Articles ‘La biodiversité menacée’

Les pôles ont bon dos


les pôles ont bon dos… les ours polaires aussi !
Photo : Greenpeace

Les grands groupes pétroliers n’ont de cesse de vouloir forer sous l’Arctique et en Antarctique, c’est le sanctuaire de poissons qui fait baver ceux qui aimeraient y pêcher tranquille. Ben voyons, les gars, servez-vous surtout, n’hésitez pas ! Après tout, ce n’est pas comme si la Terre était à tout le monde…

Des groupes pétroliers complètement à l’ouest
« Du pétrole sur le Groenland, ce serait un désastre », même le PDG de Total le dit !
Et dans la foulée, la compagnie russe Gazprom a différé, pour des raisons de sécurité, le lancement de la production de pétrole du champ de Prirazlomnoye, premier champ pétrolier offshore de l’Arctique russe. Et Shell d’annoncer qu’ils repoussaient à 2013 leur projet de forage dans l’Arctique sous prétexte qu’une de leurs structures, conçue pour intervenir en cas de déversement pétrolier, serait endommagée.
Et pourtant ces groupes n’ont eu de cesse de répéter qu’ils savaient ce qu’ils faisaient… on voit qu’on peut leur faire confiance !

Le pôle Nord dans la ligne de mire
Report donc mais abandon apparemment pas. Et Shell a quand même intenté un procès à Greenpeace pour faire faire silence à l’ONG qui avait manifesté dans ses locaux en France et dans des stations essence aux Pays-Bas lors d’une journée d’action.
Motif : faire interdire à l’avance les manifestations. Mais le jugement rendu le 5 octobre garantit la liberté d’opinion de l’ONG, même s’il limite un peu les actions futures avec des conditions restrictives. Ainsi le blocage la prise d’essence ne pourra pas excéder une heure et dans des endroits non accessibles au public, comme les bureaux de Shell, les actions ne pourront durer plus de deux heures… ça va, ça laisse quand même le temps de défiler en ours polaire. Et ça sonne absurde, ces précisions, parce que c’est rare que Greenpeace fasse exactement deux fois la même action.

Le pôle Nord sens dessus dessous ?
C’est ce qui se profile inexorablement car d’autres groupes sont sur les rangs. BP, ExxonMobil et Eni, ne comptent pas lâcher leur morceau de pôle. Le pôle, c’est tendre, et ça fond, pas sous la dent, mais sous le coup du réchauffement, quelle aubaine !
Et puis tant qu’on y est, la fonte des glaces devrait permettre d’aller pêcher plus facilement. Ben oui, sauvons les phoques et les animaux qui sans leur glace ne sauront de toute façon pas quoi faire…
Pour un peu, les grands groupes passeraient pour des bienfaiteurs de l’humanité, pour les sauveurs du pétrole et de l’intérêt général.

Le pôle Sud à l’envers
Et si on allait pêcher plus au Sud ? Là-bas, la faune marine est une des derniers préservées ? Voilà une belle solution à la surpêche !
C’est en tout cas ce que pensent la Russie, la Corée du Sud et quelques autres pays qui menacent de voter contre le projet de sanctuaire porté par l’Australie, la France et l’Union européenne. La conférence, ouverte officiellement mardi à Hobart (île australienne de Tasmanie), a pour thème la création d’un système représentatif de zones de protection marine dans l’océan Austral.
Pour le coup, c’est le beau Leonardo qui se colle à la cause et parraine une pétition sur Avaaz pour sauver l’Antarctique.
Je ne sais plus que penser des pétitions car d’un côté, c’est un peu facile et ça donne bonne conscience, mais de l’autre, quand elles sont portées par des association sérieuses, elles peuvent avoir un réel impact, comme ce fut le cas de celle contre les OGM en Europe (même si depuis la lutte continue…).
A vous de voir !

Ce qui est sûr, c’est que si on se laisse désosser les pôles, nul ne sait où cela va s’arrêter…

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On touche le fond fond fond, sous la banquise, sous la banquise

Ainsi fond fond fond, la banquise, la banquise
Et eux ils touchent le fond fond fond

Sous la banquise, sous la banquise

Les petits marionnettes, c’est vraiment nous, au main des multinationales qui n’en ont plus rien à foutre de rien. Ils en sont à forer sous le Pôle Nord malgré la levée de l’opinion internationale. Le milieu arctique est très fragile, d’autant qu’on vient d’apprendre que la banquise fond vraiment…
On touche le fond fond fond du problème du problème…

La glace, ça fond…
Votre mère vous l’a toujours dit, et ça ne vous dérangeait pas trop de l’écouter et de vous lécher les doigts. Surtout quand la saveur en était vanille-fraise. Ou chocolat.
La glace polaire, elle, semblait solide, et personne ne semblait assez fou pour s’y attaquer.
Eh bien, voilà que la banquise aussi fond… et très vite.

Un débat de fond
Selon les données de trois satellites analysées par la NASA et des scientifiques universitaires, environ 97 % de la calotte glacière avait dégelé à la mi-juillet. « C’est tellement sans précédent que je me suis d’abord interrogé sur le résultat : était-ce bien réel ou était-ce dû à une erreur de données ? », a commenté Son Nghiem, de la NASA.
On aimerait bien le savoir… car ce type d’événement arrive environ tous les 150 ans et la dernière fois ayant été en 1889, cela pourrait coller…
Ou pas… car si cela se reproduisait, là ce serait directement relié au réchauffement climat-hic !

Toucher les fonds
La glace fond, et les voilà, ceux qui sont prêts à s’en payer une bonne tranche !
Forer sous le Groenland coûte que coûte et surtout parce que ça rapportera… encore quelques années du moins… et le seul risque à leurs yeux, c’est de perdre la guégerre juridique et financière qui les oppose… Etre celui qui remportera le gros lot.

Mais pourquoi sont-ils si méchants ? Parce que !

Le bon sens se fond…
…dans la course du profit sans fin.

Allons-y gaiement, la faune locale, on s’en tape. De toute façon, les ours sont trop blancs, un peu de taches noires ne leur fera pas de mal !
Une marée noire au Pôle nord serait une catastrophe sans précédent, mais comme on les accumule… qui se souvient de Fukushima qui continue à être instable et dont la radioactivité s’est répandue (au moins) dans la mer ?

J’aimerais bien finir par une vanne sur le coulis de chocolat noir nappant la glace vanille, mais non car ça me fait plutôt marrer noir…
Si on pouvait forer la tête des cons qui en consortium nous niquent la Terre et leur injecter une conscience, ce serait super !

NB : les militants de Greenpeace continue à se battre sur le terrain : soutenez-les !

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Le plus nuisible n’est pas celui qu’on croit


Photo : www.oiseaux.net

Alors qu’une femme prétend être attaquée par une corneille, un arrêté s’apprête à être voté, qui permettrait de se débarrasser plus facilement des espèces considérées comme « nuisibles », dont la corneille fait justement partie.
Ou comment sous couvert de confort humain, on tire sur la biodiversité…

La corneille était en noir…
Corneille, corbeau, déjà les sources « journalistiques » divergent. Je ne suis pas sûre d’ailleurs qu’ils soient aller vérifier la différence.
La corneille noire est un oiseau qui se rencontre couramment en Europe du nord et possède une robe noire brillante, des pattes noires, un bec gris foncé à noir, trapu et effilé, qui la différencient de sa sœur, la corneille mantelée et de ses cousins plus grands et beaucoup plus rares, le corbeau freux ou le grand corbeau. Elle se nourrit surtout de cadavres, de petits animaux et peut piller les autres nids, ce qui lui donne mauvaise réputation. En zone urbaine, elle peut se nourrir de déchets. C’est très probablement une corneille de cette espèce qui est incriminée dans l’histoire relatée par Le Parisien.

…et peut-être victime de beaux bobards
« Mais quelle histoire ? » Celle qui dit qu’une femme, mère de famille s’il en est, s’est fait attaquer à plusieurs reprises par une corneille noire baptisée pour le coup « Shadow »… tantantan !
On crée le suspens, ça fait penser aux Oiseaux d’Hitchkock et ça alimente les légendes urbaines, super !

Sauf que selon d’autres sources, il s’avère que la dame a pu affabuler car elle est la seule à avoir vu la corneille et les traces sur son bras ne semblent pas provenir des pattes d’un oiseau.
Ensuite, il est clair que si l’oiseau s’est vraiment jeté sur elle, on peut s’interroger sur ce que cette femme dégage. Et ceci n’engage que moi…

Les nuisibles mal définis

Toujours est-il que cinq oiseaux ont déjà abattus. Ceci correspond justement à l’objet d’un arrêté fixant la liste des animaux dits « nuisibles » en cours de consultation publique sur le site du Ministère de l’Environnement.
La LPO (Ligue de Protection des Oiseaux) nous rappelle que les animaux ainsi désignés, s’ils peuvent causer du tort, sont aussi très importants dans l’écosystème et la préservation de la biodiversité. Pour ne revenir qu’à elle, la corneille en mangeant les cadavres, permet d’éviter qu’ils ne pourrissent et propagent des maladies…

Le tir de ces espèces est… nuisible

La LPO encourage tout un chacun à laisser un commentaire contre cet arrêté car sinon renard, belette, fouine, putois, corneille, geai, pie, étourneaux pourront être détruits à coup de piège, d’enfumage, de tirs, voire en utilisant des rapaces (!), et tout ceci avec l’aval de la loi.
Nous avons jusqu’à mardi pour mettre un commentaire sur le site du ministère et faire valoir que nous sommes contre cet arrêté.

On définit comme « nuisible » tout animal qui perturbe l’homme dans son petit confort, sans penser une seconde à la biodiversité… mais si le plus nuisible de tous était justement l’homme ?

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Kokopelli sur la sellette : sauvons les graines et nos assiettes !

Ne la laisse pas tomber
Elle est si fragile
Etre une semence libérée
Tu sais, c’est pas si facile*

Kokopelli pour des semences libérées
Si vous ne connaissez pas encore son travail, Kokopelli est une association à but non lucratif, fondée en 1999 qui œuvre pour la Libération de la Semence et de l’Humus et la Protection de la Biodiversité alimentaire, en rassemblant tous ceux et toutes celles qui souhaitent préserver le droit de semer librement des semences potagères et céréalières, de variétés anciennes ou modernes, libres de droits et reproductibles.

Et ce sans se voir accusés de concurrence déloyale envers les multinationales vendeuses de poisons, celles-là même qui ont fait de notre belle planète, la Terre, une poubelle génératrice de cancers.

Les normes drastiques du catalogue

Il faut savoir que concernant les semences, il existe un catalogue officiel référençant celles qu’on a le droit de commercialiser et planter (planter n’allant pas sans acheter). Il est évidemment soigneusement tenu par les semenciers industriels et est très réducteur.
C’est un peu comme les magazines et leur idée de la féminité : il faut formater, trafiquer, gommer tout ce qui se dépasse et qui peut faire authentique.

Les semences anciennes sur la sellette

Parce qu’elle permet d’échanger et acheter des semences anciennes, c’est au titre de la concurrence déloyale que Kokopelli a été traînée en justice en 2005 par la société Graines Baumaux.
Mais en février 2011, la Cour d’Appel de Nancy a fait droit à la demande de l’association de saisir l’affaire devant la Cour Européenne de Justice, ce qui était de bon augure.
L’Avocat Général de la Cour estimait le 19 janvier que l’enregistrement obligatoire de toutes les semences au catalogue officiel était disproportionné et violait les principes de libre exercice de l’activité économique, de non-discrimination et de libre circulation des marchandises.
Le marchandage ne semblait donc pas fonctionner.

La Cour de séduction

Puis, contre toute attente, la Cour a tranché le 14 juillet en prétextant que les semences non-répertoriées au catalogue étaient potentiellement nuisibles… alors que celles qui y sont inscrites sont des semences vendues avec des packs de pesticides Cruiser, Gaucho, Régent et compagnie !
La Cour sacrifie texto à l’objectif, jugé supérieur, d’une « productivité agricole accrue » le commerce des semences de variétés anciennes.

La biodiversité sacrifiée

L’association est tenue de payer 100 000 euros de dommages et intérêts à Baumaux et est menacée d’arrêter ses activités. A titre indicatif, la société Braumaux a eu un chiffre d’affaire annuel de 14 millions d’euros en 2011 et un résultat net de 2 millions d’euros. Cette décision est inacceptable.
Et dans la mesure où il n’existe pas de catalogue officiel obligatoire pour les clous et les boulons, il n’y a pas de raison de soumettre les semences à une procédure préalable de mise sur le marché, comme les pesticides ou les médicaments, pour les cataloguer dans un registre !

Aux graines, citoyens !
Il faut donc continuer à planter, semer, et cultiver son propre jardin, échanger des semences anciennes avec ses voisins et surtout partout même en ville, se prendre le temps et se connecter aux forces vives de mère Nature.

Car ce que nous cultivons ainsi, c’est la liberté !

*librement adaptée de la chanson « Femme libérée (Cookie Dingler)

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Pour rugir de plaisir, pas besoin de tuer du lion !

Du vin d’os de tigre ou de la potion de virilité à base d’os de lions, ça vous évoque quelque chose ? Non ? Et pourtant…

La chasse aux lions

Des os de tigre ou de lion pour être en santé ou mieux bander…
Ca laisse pantois et pourtant tout un commerce s’est bâti sur ces inepties et depuis que la chasse au tigre est en Chine interdit… on se rabat sur le lion.
Ca se passe en Afrique du Sud où des gros et riches touristes américains dégainent le fusil pour les tirer à bout portant… entre les grillages de l’élevage sauvage où ils sont détenus.
Courageux, hein ?

Apprentis sorciers
Et tout ça pour quoi ? Si encore, c’était pour manger la viande de l’animal, ce serait tout aussi répréhensible mais peut-être un peu plus compréhensible.
Mais non, toute la chair va à veau l’os et on ne conserve que les ossements de ces malheureux lions pour les exporter en Asie. Là, des charlatans concoctent des potions générant des profits record.
Tant qu’à fabriquer n’importe quoi et à lui attribuer les plus incroyables vertus, pourquoi ne pas prendre du pipi de chat et prétendre que ça peut faire pousser des ailes ?

Le roi des animaux
Parce que, c’est sûr, un lion, c’est plus majestueux. Le roi des animaux fait rêver… mais devrait aussi inspirer le respect.
Pour montrer à ces trafiquants sadiques qu’il n’est plus question de sacrifier impunément les fauves sacrés sur l’autel du profit, faisons pression avec Avaaz sur le président d’Afrique du Sud, Zuma.
Et boycottons le tourisme dans cette zone !

Je ne sais pas vous, mais effectivement, moi une contrée ou des gars se baladent fusil à la main et dégomment ce qu’ils veulent, lion ou autre, ça ne m’attire pas vraiment !

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Zabeilles 3 : la croisade contre le Cruiser enfin gagnée ?


Le Cruiser interdit ? Maya l’abeille est contente !

Le Cruiser, pesticide de Syngenta fortement aspergé sur le colza, est depuis de nombreuses années dans la ligne de mire des apiculteurs car il tue les abeilles, même à faible dose.
Je vous le disais, une étude a récemment mis en évidence les effets meurtriers du Cruiser sur les abeilles. Des associations comme la FNE et l’Union Nationale des Apiculteurs de France demandaient au ministre de l’interdire. Il semble que ce soit bientôt chose faite.

Les abeilles se cachent pour mourir
Je l’expliquais précédemment, les chercheurs ont mis en évidence que le thiamethoxam, molécule du Cruiser, même en faible dose, désoriente les abeilles qui meurent sans pouvoir retrouver la ruche.
Et dans la famille des néonicotinoïdes dont fait partie le thiamethoxam, je demande l’imidaclopride, molécule active du Gaucho, qui fait passer l’arme à gauche aux bourdons et abeilles en leur faisant d’abord perdre du poids.

Foll avenir ?
Disons-le franchement, le rapport avait été commandé par Bruno LeMaire… qui pourtant n’a pas toujours eu le bon ton comme avec le thon rouge dont il n’a pas eu le courage de baisser les quotas, cédant au lobbying des gros thoniers.
C’est Stéphane Le Foll, ministre fraîchement nommé à l’Agriculture qui en écope. Et qui semble prendre la bonne décision…

Vie en sursis
Cependant, le Cruiser ne serait interdit que sur la culture du colza ! C’est déjà ça ? Oui mais… il se trouve qu’il est aussi utilisé sur le maïs !
Là encore on constate que quand il s’agit de faire face au lobby des grosses multinationales en matière de semences et de pesticides, l’Etat progresse lentement. Mais c’est quand même déjà un pas, évidemment.
La France devrait aussi saisir la Commission européenne et l’Autorité européenne pour la sécurité alimentaire (Efsa)…
La saga continue. A suivre, donc.

Préservons les pollinisateurs car comme pourrait le dire un proverbe chinois : le battement d’aile de l’abeille en colère peut provoquer un tsunami à l’autre bout de la planète !

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Zabeilles 2 : les ruches fleurissent en ville


Photo : www.ecocampus.ens.fr

Ca a commencé avec un parfum de légende, et de miel bien entendu : des ruches étaient hébergées sur le toit de l’Opéra de Paris… Incroyable ! Mais vrai.
Et depuis quelque temps, c’est l’ensemble des toits et terrasses citadins qui peuvent accueillir les abeilles menacées.

Abeille des villes et abeille des champs
Contrairement à ce que l’on pensait, depuis quelques années les abeilles survivent mieux en milieu urbain qu’à la campagne où elles sont décimées par les pesticides utilisés sur les cultures.
Alors que dans de nombreuses villes, les produits chimiques ont été bannis des jardins publics, hic !

Des toits pour les abeilles… en toutes les langues !
De nombreuses initiatives ont fleuri pour accueillir des ruches sur les toits des villes : bâtiments publics ou privés, particuliers ou entreprises, tous rivalisent d’imagination pour sauver les précieuses pollinisatrices.
Ainsi, outre l’Opéra de Paris, la Tour d’argent,la mairie du 4e ou encore le toit de l’ENS ont leurs ruchers. A Strasbourg, une société d’étanchéité et isolation de toit, propose des toitures végétales qui attirent naturellement les voleuses jaunes et noirs, glaneuses de pollen.
A Londres la Bourse devait aussi accueillir une ruche selon 20 Minutes. Et Natural England propose une ruche en plastique à héberger… sur son balcon !

Les joies de l’Happy-culture
Partout en France, Un toit pour les abeilles propose un système de parrainage de ruches en échange de pots de miel personnalisés.
Car on ne le dira jamais assez, le meilleur moyen de soutenir ceux qui s’occupent des butineuses est de d’acheter leur production ! Achetez du miel soit directement à l’apiculteur, soit dans des magasins qui identifient bien le nom du récoltant.

L’essentiel est dans le miel
Riche en sucres sains et assimilables et en sels minéraux, le miel est gorgé de vitamines et de vertus.
En ingestion il aide à la croissance, à la digestion, à la fortification du squelette, à la revitalisation de l’hémoglobine. En usage externe, il est utilisé en cataplasme contre les brûlures et les petits bobos car il est antiseptique et cicatrisant.
Et comme un bonheur ne vient jamais seul, il est aussi excellent pour la peau. Cet après-midi, je fais le test : masque au miel ! Diverses recettes existent selon les envies : qu’elles sont « de grand-mère », c’est peu dire car beaucoup remontent aux temps de l’Egypte ancienne !

Et à tous ceux qui sommeillent en ce mercredi après-midi : surtout n’oubliez pas de compter les abeilles… Zzzzzzzz !

Le petit + :

Jetez un oeil sur les ruches des toits de Paris photographiées par Eric Tourneret, « The Bee Photographer »… et sur le reste de son travail : c’est beau et ça fait voyager !

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Zabeilles

Trois pesticides sont incriminés depuis de nombreuses années par les associations d’apiculteurs comme meurtriers des abeilles, ce que de plus en plus d’études viennent confirmer : Gaucho, Cruiser et Régent, respectivement produit par Bayer, Syngenta et BASF.

Deux récentes études insistent encore sur les effets dévastateurs du Gaucho et du Cruiser.

Gaucho, arme à gauche
L’imidaclopride, matière active du Gaucho a été mis à l’étude sur des bourdons pendant six semaines. Et les résultats ont de quoi donner le bourdon, justement.
Les colonies exposées à la matière active ont pris moins de poids que les autres. Et plus fort encore : la production de reines a fortement diminué. Les bourdons n’arrivant plus à se nourrir, ils nourrissent encore moins leurs reines. Et sans reine, pas de nid !
85% de diminution des reines (et donc des nids à venir), c’est significatif.

Disparition des nids, Bayer dans le déni
L’association citoyenne Avaaz a donc mis en place une pétition pour faire pencher Bayer, le fabricant du pesticide car ses actionnaires votaient le 27 avril
une motion qui pouvait mettre fin à ces produits chimiques toxiques.
Mais malgré les centaines de milliers de signataires, les actionnaires ont savamment ignoré la chose pour voter la poursuite de la vente du produit. Maintien du chiffre d’affaire, il n’y a que ça qui compte, le lucratif.

Pétition : au-delà du million
Avaaz a décidé de continuer la pétition et de la remettre au Conseil d’administration et au conseil de surveillance de Bayer quand elle aura dépassé le million.
C’est déjà le cas, mais continuer à signer leur donnera encore plus de poids !

Croisade contre le Cruiser
La 2e étude concerne le thiaméthoxam, présent dans le Cruiser et démontre que le produit augmente la mortalité des abeilles à l’extérieur de leur nid de deux à trois fois. Cela signifie que le produit interfère très probablement avec le système de localisation de la ruche chez l’abeille.
Si le Ministère de l’Agriculture a lancé la procédure de réévaluation de l’autorisation de mise sur le marché du Cruiser OSR, France Nature Environnement (FNE), la Confédération paysanne et l’Union nationale de l’apiculture française (Unaf) ont demandé l’interdiction pure et dure du Cruiser.

Ne zappons pas les abeilles
Car sans pollinisateurs, pas de reproduction de plantes, pas de légumes, pas de fruits… pas de vie !
Ne laissons pas la planète aux mains des firmes chimiques qui détruisent la biodiversité et seraient heureux que nous ne mangions plus que leurs plantes trafiquées gorgées de leurs pesticides… voire que nous ne nous nourrissions que de cachets : leurs cachets.
Ce qui reviendrait à avaler la pilule, en somme.

Ne zappons pas l’essentiel
En Chine, déjà, à certains endroits le travail de pollinisation se fait à la main… C’est payer bien cher ce que mère Nature fait pour nous gratuitement.
Réouvrons les champs des abeilles… et des possibles !

Voir aussi Le gâchis du Gaucho
et Zzzz, elles nous aiment

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C’est l’hymne de nos montagnes


Des cheminées de fée, appelées aussi demoiselles coiffées,
que
dans les Alpes suisses j’ai photographiées

C’est l’hymne de nos campagnes

De nos rivières, de nos montagnes,

De la vie, man

Tryo

Comme vous l’avez peut-être constaté
en lisant ce blog, je ne me prononce pas sur le vote à suivre en ces temps électoraux. Soit contre, soit pour, soit pas, à chacun de voter en conscience (même si la montée de l’extrême-droite et de la haine de son prochain me désole).
Ce qui m’intéresse, c’est de continuer à partager ce qui me touche et me semble important pour notre mieux être et celui de la planète.

Ils descendent la montagne sans cheval…
…mais à coups de marteaux piqueurs, de coulis de béton armé, de projets immobiliers dévastateurs et débilitants. Les stations de tourisme s’étendent au détriment des paysages naturels et les touristes avides de nature créent le paradoxe.
La vipère se mord la queue.

Montagnes russes
Les pressions d’équipement demeurent pour satisfaire la demande malgré les bonnes intentions affichées de donner dans la valorisation du patrimoine naturel, le bio, etc…
Mais ce qu’on gagne d’un côté (soutien à l’agriculture bio par exemple), on le perd de l’autre quand de nouvelles constructions vite et mal pensées envahissent les vallées et les hauteurs. Ce sont les montagnes russes.

La montagne, ça vous gagne !
Alors oui, la montagne est de ces lieux qu’il est urgent de préserver et dont l’avenir doit être pensé en termes réellement durables…
Trois ONG Mountain Wilderness (MW), la Commission Internationale pour la Protection des Alpes (CIPRA France) et l’Association Nationale des Centres et Foyers de ski de Fond et de montagne (ANCEF) ont lancé un APPEL clair et fort qui a été rejoint par diverses personnalités :

moins de capital machine, moins de spéculation financière, et plus de capital humain !

A nous de signer et de nous associer au changement de perspectives… avec un nouveau regard sur les monts y pitons !
(« y », c’est « et » en espagnol… ouais bon, d’accord, c’est limite pour un jeu de monts, euh de mots, mais bon)

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De la polarité des ours


Photo : www.greenpeace.fr

Knüt

On dirait un bruit de klaxon, mais c’est le prénom de cet ours polaire au triste parcours, polarité négative.

Né de parents en captivité, adopté par le zoo de Berlin et surtout par un gardien qu’il prenait pour son papa, l’ours est décédé à à peine quatre ans d’une mort qui a défrayé la chronique, apparemment provoquée par une infection du cerveau foudroyante en mars 2011.

Mort et vie d’une star animale, d’une étoile polaire

Il faut dire que depuis la mort soudaine de son bienfaiteur, fin 2008, Knüt avait enchaîné les problèmes : cohabitation avec des ourses brutales, blessure au pied, tâches sur le pelage… Il avait beau avoir un fan club mondial, la gloire ne l’a pas rendu heureux.
It’s a sad sad story.

Anori, another one

Un ours est mort, une oursonne est née. Peut-être sous une bonne étoile, cette fois, polarité positive ?

Espérons que cette petite femelle s’acclimate mieux à son environnement que son aîné.

Captivité active

Car je l’avoue, je ne comprends pas bien l’intérêt de détenir ces ours en captivité.

Espèce protégée qu’on aide à se reproduire, comme le panda, ne leur faisons-nous pas des coups pendables en les détenant si loin de leur milieu naturel, aussi fragile soit-il ?

Le sujet est complexe, je l’entends.

Protéger le milieu naturel polaire
Cap sur l’Arctique qu’il faut faire déclarée réserve naturelle mondiale comme l’Antarctique en 1991.
Les exploitants de pétrole ne doivent rien pouvoir écrire noir sur blanc sur la banquise. Qui s’amoindrit déjà avec le réchauffement climatique et qui ne survivrait pas à une marée noire. Enfin, la faune en tout cas, déjà bien fragilisée, n’y survivrait pas.

Moins de pétrole, plus de vie !
Non, l’important n’est pas de préserver son rythme de consommation à tout prix, oui, on peut faire tourner les voitures à autre chose qu’à l’essence et surtout les utiliser moins.

Alors dire à Shell d’aller voir ailleurs si on y est !
Ou plutôt nulle part… car c’est sur cette planète qu’on aimerait pouvoir rester, en paix avec les ours polaires. Et les autres.

NB : 10/04/12.
Je viens d’avoir un mail de réponse (automatique j’imagine) de Shell suite à l’envoi de la demande d’arrêt d’exploitation en Arctique via le site de Greenpeace.
On y parle d’exploitation responsable, de savoir-faire, et même d’échanges avec les communautés locales qui profiteraient de l’exploitation des ressources !
Ce n’est plus de la langue de bois, c’est de la langue de glace !
(je mets le contenu du mail de réponse dans les commentaires)

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