Monsanto définitivement condamné sur le round-up : on nous aurait menti ?

Ainsi font, font, font

Les petites marionnettes

Un siphon, fond, fond

Trois petits tours et puis s’en vont

J’en parlais dans mon billet du 23 septembre, la nature se rebelle contre les plantes transgéniques Monsanto, en rendant résistantes au pesticide round-up les mauvaises herbes qu’il est censé détruire…

Eh bien, le fameux round-up vient d’être mis au ban, et Monsanto condamné pour « publicité mensongère »* sur ce pesticide qu’il disait « biodégradable » et laissant le sol « propre »… alors que le « glyphosate » qu’il contient a été classé « dangereux pour l’environnement » en 1991 par les autorités européennes… Un sale mensonge, donc… Et pas cher payé, puisque l’amende ne se monte qu’à 15 000 euros, ce qui est une broutille pour Monsanto !

Et pourtant, il a fallu plusieurs étapes pour arriver à cette sentence : condamnation, appel, confirmation de la condamnation, pourvoi en cassation… et condamnation par la cour criminelle (de Lyon). Là, c’est sans appel.
Mais à la pelle, il va falloir encore creuser avant d’enterrer définitvement le round-up, qui n’est pas retiré des ventes pour autant. Et pour faire reconnaître judiciairement que ce pesticide est cancérigène, ce que seuls quelques scientifiques défendent péniblement**.

Il reste des monts à gravir, mais Monsanto commence à sombrer « grave » !

*condamnation du 6 octobre 2009, par la cour criminelle de Lyon

**voir billet du 20/10/08

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