Articles ‘Du bio, du beau (et des recettes)’

Ma chronique dans CO2 mon amour, sur France Inter… chocolatée !

J’ai fait, sur France Inter, dans l’émission CO2 mon amour, de Denis Cheissoux,  une chronique de « testeuse »… chocolatée ! (émission du 23/04/2016)

 

Complément (d’info) alimentaire
Le chocolatier de quartier dont il est question, où la vendeuse a été ouverte au dialogue et semble prête à faire progresser l’échoppe dans le sens voulu par les consommateurs, s’appelle Passion chocolat et est situé au 122, avenue Simon Bolivar, Paris 19e.

passion-chocolatpassion-chocolat-extérieur

Leurs produits sont très bons, je les connais, et, comme la dame l’a précisé, contiennent très très peu de lécithine de soja.
De toute façon, n’hésitez pas à poser des questions, c’est comme cela qu’on crée l’échange.

 

Aveyron bien qui verront les premiers
Evidemment, si les chocolatiers travaillent en 100% pur beurre de cacao et en bio, c’est la fête !
Pour les Aveyronnais, je vous transmets un mot que Coralie a adressé à l’émission à la suite de la chronique :

« Je suis chocolatière BIO dans l’Aveyron. Je ne cuisine que du chocolat bio et commerce équitable. Mes ganaches sont uniquement cuisinées avec des intrans sans matières animales (crèmes végétales… ).
J’explique à mes clients que la lécithine de soja (qu’il y a dans les autres chocolats du commerce) est un simple volumateur. De plus c’est le plus courant allergène rencontré par les allergiques au chocolat. Donc chez moi ils peuvent à nouveau se régaler. Et découvrir que le chocolat sans toutes ces cochoncetées est un VRAI régal!
Et pour info nous sommes maraichers bio. Vous trouverez plus d’infos sur ma page Facebook « LesBIO12« . « Chocolat d’Alcas »

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Parce que le chocolat le vaut bien
Je signale aussi qu’on peut trouver, par exemple dans certaines Biocoop, des tablettes ou assortiments de la marque La table de Cana, chocolats issus de l’atelier solidaire de Gennevilliers, qui travaille avec des personnes en réinsertion.
Ils font traiteur aussi, avec la possibilité d’avoir des buffets « tout chocolat »… Moi, je dis ça, je ne dis rien ! (mais quand même, ça fait un peu rêver)

Enfin, sachez que les tablettes bio vendues en magasin bio et même en supermarché (marque Altereco par exemple) sont souvent aussi équitables, et exemptes de lécithine de soja.
Cela ne dispense pas de lire les « éthiquettes »…

Voilà, bonne dégustation !

 

article complété le 04/05/2016

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Climat et avenir : cap sur les solutions !

my-positive-impact

Demain… Le climat, l’avenir…
J’en parlais dans mon dernier article sur l’économie circulaire, il est temps de penser aux solutions. Elles existent déjà et sont portées par des associations, des collectivités ou par des PME. Inventivité et innovation sont les maîtres mots.

La Fondation Nicolas Hulot a décidé de les mettre à l’honneur, via la création du site Mypositiveimpact.org.

 

My Positive Impact
L’idée est que 100 initiatives qui répondent aux problèmes du changement climatique sont soumises au vote du public, via deux sessions présentant 50 projets à chaque fois.
10 solutions remporteront une véritable campagne de communication en mesure de leur apporter la crédibilité et la notoriété nécessaire pour attirer investisseurs, compétences, partenaires, débouchés….
On le sait, aux grands maux les grands remèdes… et aux meilleurs en comm’ les grands moyens ! Donc en conjuguant les deux, ça peut donner une vraie chance à ceux qui oeuvrent déjà pour demain… de continuer demain !

 

I do it my way…
Dans les solutions proposées, on trouve par exemple Cité Green, l’application qui récompense les microgestes vertueux, une commune pratiquant la thalassothermie, transfert d’énergie entre l’eau de mer et les habitations ou encore Coeur de forêt Cameroun, qui promeut la protection du Moabi, arbre séculaire menacé d’extinction, en misant sur la fabrication éthique et écologique du beurre de Moabi, utilisé en cosmétologie, issu de l’amande de ce même arbre… Il y en a plein d’autres, tout aussi inventives et enthousiasmantes !
Et ça, ce ne sont que les 50 premières, pour faire partie des 50 prochaines actions proposées, inscrivez-vous.

 

Notre positive way à tous
Alors, c’est vrai, Mypositiveimpact, ça favorise les anglicismes, mais bon, comme les initiatives se situent sur différents territoires, étranger compris, c’est sûrement pour accentuer le côté international des actions et rappeler que la fraternité mondiale est inhérente au développement d’un monde plus juste et équilibré.
Et en quoi ça peut concerner chacun d’entre nous ? Eh bien, les solutions montrées ici sont celles qu’il faut absolument réussir à « banaliser » pour construire notre avenir !

 

Voter, ça peut vous rapporter aussi
Parce que faire émerger les solutions qu’on préfère, c’est déjà super.
Et ensuite parce que par un système de points, au nombre de votes et de parrainage de gens qui vont voter à leur tour, vous pourrez gagner des lots.

 

Voilà, vous l’aurez compris, en faisant connaître des projets innovants grâce au soutien des citoyens, la Fondation Nicolas Hulot mise sur le fait que les politiques et décideurs vont bien être obligés de suivre la durable tendance…

Il faut donc se dépêcher de la donner !

– – – – – – – –

BONUS :

Les vidéos d’annonce :

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Une salade de lentilles à la betterave et carotte crues, relevée à l’ail, échalote et oignon rouge

lentilles-salade

C’est le printemps (énergétique), mais pas tout à fait (météorologique)… Alors pour aider le physique, mettre de l’huile dans le moteur, une salade de lentilles, quoi de meilleur ?

Légumineuse riche en fer, cuivre, manganèse, phosphore, zinc, vitamine B6, ainsi qu’en anti-oxydants, la lentille a de nombreuses vertus qu’il faut mettre à profit.

J’ai cuit celles que j’avais (du Berry) dans de l’eau avec du laurier et un oignon garni de clous de girofle.

Pour en faire une salade de saison, j’ai ajouté aux lentilles refroidies de la betterave rose et blanche (magnifique) râpée crue et de la carotte, râpée aussi. J’ai coupé en tout petits morceaux du chou rouge cru et haché de l’ail rouge, cru toujours, car tout ceci est très bon pour stimuler et détoxifier le foie endormi par l’hiver. J’en ai fait de même avec une échalote.

J’ai fait revenir de l’oignon rouge dans un fond de beurre, et une fois les lamelles souples et fondantes, je l’ai incorporées au reste. En le débarrassant de ses clous de girofle, j’ai découpé aussi l’oignon qui avait servi à la cuisson (je n’aime pas jeter ce qui peut être mangé, en l’occurrence, cet oignon était bien parfumé, mmm !).

Pour l’assaisonnement, j’ai choisi de mélanger huile d’olive, moutarde en grains, vinaigre de cidre et une pointe de balsamique, une petite touche de miel au safran et du sel de l’Himalaya et un coup de moulin des cinq baies… (tous les ingrédients étaient bio, cela va sans dire)

Eh bien, je vous laisse deviner le verdict… un vrai régal !

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A Brinv’, c’est déjà le printemps

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Des plats du jour à déguster sur place, et surtout à emporter car ils sont légers.
Pas peu nourrissants pour autant. Et jolis à regarder.
Brinv’, c’est l’adresse verte et fraîche des travailleurs du 9e, des pressés dans leur jus qui veulent des breuvages de fruits frais et centrifugés, des soupes et des plats aux légumes variés. Ambiance snack, certes, mais de qualité.

 

Un petit air de campagne
Pourquoi Brinv’ ? « Parce que c’est l’abréviation de Brinvilliers, la maison de campagne de mon grand-père. Il m’a donné un coup de main pour monter ce lieu, c’est ma manière de le remercier », raconte Vincent, le chef et gérant de l’endroit. Avant d’ajouter que si c’était à refaire, il choisirait peut-être autre chose car les gens ne savent pas trop comment prononcer. C’est « Brainve », tout simplement, et pas « Brinnve » ou « Bringue »…
Ou peut-être qu’il referait exactement pareil car au moins cela fait parler, cela crée le dialogue ! Et faute de le dire bien, ce nom, les gens le retiennent. C’est ce qui compte.

 

Un petit air de printemps
S’il n’est pas phonétique, l’accent ici est mis sur la cuisine et la qualité des produits, travaillés dans des soupes, quiches, salades et plats du jour savoureux ou le légume est roi. Par exemple purée rustique de patates et topinambour à tomber, accompagnant un filet de lieu noir dans sa feuille de blette. Les salades allient légumes croquants et riches de goûts et les soupes sont très agréables : carotte et curcuma, lentilles corail au curry ou légumes de saison.
Et qui dit saison dit variation, et comme il n’a pas fait très froid, ça sent déjà le printemps…

Aux plats changeants salés (façon de parler car chez Brinv’ on évite de trop saler et c’est appréciable), s’ajoutent des desserts du jour, y compris sans gluten pour satisfaire tous les mangeurs. La mousse au chocolat est sans oeuf aussi, pour plus d’arôme et une meilleure conservation. Elle est saupoudrée de baies de goji… Go, j’y vais !
(moi, ce sont mes jeux de mots plus ou moins heureux que je saupoudre, chacun son truc…)

 

Un petit air d’écologie
De 70 à 80 % bio, les produits sont aussi choisis pour leur proximité. Quelque part entre l’écolo et le locavore, il faut trouver le bon mix.
Restauration à emporter oblige dans ce quartier où bien des gens ne prennent pas le temps de s’attabler (et où les loyers exorbitants limitent les places assises disponibles), Vincent privilégie aussi les emballages recyclés et biodégradables. Carton, mais aussi maïs compressé pour les couverts. Et bientôt même les coupelles en plastique des desserts seront recyclables.

 

Un petit air frais
L’esprit du lieu fait souffler un vent de fraîcheur sur la vente à emporter et vu la qualité de ses plats, je n’ai pas manqué de demander à Vincent s’il lui plairait d’ouvrir plus tard un « vrai » restaurant avec des vraies assiettes… « Peut-être », a-t-il murmuré, prudent.

Il est clair que pour l’instant, il lui faut faire connaître Brinv’ à un maximum de gens … il s’y attelle d’ailleurs via facebook en publiant en ligne les menus du jour : malin ! Puisse aussi ce modeste article apporter sa contribution…

Allez, bon vent au Brinv’, Vincent !

 

Brinv ́(ouvert du lundi au vendredi de 12h à 15h)
34, rue de la Victoire – 9e
tél. : 01 45 26 29 98
www.brinv.fr

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Des thés militants, merci Kokopelli !

thé-kokopelli

Vous aimez le thé ?
Vous aimeriez commencer la journée en buvant une tasse de ce prodigieux breuvage et en faisant par là-même une bonne action ?
Que non seulement votre boisson soit bio et savoureuse, mais qu’en plus elle permette à des paysans de par le monde d’échanger graines et savoir-faire, loin des multinationales qui veulent contrôler le marché des semences ? …c’est possible !

 

Tous les goûts sont dans la nature
Noir, vert, blanc, rouge, il y en a pour tous les goûts… et toutes les bourses. En effet, chaque thé proposé est décliné en sachet de 100 g (7,50 euros) ou en tube de 100 g (un rien plus cher : 8,50 euros).

Et rien que la lecture des compositions met les papilles en éveil : « thé noir, réglisse, chips de carottes, cacao, orange » ou « thé blanc, gingembre, pétales de fleurs (bleuet, rose, mauve, lavande, souci, tournesol), vanille » ou encore « rooibos sauvage, anis, cumin, fenouil, coriandre, rose »… j’ai ce dernier que je savoure régulièrement comme une tisane (pas de théine dans le rooibos) et j’ai offert et goûté le thé blanc. Ces mélanges sont délicieux et surprenants. Tout un programme !

 

Tout le charme est dans la tournure
…et tout un poème ! Car, ces thés sont militants, dans le sens où sur chaque paquet ou tube un euro est versée à l’association Kokopelli, « association pour la libération de la graine et de l’humus ».

Et ce militantisme-là fleure bon l’onirisme et l’idéal concret : ainsi les noms des thés, comme les jolis petits pitchs sur les étiquettes, sont inspirés et inspirants : Parfum de résistance, Le chant de la terre, Le joueur de flûte, Rêve éveillé de Gaïa.

 

Tout le talent est dans la droiture
Rêve éveillé de Gaïa, cela fait référence à notre douce terre mère, d’accord, mais aussi à la marque qui s’est intelligemment associée à Kokopelli pour nous proposer ces merveilles : les Jardins de Gaïa.

Basée en Alsace et travaillant équitablement avec les producteurs, cette société fait du boulot sérieux depuis de longues années et leurs produits sont commercialisés en magasins bio, comptant déjà de nombreux adeptes. J’en fais partie depuis un moment aussi, mais le petit plus de ces thés militants… c’est que vous ne les trouverez pas dans le commerce, c’est une exclusivité sur le site de Kokopelli et de Gaïa.
Il faut donc se l’offrir, à soi et aux autres, cela fait du bien à tout le monde. C’est le cas de le dire.

 

C’est bien pensé, c’est bien vu, j’ai la peau du palais bien tendue… merci Kokopelli !

 

PS : d’autres idées de cadeaux fertiles.

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Des cadeaux subtils et utiles…

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C’est déjà Noël et le temps des cadeaux. S’il vous reste quelques personnes à gâter pour la fin d’année ou le début de la prochaine, voici quelques idées à moindre coût.
Il s’agit de présents précieux et utiles…
Je vais vous parler d’un jeu qui éclaire le quotidien et de senteurs et crèmes qui ont le bon goût de vous faire du bien ainsi qu’aux abeilles.

Pour voir la vie autrement…
« Le jeu qui tue » porte bien son nom. Peut-être parce qu’en y jouant on reste souvent cloué sur place.
Le principe est simple : il s’agit de tirer une carte parmi 300 portant des citations soigneusement sélectionnées par les auteurs (et classées en trois catégories de difficulté).

Et si le jeu « tue », c’est que très souvent ce que vous lisez éclaire ce que vous vivez… le tout étant de faire preuve d’un peu d’honnêteté pour se sentir concerné.
(Comment ça ? Non, je ne vois pas du tout ce que cette citation veut dire !)

Certaines phrases sont drôles, d’autres plus soutenues. Toutes sont percutantes. Et on peut aussi tirer une carte pour l’autre… Cela devient alors le « Je qui tu » !

jeu-qui-tue2

Prix : 19 euros
Acheter en ligne ici

Pour faire la vie autrement…
Des senteurs et des crèmes pour faire la vie belle à son intérieur, à sa peau… en même temps qu’aux abeilles !
Elaborée dans la Drôme, l’huile essentielle de Lavande qui compose le « Parfum de maison » est désodorisante et désinfectante. Elle s’ajoute à la lessive dans la machine à laver, se vaporise directement sur le linge ou en ambiance dans la maison, et même dans les paniers des animaux domestiques car la lavande est insectifuge.

La crème a la texture onctueuse des cosmétiques home made très en vogue en ce moment et est une bonne alternative naturelle et bio à celles du commerce. Elle peut être utilisée de jour comme de nuit. Trés efficace contre les tâches et soignante sur une peau fragilisée par le soleil, par l’apport de l’ Aloé Vera et du beurre de Carité. Elle minimise les rides avec l’efficacité reconnue de l’hélichryse (Helichrysum Italicum de son petit nom latin).

Le petit + de ces produits ? Une partie des bénéfices est reversée à un apiculteur local, lui permettant d’investir notamment dans des pièges à frelon asiatique, fléau des abeilles annoncé pour ce printemps…

huile-crèmes

Prix :
parfum de maison lavande : 7 euros les 50 ml, 12 euros les 100 ml
petit pot de crème : 35 euros les pots de 100 g

Pour commander indiquer par mail les quantités souhaitées à domus-salviae@orange.fr
(indiquer que vous avez l’info par le blog La touffe verte de Charlotte Normand)
Frais de port en sus ou livraison possible à Paris en début d’année

 

Je nous souhaite donc de belles fêtes éclairées et  un avenir radieux peuplé d’abeilles !

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Tarte aux framboises à ma façon

tarte-framboises

Aujourd’hui c’était dimanche et j’avais envie de faire une jolie tarte… les framboises sont encore de saison alors voici ce que j’ai cuisiné, en faisant un mix de diverses recettes que j’avais gardées en mémoire.

Ingrédients

Pâte sablée :
– 250 g de farine T80
– 125  de beurre
– 125 g de sucre non raffiné –
1 oeuf

Garniture :
– 2-3 carreaux de chocolat noir au moins 70% de cacao (sinon le tout va être trop sucré)
– 500 g de framboises fraîches ou décongelées
–  miel
– basilic

… le tout  le plus possible bio évidemment (quoique normalement les framboises doivent l’être vu qu’elles poussent comme une mauvaise herbe) !

Recette

Pour confectionner la pâte sablée, j’ai mélangé le beurre fondu (à température ambiante mais ça peut être à la casserole si vous êtes préssé(e)… quoique vous ne devriez pas… faire la cuisine, c’est mieux quand on prend son temps !) et la farine puis j’ai incorporé le sucre et l’oeuf entier.
J’ai travaillé jusqu’à obtenir une boule, mais sans trop travailler sinon la pâte sablée risque de devenir brisée…

Normalement, il faut laisser reposer 30 minutes à 1 heure au frais puis ressortir la pâte 20 minutes avant de l’étaler. J’ai sauté cette étape pour l’étaler tout de suite. Enfin quand je dis « étaler », je veux dire que je l’ai aplatie avec un rouleau et qu’ensuite j’ai déposé des morceaux dans le plat à tarte.
C’est le principe de la pâte sablée, il n’y a pas d’eau pour faire le liant donc elle peut casser.

Une fois mon fond joliment déposé dans le plat, j’ai enfourné 40 minutes à 180 degrés. Une fois cuit, j’ai déposé sur le fond une très fine couche de chocolat noir fondu. Et laissé refroidir.

Les framboises se posent ensuite sur le fond en chocolat en farandole, en rond, en désordre, selon les envies ! J’ai choisi de les mettre en rond.

Avec la poignée de framboises qui restait, j’ai fait un sirop en les faisant cuire jusqu’à décomposition puis en filtrant les pépins… C’est-à-dire que j’ai mis ma purée chaude dans une passoire assez fine au-dessus d’un entonnoir au-dessus d’un pot !
J’ai ainsi récupéré un jus auquel j’ai adjoint deux cuillères à café de miel. J’ai répandu ce sirop sur ma tarte.

Pour finir, comme j’avais du basilic frais, je l’ai ciselé et en ai répandu quelques copeaux sur la tarte. Une touche de vert et de fraîcheur !
Je l’avais vu faire pour des tartes aux fraises, j’ai tenté le coup… verdict : c’est très bon.

Tous les goûteurs ont apprécié, un seul me disant qu’il aurait peut-être autant aimé sans le chocolat… à vous de voir !!

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Noteo, application utile ou coup dans l’eau ?

En officialisant début décembre une impressionnante base de données et une application pour Smartphone, Noteo s’est lancée sur l’idée qu’on pouvait classer les produits de consommation courante en fonction de leurs impacts sur la santé et l’environnement, notamment.
Au total, ce sont 45 000 produits qui sont passés au crible par des experts indépendants… alors vraie bonne idée ou fausse bonne application ?

Hissez haut, Noteo
Les valeurs défendues par Noteo sont simples et pertinentes : comme bien des produits ont des (mauvais) impacts sur l’environnement et notre santé, il s’agit de permettre au consommateur de faire le tri plus facilement.
En prenant en outre en compte les enjeux sociaux de l’entreprise productrice et l’aspect budgétaire, les créateurs de Noteo veulent mettre en avant des produits qui montrent patte blanche en toute transparence.

Noteo, un sacré boulot
Sur l’impulsion de Baptiste Marty, consultant en Développement Durable et en Responsabilité Sociale des Entreprises (RSE), est créée en 2008 le Centre de la Consommation Durable, début de l’aventure Noteo.
Fort de son projet, Baptiste s’assure la collaboration d’une équipe et d’experts indépendants (composés entre autres de membres de Générations Futures, WWF ou du CRIOC) pour étudier et noter des produits et élaborer cette base de données pharaonique.
Loin de niquer les mouches, l’équipe avance dans le travail et en 5 ans, ce sont 45 000 produits qui sont notés.

Noteo, accessible et rigolo
Au final, un portail Internet simple et accessible et une application pratique pour Smartphone permettent d’avoir les infos désirées à l’aide du code barre du produit.
Que vous fassiez un check avant (c’est mieux) ou après vos courses, ou carrément pendant, les informations récapitulant l’impact santé, environnement, social et budget du produit vous sont directement données. Que demande le peuple ?

Noteo, un traitement trop rapido ?
Eh bien, d’après l’UFC-Que choisir (peut-être un peu jaloux de cette idée ?), le peuple, enfin le consommateur, peut se laisser biaiser par cette note globale du produit, attribuée en se basant sur les étiquettes et des informations récoltées, mais décernée finalement sans analyse plus poussée.
Notamment, la présence de substances nocives n’étant en général pas quantifiée, les estimations d’impact restent forcément approximatives…

Noteo, un encouragement à consommer bio
Ce que j’en pense, moi, même si vous ne me le demandez pas, c’est que Noteo est une bonne initiative du premier pas, pour faire prendre conscience aux gens de ce que représente un produit acheté anodinement en matière d’impact sur sa santé et sur la planète. Cela a le mérite d’être concret et d’apporter déjà des bonnes informations.
Après, je peux le dire franchement : je n’utilise pas vraiment Noteo. Parce que j’ai déjà fait des choix de consommation clairs et que j’achète bio et le plus possible local, et le plus possible en AMAP, Ruche et autres magasins alternatifs aux supermarchés. Donc le plus souvent je suis consciente de l’impact des produits que j’achète.

Mais en prenant Noteo pour ce qu’il est, à savoir une possibilité d’ouvrir ses choix de consommation, c’est un outil utile… et qui plus est ludique !
En somme, que chacun cherche son choix !

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La noix ne nous les brise pas


Photo : http://ventedenoix.e-monsite.com

Je continue mon tour d’horizon des fruits, légumes et plantes de saison avec la noix. Parce que j’aime ça. Ja, ja.

Noix, ça vient d’où ?

« Noix » est apparu dans la langue française en 1155 et vient du latin nüx, nucis.
Pour bien distinguer la noix entière de sa chair, on appelle parfois cette dernière « cerneau ». Le terme « brou » désigne l’enveloppe, qui d’abord verte devient brune quand la noix tombe de l’arbre. C’est ce qu’on voit sur la jolie photo que j’ai admirablement choisie (merci).
Même s’il ne s’adapte pas à toutes les météos, le noyer se trouve un peu partout, mais la production se fait surtout dans des régions comme le Périgord ou le Lot.

Une noix, c’est quoi ?

Elle fait partie des fruits à écale et oléagineux, comprenez pris dans une enveloppe et donnant de l’huile, oh Léa, Ginette, faut suivre.
Elle se distingue cependant par son contenu particulièrement élevé en acides gras polyinsaturés, principalement sous forme d’oméga-3, dont les bienfaits sur la santé cardiovasculaire sont bien démontrés.
Lorsqu’on sait que le contenu en lipides de la noix ainsi que les autres principes actifs qu’elle contient apportent un lot de bienfaits sur la santé, on n’hésite plus à l’intégrer régulièrement à notre alimentation.

Des noix, encore des noix
On en parsème en cerneaux dans les salades, concassées dans les pains et à des cakes, salés et sucrés. Mixée, la noix s’incorpore aussi à des pâtes sablées ou à des crèmes dessert…
Ici, j’avais déjà donné une recette de gâteau pommes-noix. Et voici une « recette de grand-mère à la noix » ! …de Charlotte pour ne rien gâcher. 🙂

Charlotte de grand-mère à la noix

Chemiser un moule de biscuits cuiller secs en les tassant bien.

Préparer une crème pâtissière à laquelle vous incorporerez des noix broyées. En remplir le moule.
Remettre une couche de gâteaux cuiller et fermer à l’aide d’un couvercle ou d’une assiette lestée d’un poids pour que le tout tienne très serré.

Laisser la charlotte deux jours au frigo ou carrément au congélateur.

La sortir quelques heures avant de la manger, la napper de chocolat fondu et la remettre au frais, afin que toutes les couches soient bien fraîches et solidifiées…

Place ensuite à la dégustation et à la complémentarité des matières : un peu de croquant, du moelleux, de l’onctueux avec des éclats, du moelleux, du croquant… Mmm, c’est bon sous la dent !

Du plaisir à vous pour cette fin d’année… et l’année prochaine, faudra pas nous les briser !

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La clémentine pas toujours bien traitée

Une aubaine juteuse
C’est le mois de décembre et ce petit agrume envahit les étals. Seulement voilà, quels fruits choisir ? Il y a en partout, de partout et de toutes sortes, gare aux faux amis !
Car le commerce de la clémentine, comme bien des fruits aujourd’hui est soumis aux obligations de rendements. Il faut qu’elle prolifère sur des hectares sans s’abîmer, qu’elle soit mûre à temps même si on ne la cueille pas à point, qu’elle soit bien orange pour faire de l’oeil au consommateur.

Des traitements à tout va

Tout ça suppose évidemment bien des traitements chimiques : « fameux » Round-up sur les rangs d’arbres, Gibbéréline à la floraison (pour éclaircir le fruit), Dichlorphos à la nouaison (pour faire grossir le fruit), Reldan en été (insecticide anti-cochenille)… encore un coup de Karaté (insecticide contre la mouche méditerranéenne du fruit) et puis vient le temps du déverdissage au PPM12 ou l’éthylène, qu’on injecte dans le fruit…. Et puis pour le transport, des tampons imprégnés de fongicide, habituellement du diphényle, sont glissés dans les caisses d’expédition.
Miam, ça donne envie !

Une alternative alléchante
Heureusement, on trouve facilement des clémentines bio et mes préférées parmi les Italiennes, Espagnoles et autres provenances sont les Corses ! Souvent à feuille, elles sont subtiles et délicieuses, même lorsqu’elles sont un peu vertes. Pas de quoi s’effrayer donc.

Un sacré fruit

Car la clémentine est un fruit désaltérant et peu calorique dont la pulpe sucrée est très riche en vitamine C. Tonifiante, celle-ci protège des agressions extérieures. On aurait tort de s’en priver.
Cette petite boule orange contient aussi du calcium, du magnésium et du fer, qui jouent un rôle important sur la résistance du système musculaire et nerveux. Exit les coups de pompe et les baisses de moral grâce à cette petite douceur, facile à emporter partout et qui s’épluche sans peine. Que demande le peuple ?

Un fruit sacré
En Alsace aujourd’hui, on fête la Saint-Nicolas (l’ancêtre du Père Noël de Coca), qui, lui, apportait des clémentines, des chocolats et des pains d’épice aux enfants sages (les autres devant subir les foudres du Père Fouettard).
Aujourd’hui on a tendance à offrir plus de chocolat que de clémentines, mais quand même, elle fait partie du folklore !
Il y a aussi ces délicieuses viennoiseries en forme de « bonhommes », « menele » ou « manala » (c’est selon la situation, Bas ou Haut-Rhin), qui peuvent s’appeler plus simplement « Saint-Nicolas ». Mais je m’éloigne de mon sujet.

Aux origines de la clémentine…

La mandarine est un agrume, fruit du mandarinier, arbre originaire de Chine. Connue en Europe à partir du XIXe siècle, elle fut appelée orange de Chine, ou mandarine, en référence aux dignitaires chinois : les mandarins. On commença alors à cultiver les mandariniers en Afrique du Nord, en Espagne et aux Etats-Unis.

La clémentine est un croisement entre la mandarine et une orange douce. Ce fruit nouveau fut obtenu en 1892 par le Révérend père Clément, établi près d’Oran, en Algérie. Et voilà, le bébé était né.

Pas si acide

Pour finir, sachez que même si elle possède un goût acide, la clémentine n’est pas acidifiante. Au contraire, après la digestion, elle laisse des résidus alcalins dans l’urine.
Et urine alcaline… ça rime !

Alors à vous de peler !

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