Articles ‘Les Chroniques’

Scaring !

 

Aujourd’hui c’est Halloween et son lot de cochonneries à manger… cette vidéo est donc tout à fait d’occasion !
Et donne envie de chantonner du Brassens « Le temps ne fait rien à l’affaire… »

Pour se remettre, on pourra toujours se concocter de délicieuses recettes à base de citrouilles, potimarrons ou autres courges, excellentes et bourrées de vitamines et antioxydants… poil aux dents ! (ne riez pas, c’est une image assez effrayante quand on y pense, des dents poilues)

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Fukushima : entre le poison et le dessert

gastronomie

Ca s’est passé fin septembre, un chef gastronomique de Fukushima a cuisiné à Paris des produits venant de la zone irradiée qui auraient irradié le palais, de l’Elysée et de ses hôtes…

Alors déjà c’est ce qu’ils déclarent, et personne ne pourra plus vérifier.
Ensuite, ce sont quand même les mêmes qui nous disent que le nucléaire est propre et sûr. Donc c’est un peu comme si Bernard Tapie soutenait qu’il est blanc comme neige dans ses affaires et qu’on lui donnait raison en l’indemnisant par millions…

La seule différence c’est que dans un cas il y a enquête, dans l’autre il y a encas sans suite.
Du moins pour l’instant, car d’ici à ce qu’on nous dise qu’il faut implanter des potagers dans l’enceinte des centrales, il n’y a peut-être qu’un pas.

carte-pacifique

Et à bien regarder la carte qui circule en ce moment sur Internet on ferait bien de démontrer rapidement que le poisson est meilleur après une exposition à une bonne dose de becquerels.
Car on dirait un joli coucher de soleil sur Pacifique façon impressionniste, sauf que l’orange et le rouge sont les taux élevés de radioactivité.
On peut donc rêver mieux comme peinture à accrocher au-dessus de sa cheminée pour agrémenter ses dîners en famille. Dîners qui du coup devront se passer de poisson le vendredi au risque de devenir poison.

Alors est-ce que l’agriculture japonaise doit continuer à s’en faire ou est-ce que la situation à Fukushima se stabilise enfin ?
Eh bien ce n’est pas gagné quand on voit la liste des incidents survenus ces deux dernières années : fonte du combustible dans les réacteurs puis eau radioactive qui fuit en masse, phénomène accentué par la pluie ou plus récemment le passage du typhon Wipha. Oui rappelons-le : Fukushima se trouve en zone sismique et inondable et c’est un tsunami qui avait mis le feu au poudre en mars 2011, ce qui est ridicule comme métaphore si on y pense.
Mais la plupart des gens ne pensent pas, comme cet ouvrier qui a par mégarde éteint l’interrupteur du système de refroidissement du réacteur de la centrale, après avoir fini son travail.
Remarquez, cela partait peut-être d’une démarche écologiste, on ne sait pas.

Et c’est vrai que vu la situation on n’est pas à quelques pannes près !
Surtout quand elles peuvent être provoquées par un rat, oui un bête rat. Comment cela est-il possible ? Non, le rat n’a pas éteint l’interrupteur après une modification génétique due à la radioactivité, il a simplement provoqué un court-circuit… en se baladant dans l’enceinte. Sécurisée, bien sûr.

Oui, je suis injuste quand je dis que l’ouvrier ne pensait pas, c’est vrai : comment penser quand on est soumis à des doses de radioactivité qui explosent, si j’ose dire, les seuils recommandés ?
Quand on lit ce passionnant article sur les travailleurs du site qui sont près de 3000 à travailler jour et nuit dans des conditions atroces, on peut penser que certains sont proches de la surchauffe, comme ce jeune qui déclare : « J’ai vraiment besoin d’argent pour vivre et ça passe avant la santé ».

Et nous avons vraiment besoin du nucléaire pour vivre, déclarent dirigeants d’Etats ou d’entreprises du secteur dont les intérêts convergent.
Ce qui passe apparemment avant l’avenir des peuples.

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Monsanto ? Non, sans façon !

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Dans le cadre de la World Food Day qui aura lieu le 16, c’était hier la journée de marche mondiale contre Monsanto, la grosse firme américaine aux mille surprises, dont le PCB, la dioxine et le round-up n’étaient qu’une mise en bouche avant les OGM.

A Paris, place Stalingrad, nous n’étions pas assez nombreux (400 ?), mais « c’est le geste qui compte », comme on dit…

Soupe populaire vs grosses affaires
A l’initiative du collectif citoyen Les engraineurs le rendez-vous parisien était fixé place Stalingrad et commençait par une distribution gratuite de soupe à base de potimarron et autres légumes cédés par des coopératives bio ou sauvés de la poubelle pour éviter le gaspillage.

Bons mots vs gros maux
Une tribune était dressée, petite certes, mais fière dans l’adversité.
Au micro se sont succédés des intervenants de talent décrivant la situation intensive agricole française et mondiale et engageant à l’alternative agroécologique et à la solidarité consommateur-agriculteur via notamment les AMAP, comme Laurent Marbot (réseau AMAP Idf) ou Marie-Monique Robin.
Robin des bois n’a qu’a bien se tenir.

Qui vivra n’ALENAra pas
Hélas si des moratoires sur les OGM que Monsanto voulaient introduire en Europe ont été posés dans différents pays, Monsanto a plus d’un tour dans son sac.
Ces tours dont j’ai déjà parlé car ce n’est pas d’aujourd’hui que Monsanto, via l’Europe, veut nous supplanter.
Ces tours que mon pote Guillaume Meurice, de la partie aussi, a bien traduit dans sa chronique humoristique à la tribune.
Et alors que Geneviève Azam d’ATTAC a présenté le scénario catastrophe contenu dans le TAFTA, accord de libre échange sur le modèle de l’ALENA voulu par Monsanto et Consorts qui doit être voté prochainement par le Parlement Européen (j’y reviendrai très bientôt), la multinationale s’est vu offrir le « World Food Prize » 2013, sorte de prix nobel de l’agriculture…

Et déclare, magnanime, qu’elle peut comprendre que des gens ne partagent leur vision du monde… Philanthropique, ouverte, décontractée, qui pourrait douter des propos de cette entreprise cool ?

Un peu d’ardeur dans un monde de dupes
A Berlin, Montréal, Ottawa et bien d’autres villes du monde, d’autres gens se sont réunis, par centaines, prouvant que le lavage de cerveau n’efface pas toutes les tâches. Le record est détenu… par Bruxelles avec 750 personnes !

Avec tout ça, il ne me reste plus qu’à ressortir la fameuse citation de Margaret Mead :
« Ne doutez jamais qu’un petit groupe d’individus conscients et engagés puisse changer le monde. En vérité, c’est ainsi que cela s’est toujours produit. »

A bon engraineur, salut.

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Quelques visuels glanés sur le Net pour l’occasion…

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La conférence environnementale ? Paroles, paroles…

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La conférence environnementale, sorte de Grenelle de l’Environnement 2 – le Retour, a eu lieu les 20 et 21 septembre dans l’indifférence générale… et cette suite ne présente malheureusement pas de surprises par rapport à l’original.
Flash back.

Une grande préparation…
Cela fait des mois que (la déjà deuxième édition de) cette conférence se prépare, avec des tables rondes organisées depuis le mois de juin, réunissant différentes ONG et associations liées à l’environnement.
La conférence semblait porteuse de beaucoup d’enjeux puisque économie circulaire, emplois et transition écologique, politique de l’eau, biodiversité marine, mer et océans et enfin éducation à l’environnement et au développement durable étaient à l’honneur, rien que ça.

…quelques évictions…
Entre les tables rondes de juin et les « vraies » discussions de septembre, certaines associations ont été larguées en route… au motif qu’elles étaient trop petites et pas assez représentatives, ne comptaient pas assez d’adhérents, etc.
C’est le cas des associations du collectif Rassemblement pour la planète : Générations futures (qui mène des études sur les atteintes liées aux pesticides et autres perturbateurs endocriniens), Réseau environnement-santé (en pointe sur le bisphénol A, entre autres), Respire (pollution atmosphérique), Robin des toits (ondes électromagnétiques), Sea Shepherd (défense de la biodiversité marine).
Ces deux dernières comptent pourtant des experts reconnus et leurs noms sont familiers pour bien des gens.

…et ça ne tourne pas rond !
Tout ça pour ne prendre en considération que les voix d’associations du CNTE (Conseil Nationale de la Transition Energétique)… qui finalement ne sont absolument pas satisfaites non plus de l’issue de ces journées !
Six d’entre elles ont même fait cause commune en dénonçant la feuille de route éditée par le Gouvernement à la suite des rencontres.

Comment on tourne en rond… ou plutôt à vide
En effet, sous prétexte de mettre l’économie circulaire en modèle, on finit par tourner en rond, et la seule chose qu’on recycle vraiment sont de vieux engagements non-tenus réhabillés dans de nouvelles couleurs…
Et l’enrobage fait rage.
On parle de diminuer le nucléaire de 75% et 50% sans proposer de mesures concrètes et chiffrées de démantèlement de centrales et d’investissement dans les énergies renouvelables ; tout est fait pour éviter les taxes dissuasives sur les pesticides, les nitrates, le diesel… et le reste est à l’avenant.
On va de l’avant, vous dites ?
Pas vraiment !

Une fois de plus les questions liées de santé et d’environnement sont considérées comme des variables abstraites alors qu’elles sont des données à inclure dans notre système qui marche à l’en-vert !

Les empêcheurs de tourner en rond ne sont pas ceux qu’on croit…

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I’m back…

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J’avais dit « I’ll be back » et me revoici…
Même si j’ai dû m’absenter un peu de la toile pour raisons familiales, je ne me suis pas transformée en Terminator entre temps !

Je reprends de l’activité sur La touffe verte… l’occasion, du coup, pour le blog de faire peau neuve !

Je suis ravie de vous retrouver…

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Stéphane Hessel est mort… vive l’Indigné !

Stéphane Hessel qu’on ne présente plus, auteur au crépuscule de sa vie bien remplie de « Indignez-vous !« , s’est éteint cette nuit…
L’homme est mort… vive l’Indigné !

Et surtout, que vive l’indigné que nous avons tous en nous…

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Aujourd’hui, le 21… une vie de chien !


photo : Cathy Perruche

Chien blanc : wouf, c’est aujourd’hui la fin du monde, tu crois ?
Chienne noire : nouaf, moi je ne pense pas, moi j’y vais !
Chien blanc : où ça ?
Chienne noire : ben, là bas, tiens, chien !
Chien blanc : où ça, là-bas ?
Chienne noire : là-bas, vers l’horizon… là-bas, par delà les nuages…
Chien blanc : chiche, chienne ! Je viens avec toi !

Et de toute façon, comme disait Renaud :

« La Terre peut s’arrêter de tourner

Ils ne rateront pas leur réveillon… »

Alors belle fin d’un monde à tous… et à bientôt pour la suite !

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Le 21/12/12, la fin du monde… et après ?

Le 21.12.12, date cosmique ?
Les supputations les plus folles circulent sur cette date, attribuée au calendrier maya, mais recoupant en fait celle du solstice d’hiver qui devrait effectivement être un événement planétaire unique puisque la Terre devrait être alignée avec le Soleil et le centre de la Voie Lactée.

D’aucuns soupçonnent ce centre d’être noir et imaginent ainsi un chaos de plusieurs jours s’abattant sur la Terre à travers une nuit permanente ou de violents séismes, le tout ayant pour conséquence une levée du soleil à l’ouest et une inversion des pôles magnétiques.
Certains scénarios catastrophe imaginent même que la Terre pourrait sortir de son orbite… il faut arrêter de fumer les gars, c’est vos yeux qui s’exorbitent !

Une date dans le temps

Il est impossible de dire ce qui se passera vraiment, ce qui est sûr c’est que nous sommes dans un contexte planétaire et cosmique de puissant changement énergétique.

Et si nous revenons au calendrier maya, celui-ci s’articule par rapport au temps Kairos (le moment opportun, celui qui décide d’une évolution), par opposition au temps Chronos (la mesure quantitative du temps linéaire) dans lequel nous baignons.

Ce calendrier distingue neuf grands cycles (ou Inframondes), de durée calendaire de plus en plus courte (ce que marquerait notre sentiment d’une accélération du temps), le passage de l’un à l’autre se faisant par un « saut quantique » de la conscience humaine à un niveau plus énergétique.

Une date déjà (dé)passée ?

L’inframonde dit « planétaire », marqué par l’apparition des sociétés industrielles (et ses corollaires : matérialisme, démocratie parlementaire et domination occidentale) aurait débuté le 24 juillet 1755, pour laisser place le 4 janvier 1999 à l’inframonde « galactique », caractérisé par les technologies de l’information. Nous serions au crépuscule du dernier cycle, dit inframonde « universel », supposé avoir débuté le 9 mars 2011… et s’être terminé, selon certains spécialistes, le 28 octobre 2011, date déjà derrière nous.

Alors quoi ?

C’est comme si on essayait de prédire l’éclosion d’une fleur à une date et à une heure précise. On sait qu’elle s’épanouira au printemps, on en est presque sûr. Mais tout dépendra de son environnement direct (qualité de la terre) et indirect (conditions météos), et de millions d’autres phénomènes inconnus et indétectables, qui accumulés à un instant précis provoqueront inévitablement l’ouverture de ses pétales. Pour rester prosaïques et concis : la fleur fleurira mais on ne sait pas quand.

Nous sommes en pleine période d’accumulation de ces phénomènes énergétiques, et nul ne peut connaître le moment exact de l’éclosion du nouveau monde qui arrive. Oui, je sais, la métaphore est belle et elle n’est pas de moi !

Fin d’un monde…

Le calendrier Maya nous donne en quelque sorte les conditions qui provoqueront les changements.
Nous sommes à la fin d’un monde, mais pas forcément du monde et rien n’est précisément joué. La question de cette fin 2012 est peut-être bien à reformuler : l’homme veut-il rester sur cette planète qu’il saccage et qui peut très bien tourner sans lui ?
Car si oui, il va falloir songer à augmenter notre niveau de conscience, en écho les uns avec les autres…

Y a du boulot, moussaillons !

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Ronald n’a pas le monopole du clown


Ronald dans le court-métrage « Logorama »

Pour un peu, on la plaindrait, la grande multinationale du fastfood, la chaîne de la malbouffe à la chaîne. Mc Do s’est récrié pleine page de divers quotidiens contre la hausse de la TVA ou plus exactement contre le fait que le gouvernement ait faussé les chiffres la concernant.
C’est vrai, là où le député PS Thévenoud, après de savants calculs que lui seul comprend, postulait que l’entreprise s’était mis dans la poche 19 millions d’euros grâce à la baisse Sarko de la TVA, Mc Do rétorque avoir dépensé 33 millions. Bizarre quand on sait que la baisse a clairement engrangé 190 millions…
Ce qui est sûr, c’est que ces dernières années Mc Do a continué à affûter sa campagne envers son coeur de cible : les enfants.

Que du bonheur
C’est vrai, Mc Do bénéficie auprès des plus jeunes d’une image sympa : des endroits où on n’attend pas longtemps pour manger, des joyeux Happy meal qui offrent des jouets rigolos et contiennent en plus des produits bio, et surtout un clown qui peut même animer plus ou moins directement les anniversaires… que de bonheur en perspective !
Et Mc Do de cultiver l’image d’une marque soucieuse de diététique, à grands renforts de pub et de présence sur des salons éduco-gastronomiques.
Et si l’association Mc Do-gastronomie vous choque, sachez que ses lieux de forfait s’appellent pourtant bien « restaurants ».

Que du feu

Mais oui, les enfants, mangez la bonne salade verte, les pesticides, vous ne les sentirez même pas ! Et la bonne viande faite à partir de reste de plein de morceaux mélangés venant d’élevage mangeant forcément des OGM comme 80% des élevages français, vous l’apprécierez grâce aux doux conservateurs et aromates qui l’assaisonnent. Et la bonne huile qui baigne vos frites, elle n’est peut-être pas de palme, mais tout aussi grasse, ne vous inquiétez pas.

Et Mc Do d’investir de l’argent dans une « maison pour parents », à côté d’un hôpital pour enfants à Toulouse. Où il doit forcément y avoir des enfants soignés pour obésité…

Que du jeu
Et il y a mieux. Les gentils jeux mis à la disposition des enfants dans les fast food. C’est pratique, papa et maman finissent leur délicieuse et substantielle nourriture pendant que leur progéniture se bat, joue pardon, dans les jeux collectifs. Attention tout de même : une petite fille a fait une malheureuse chute. Tomber dans des boules en mousse, ce n’est pas bien impressionnant, me direz-vous. Sauf que les boules devaient être en option, car elle s’en tire quand même avec un os du coude cassé et une broche dans le bras, sympa !
En plus, on peut dire qu’il n’y a pas qu’aux Etats-Unis que les Mc Do sont mal fréquentés. De Los Angeles à Les Angles, il n’y a que quelques lettres en plus et pourtant… Dans cette petite bourgade tranquille du Vaucluse où les samedi soirs doivent être trop calmes, une bande de jeunes s’est amusée à voler et brûler des voitures pour égayer la morosité. Je vous donne en mille le QG où ils se sont retrouvés pour élaborer leur hilarante bévue…
Quant au Mc Do de Saint-Lô en Normandie, il s’est carrément fait braquer en 2004 par deux hommes armés… d’un couteau et d’un faux pistolet.
Alors « venez comme vous êtes » surtout, Mc Do est ouvert à tous. Et pour peu que vous vous laissiez convaincre par ses jolies pubs, ce sera vous, les otages.

Ca-fête

Non mais c’est vrai, je casse tous les mythes, manger au Mc Do, c’est tellement sympa. Et ça fait plaisir aux enfants, c’est festif.
Oui, c’est bon et convivial, les hamburgers. Mais à la maison ! Ou comment associer partage et bons ingrédients. On met tout sur la table et on compose soi-même son sandwich, c’est collaboratif. Passe-moi la salade, non, chéri, ne met pas le ketchup dans le grille pain, t’es sûre que tu veux mettre de la confiture sur ton steak ?

Qu’ils se fassent braquer par des bras cassés ou arrêter parce que les employés sont en grève contre leurs conditions de travail, décidément les Mc Do ne sont plus ce qu’ils étaient. Ronald a perdu de sa superbe et ne fait plus rire personne… Non vraiment, Ronald n’a pas le monopole du clown.

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Et vous, vous choisissez quoi ?

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