Articles du mois février 2014

Le 8 mars, soyez femme en troquant vos vêtements !

invitation-troc-petit

Voir ici l’invitation en grand

 

Des habits qu’on ne met plus… des accessoires inutilisés… des haricots magiques comme monnaie…

du troc, et ça recycle !

du troc, ça repart !

 

Venez troquer, boire un verre et vous amuser
le samedi 8 mars de 15h à 18h à la TROC PARTY
que j’organise avec Adeline Gerritsen

AU CAFÉ DUMAS
201 bd Voltaire – Paris 11e
droit d’entrée : une consommation

 

C’est la journée des femmes et cela tombera bien à propos car on peut aussi être féminine et se vêtir en recyclant et en échangeant !

… ce qui est sûr c’est que plus on est de folles, plus on rit, alors à vos penderies !

Share Button

Encore trois jours pour soutenir la viticulture bio

vignes-bio

Encore une histoire de fous… de gens qui marchent sur la tête ! Mais n’est pas le fou celui qu’on croit…

 

Le fou du roi
Branle-bas de combat à la préfecture de Côte d’Or : parce qu’on craint, peut-être, une invasion de cicadelles dans les vignes, le préfet fait passer un arrêté radical… Il s’agit de traiter chimiquement les vignes pour éviter une épidémie de flavescence dorée, maladie mortelle et contagieuse pour la vigne.
Les dorures du palais ont fait tourné la tête du fou du roi qui n’a aucune idée de ce qu’est concrètement l’agriculture sur le terrain. Ou comment par une mesure à la con, on arrête radicalement l’intelligence.

 

The fool on the hill
Car c’est là que le deuxième fou de l’histoire entre en scène. Un fou, oui, mais de nature. Il s’appelle Emmanuel Giboulot et en a dans le ciboulot. Il est viticulteur bio et est à la fois dans le pragmatisme et la rêverie. La rêverie d’un monde qui aille dans le sens de sa marche, c’est-à-dire que face à cette obligation de traiter ses vignes, il choisit une méthode naturelle, car, cela tombe bien, il en existe… et plein encore !
Ainsi, se dit-il, les abeilles pourront continuer à voler et polliniser, au lieu de tomber raides mortes, tuées par les pesticides. Car « The fool on the hill, Sees the sun going down, And the eyes in his head, See the world spinning ’round »

 

Fou à lier
Cependant pour les autorités, ç’en est trop. Etre plus intelligent qu’eux et trouver des solutions naturelles à des injonctions qui ne le sont pas, ce n’est pas acceptable. C’est ce que dit l’inspecteur zélé de la direction régionale de l’Agriculture à Emmanuel Giboulot, alors qu’il visite ses terres, sans y avoir été invité, évidemment.
Parce qu’il n’y a pas de trace de pesticides, M. Giboulot va être poursuivi… et risque la prison ! C’est à se demander qui est fou à lier dans l’histoire… seulement celui qui risque de l’être physiquement n’a pas beaucoup de recours.

 

Fous de bassan
C’est là qu’il faut nous faire entendre, nous les fous de bassan, oiseaux grégaires qui n’hésitent pas à plonger bien profond pour se nourrir quand cela est nécessaire. Bassement pragamatiques ou fortement rêveurs, comme Emmanuel Giboulot, nous voulons un monde meilleur, un monde où les institutions soient au service du peuple, de sa santé, de ses intérêts et de ceux de son environnement, un monde où la justice… soit juste ! Waouh, effectivement, ce n’est pas gagné.

Concrètement, le procès, c’est lundi, et Emmanuel Giboulot risque jusqu’à six mois de prison et 30 000 euros d’amende. Plus il aura de témoignages de soutien, plus il aura de chance de faire valoir sa voix… et les nôtres !
Ce sont les multinationales pollueuses et peu scrupuleuses de santé qui devraient se faire juger !
L’Institut de Protection de la Santé Naturelle porte donc un texte à signer ici.

 

Il n’y a rien à perdre à exprimer son opinion, son opi-non ! Plutôt tout à gagner… pour espérer, peut-être, pouvoir être fous de joie.

Share Button

Quand on trouve les chercheurs…

bio-tournesol

C’est une initiative nouvelle et pour le moins salutaire, même si, bien sûr, d’aucuns argueront que c’est une tempête dans un verre d’eau, préférant disserter sur les genres et autres fumeuses balivernes consternantes.
Et pendant ce temps-là, comme on dit… le monde continue de tourner, certes, mais toujours un peu à l’envers.

 

Il était une fois…
Alors voilà une histoire de chercheurs qui en dit long sur notre société et ses penchants. Et qui a le mérite de faire quelques vagues dans le milieu de la recherche publique.

Tout commence par la demande à l’INRA d’un rapport sur l’agriculture biologique commandé par le Commissariat Général à la Stratégie et à la Prospective (CGSP), institution rattachée au Premier ministre. Réalisé sous la direction du directeur scientifique agriculture de l’institut le rapport est rendu en octobre 2013 et a valeur de synthèse scientifique… ce que contestent justement 119 scientifiques, du CNRS, de l’INSERM… et de l’INRA !

 

Les 119 parlent d’une seule voix
Dans ce document rédigé collectivement, des agronomes, géographes, économistes, sociologues, généticiens ou encore chercheurs en cancérologie reconnus, dénoncent les approximations du rapport qui compare par exemple cultures biologiques sans et avec herbicides… quand on sait que le béaba du bio, c’est de faire sans pesticides, quels qu’ils soient, c’est assez édifiant. Cela va même plus loin, puisque le rapport va jusqu’à conseiller l’utilisation de pesticides dans l’agriculture bio pour en augmenter les rendements !

En mettant « bêtement » en balance agriculture conventionnelle et biologique sur la base des rendements sans tenir compte des spécificités propres à chacune, le rapport omet évidemment de mentionner les impacts positifs de la non utilisation de pesticides sur la santé et l’environnement… alors que les études fourmillent, qui prouvent le contraire.
Les chercheurs contestataires soulignent encore que les ouvrages cités en référence au rapport sont ceux de climato-sceptiques, hic, et que la méthodologie générale est douteuse.

 

Plutôt deux fois qu’une
La direction de l’INRA, qui n’avait pas souhaité répondre à ces chercheurs, a fini par dire son mot suite à la parution de l’article de Reporterre. Et sa réponse compte cinquante pages, là où la lettre commune des chercheurs en comptait dix : cinq fois plus, ouais ! Est-ce que la bataille se joue aux billes ? Non, on est bien à l’INRA. Et INRA bien qui INRA le dernier car le directeur de l’institut refuse de retirer le rapport incriminé et se réjouit du débat engendré.

Sauf que entre temps l’affaire a été reprise par certains députés qui demandent, en phase avec les chercheurs, au Ministre de l’Agriculture de commander un nouveau rapport sur le même thème, rédigé par un collectif.

 

Sera-t-il une fois ?
On espère fortement qu’ils seront entendus car ces querelles de gros sous deviennent fatigantes… derrière les défenseurs de l’agriculture intensive, ce sont toujours les mêmes enjeux et les mêmes multinationales représentés, toujours le même système qui se mort la queue et qu’on a trop peur de changer… alors on tergiverse, on tergiverse.

 

Mais à force de couper les cheveux en quatre, on peut aussi se retrouver sans poil sur le caillou !

Share Button

Des thés militants, merci Kokopelli !

thé-kokopelli

Vous aimez le thé ?
Vous aimeriez commencer la journée en buvant une tasse de ce prodigieux breuvage et en faisant par là-même une bonne action ?
Que non seulement votre boisson soit bio et savoureuse, mais qu’en plus elle permette à des paysans de par le monde d’échanger graines et savoir-faire, loin des multinationales qui veulent contrôler le marché des semences ? …c’est possible !

 

Tous les goûts sont dans la nature
Noir, vert, blanc, rouge, il y en a pour tous les goûts… et toutes les bourses. En effet, chaque thé proposé est décliné en sachet de 100 g (7,50 euros) ou en tube de 100 g (un rien plus cher : 8,50 euros).

Et rien que la lecture des compositions met les papilles en éveil : « thé noir, réglisse, chips de carottes, cacao, orange » ou « thé blanc, gingembre, pétales de fleurs (bleuet, rose, mauve, lavande, souci, tournesol), vanille » ou encore « rooibos sauvage, anis, cumin, fenouil, coriandre, rose »… j’ai ce dernier que je savoure régulièrement comme une tisane (pas de théine dans le rooibos) et j’ai offert et goûté le thé blanc. Ces mélanges sont délicieux et surprenants. Tout un programme !

 

Tout le charme est dans la tournure
…et tout un poème ! Car, ces thés sont militants, dans le sens où sur chaque paquet ou tube un euro est versée à l’association Kokopelli, « association pour la libération de la graine et de l’humus ».

Et ce militantisme-là fleure bon l’onirisme et l’idéal concret : ainsi les noms des thés, comme les jolis petits pitchs sur les étiquettes, sont inspirés et inspirants : Parfum de résistance, Le chant de la terre, Le joueur de flûte, Rêve éveillé de Gaïa.

 

Tout le talent est dans la droiture
Rêve éveillé de Gaïa, cela fait référence à notre douce terre mère, d’accord, mais aussi à la marque qui s’est intelligemment associée à Kokopelli pour nous proposer ces merveilles : les Jardins de Gaïa.

Basée en Alsace et travaillant équitablement avec les producteurs, cette société fait du boulot sérieux depuis de longues années et leurs produits sont commercialisés en magasins bio, comptant déjà de nombreux adeptes. J’en fais partie depuis un moment aussi, mais le petit plus de ces thés militants… c’est que vous ne les trouverez pas dans le commerce, c’est une exclusivité sur le site de Kokopelli et de Gaïa.
Il faut donc se l’offrir, à soi et aux autres, cela fait du bien à tout le monde. C’est le cas de le dire.

 

C’est bien pensé, c’est bien vu, j’ai la peau du palais bien tendue… merci Kokopelli !

 

PS : d’autres idées de cadeaux fertiles.

Share Button

Faune éthique

cigognes

Au vu des engouements médiatiques toqués des tics de gens aux divers tocs, voire pathologies, incluant l’hystérie et la provocation compulsive,  c’est à se demander si l’homme, vraiment, vaut mieux que la faune dont il est si fier de se différencier. Outrancier, volage, excessif, égoïste et intolérant, l’homo sapiens, ça pense… mal. Et ça pionce sévère, du côté de la beauté, du calme et de la volupté !

Et quand l’homme s’occupe de faune, c’est malheureusement peu souvent dans le respect des espèces et des écosystèmes… Forcément, cet « éco » -là ne tient pas des gros sous, plutôt des subtils dessous… de mère Nature. En effet, en termes d’effort il y aurait fort à faire…

 

Requin-quer le squale blanc
Inscrit depuis 2001 à l’annexe 2 de la Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d’extinction (Cites), le grand requin blanc est protégé, notamment d’une pêche incontrôlée qui pourrait menacer la survie de son espèce. Chassé au mieux pour sa chair et ses dents que les touristes se mettent en pendentif, au pire pour ses ailerons qu’on lui prélève vivant avant de le rejeter en mer, la terreur des mers en prend pour son grade.
Prédateur ? Certes, mais seulement par nature. Et si des morts par attaque de requin sont à déplorer chaque année, c’est à peu près 10 fois moins que les méduses ou 500 fois moins que les scorpions… mais surtout c’est 200 fois que les grille-pains !

Inutile de dire la bêtise de la volonté du gouvernement australien de passer outre la protection du grand blanc au nom des sept morts en trois ans que le poisson a fait sur ses côtes et d’autoriser de tirer à vue sur les spécimens de plus 3m. Bien intelligents aussi les pièges à appâts, qui attirent justement les animaux près des plages. Une fois de plus, on se demande à qui profite ces mesures…

requin-toaster

   la campagne « Rethink the shark » de 2008

 

Que la captivité ne soit plus captivante
C’est clair, l’homme met l’homme en cage, au moins médiatiquement parlant. Mais l’homme se laisse faire, voire aime ça. Il n’en va pas de même pour les animaux et notamment les oiseaux migrateurs. J’ai eu un pincement au coeur en parcourant l’animalerie de l’Orangerie à Strasbourg, lieu que j’affectionnais pourtant étant petite. Les animaux en cage y sont mal lotis et malheureux, ça se voit : cages trop petites, peu fournies en végétation, grillages très présents et très bas…

C’est aussi le cas de l’enclos des cigognes, pourtant estampillé haut lieu de reproduction et de protection du volatile volubile, symbole de la région. Au-dessus du grillage qui empêche les cigognes de s’envoler viennent se poser des conseurs en liberté et en migration, c’est le pompon. Du moins pour celles qui sont en dessous.
Autant dire que je ne comprends pas toujours très bien la façon dont l’homme procède pour protéger…

 

Que la liberté prenne son envol
C’est plus drôle quand la faune prend sa revanche et fait des pieds de nez à l’homme, venant jouer sur son terrain. Ainsi, en Australie à nouveau, un aigle malin a volé. De ses belles ailes, oui, mais en ayant pris soin de dérober une caméra. Les gardes-forestiers l’avaient mise en place pour filmer des crocodiles, mais cela n’était pas au goût du rapace, qui leur a donc volé… la vedette.

Il s’est donc improvisé réalisateur, en filmant son vol sur plus de 110 km. Ce qui dure 30 secondes ! Mais, les hommes le savent bien, ce n’est pas la durée qui compte mais l’intensité.
Et elle est à son comble quand le fieffé coquin regarde la caméra et devient acteur grandeur nature.

 

Avoir l’éthique de respecter la faune, c’est mieux que de faire les vaseux communiquants. Et de la phonétique de basse-cour.

Share Button