De la polarité des ours


Photo : www.greenpeace.fr

Knüt

On dirait un bruit de klaxon, mais c’est le prénom de cet ours polaire au triste parcours, polarité négative.

Né de parents en captivité, adopté par le zoo de Berlin et surtout par un gardien qu’il prenait pour son papa, l’ours est décédé à à peine quatre ans d’une mort qui a défrayé la chronique, apparemment provoquée par une infection du cerveau foudroyante en mars 2011.

Mort et vie d’une star animale, d’une étoile polaire

Il faut dire que depuis la mort soudaine de son bienfaiteur, fin 2008, Knüt avait enchaîné les problèmes : cohabitation avec des ourses brutales, blessure au pied, tâches sur le pelage… Il avait beau avoir un fan club mondial, la gloire ne l’a pas rendu heureux.
It’s a sad sad story.

Anori, another one

Un ours est mort, une oursonne est née. Peut-être sous une bonne étoile, cette fois, polarité positive ?

Espérons que cette petite femelle s’acclimate mieux à son environnement que son aîné.

Captivité active

Car je l’avoue, je ne comprends pas bien l’intérêt de détenir ces ours en captivité.

Espèce protégée qu’on aide à se reproduire, comme le panda, ne leur faisons-nous pas des coups pendables en les détenant si loin de leur milieu naturel, aussi fragile soit-il ?

Le sujet est complexe, je l’entends.

Protéger le milieu naturel polaire
Cap sur l’Arctique qu’il faut faire déclarée réserve naturelle mondiale comme l’Antarctique en 1991.
Les exploitants de pétrole ne doivent rien pouvoir écrire noir sur blanc sur la banquise. Qui s’amoindrit déjà avec le réchauffement climatique et qui ne survivrait pas à une marée noire. Enfin, la faune en tout cas, déjà bien fragilisée, n’y survivrait pas.

Moins de pétrole, plus de vie !
Non, l’important n’est pas de préserver son rythme de consommation à tout prix, oui, on peut faire tourner les voitures à autre chose qu’à l’essence et surtout les utiliser moins.

Alors dire à Shell d’aller voir ailleurs si on y est !
Ou plutôt nulle part… car c’est sur cette planète qu’on aimerait pouvoir rester, en paix avec les ours polaires. Et les autres.

NB : 10/04/12.
Je viens d’avoir un mail de réponse (automatique j’imagine) de Shell suite à l’envoi de la demande d’arrêt d’exploitation en Arctique via le site de Greenpeace.
On y parle d’exploitation responsable, de savoir-faire, et même d’échanges avec les communautés locales qui profiteraient de l’exploitation des ressources !
Ce n’est plus de la langue de bois, c’est de la langue de glace !
(je mets le contenu du mail de réponse dans les commentaires)

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