renvoyer la balle de la responsabilité, on n’avance pas et pas que dans les bouchons.

Mais, juste histoire de dire, hein, hier en Ile-de-France, l’indice était à 43, faible. Et il se trouve que c’était dimanche, jour de repos et des familles où les véhicules restent rangés au garage. Hasard ou coïncidence ? Il faut que j’y pense, mon cher Watson.
Aujourd’hui, il était remonté à 75… contre 150 la semaine dernière.

 

Au futur, je dis… bien sûr ? ou raclure ?
Alors faut-il vraiment se demander si la circulation alternée est une bonne chose ? Non, franchement, à quoi joue-t-on ? Au pollueur imaginaire ? Au crétin malgré lui ?
Quant à la conviction des politiques qui décident de ces mesures, là, c’est sûr, on mesure qu’on est en pleine campagne électorale car les contrôles aujourd’hui dans Paris étaient plutôt laxistes…

Reste la gratuité des transports, incitative, à Paris comme à Rouen, Caen, Reims, Grenoble.

Parce que l’intelligence aussi quand c’est gratuit, c’est permis ! A moins que ce ne soit le contraire.

 

*pour revoir la chanson des Inconnus, c’est ici à 50′

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A Brinv’, c’est déjà le printemps

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Des plats du jour à déguster sur place, et surtout à emporter car ils sont légers.
Pas peu nourrissants pour autant. Et jolis à regarder.
Brinv’, c’est l’adresse verte et fraîche des travailleurs du 9e, des pressés dans leur jus qui veulent des breuvages de fruits frais et centrifugés, des soupes et des plats aux légumes variés. Ambiance snack, certes, mais de qualité.

 

Un petit air de campagne
Pourquoi Brinv’ ? « Parce que c’est l’abréviation de Brinvilliers, la maison de campagne de mon grand-père. Il m’a donné un coup de main pour monter ce lieu, c’est ma manière de le remercier », raconte Vincent, le chef et gérant de l’endroit. Avant d’ajouter que si c’était à refaire, il choisirait peut-être autre chose car les gens ne savent pas trop comment prononcer. C’est « Brainve », tout simplement, et pas « Brinnve » ou « Bringue »…
Ou peut-être qu’il referait exactement pareil car au moins cela fait parler, cela crée le dialogue ! Et faute de le dire bien, ce nom, les gens le retiennent. C’est ce qui compte.

 

Un petit air de printemps
S’il n’est pas phonétique, l’accent ici est mis sur la cuisine et la qualité des produits, travaillés dans des soupes, quiches, salades et plats du jour savoureux ou le légume est roi. Par exemple purée rustique de patates et topinambour à tomber, accompagnant un filet de lieu noir dans sa feuille de blette. Les salades allient légumes croquants et riches de goûts et les soupes sont très agréables : carotte et curcuma, lentilles corail au curry ou légumes de saison.
Et qui dit saison dit variation, et comme il n’a pas fait très froid, ça sent déjà le printemps…

Aux plats changeants salés (façon de parler car chez Brinv’ on évite de trop saler et c’est appréciable), s’ajoutent des desserts du jour, y compris sans gluten pour satisfaire tous les mangeurs. La mousse au chocolat est sans oeuf aussi, pour plus d’arôme et une meilleure conservation. Elle est saupoudrée de baies de goji… Go, j’y vais !
(moi, ce sont mes jeux de mots plus ou moins heureux que je saupoudre, chacun son truc…)

 

Un petit air d’écologie
De 70 à 80 % bio, les produits sont aussi choisis pour leur proximité. Quelque part entre l’écolo et le locavore, il faut trouver le bon mix.
Restauration à emporter oblige dans ce quartier où bien des gens ne prennent pas le temps de s’attabler (et où les loyers exorbitants limitent les places assises disponibles), Vincent privilégie aussi les emballages recyclés et biodégradables. Carton, mais aussi maïs compressé pour les couverts. Et bientôt même les coupelles en plastique des desserts seront recyclables.

 

Un petit air frais
L’esprit du lieu fait souffler un vent de fraîcheur sur la vente à emporter et vu la qualité de ses plats, je n’ai pas manqué de demander à Vincent s’il lui plairait d’ouvrir plus tard un « vrai » restaurant avec des vraies assiettes… « Peut-être », a-t-il murmuré, prudent.

Il est clair que pour l’instant, il lui faut faire connaître Brinv’ à un maximum de gens … il s’y attelle d’ailleurs via facebook en publiant en ligne les menus du jour : malin ! Puisse aussi ce modeste article apporter sa contribution…

Allez, bon vent au Brinv’, Vincent !

 

Brinv ́(ouvert du lundi au vendredi de 12h à 15h)
34, rue de la Victoire – 9e
tél. : 01 45 26 29 98
www.brinv.fr

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Mars, demandez le programme !

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Voici venu le mois du printemps… et des giboulées !

Je jouerai mon one woman show en Alsace pour la Semaine d’Alternative aux Pesticides :
– mercredi 26 à Herrlisheim (Bas-Rhin)
– jeudi 27 à Guebwiller, théâtre municipal
– vendredi 28 à Strasbourg-Cronenbourg

Plus d’informations dans le programme complet (activités classées par département)

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