Noyautées !


« Coucou » depuis la centrale de Nogent-sur-Seine

Photo : www.greenpeace.fr

Ou la preuve que les centrales nucléaires n’ont rien de si sûr, avec l’intrusion des activistes de Greenpeace dans plusieurs sites français ce lundi.

Ce n’est toujours pas drôle en soi mais à nouveau, la situation est ubuesque.
Trois hommes et six femmes de tous âges ont réussi à s’introduire facilement dans la centrale de Nogent-sur-Seine où ils sont arrêtés relativement rapidement… mais en ayant quand même le temps de peindre le signe danger sur l’un des dômes…

Mais il y a mieux ! Au même moment, d’autres activistes occupent d’autres centrales dont Greenpeace ne donne ni le nombre ni les noms, mais en ayant pris soin de prévenir les médias depuis 6h, heure des premières intrusions.

Commence un jeu de chats et de souris digne de Tex Avery avec des rebondissements étonnants.
Par exemple, une banderole est déployée à Chinon sans que l’incident soit signalé. Où sont donc les patrouilles de sécurité soi-disant en alerte ?

EDF, Areva, Guéant et Besson clament d’abord qu’il n’y a aucun dysfonctionnement dans le dispositif de sécurité… et puis Guéant finit quand même par accepter de parler de « défaillances ».

Le dernier activiste est délogé à 21h à la centrale de Cruas… Cela fait 15h passées au coeur du réacteur…

L’histoire parle d’elle-même et chacun pourra tirer ses conclusions selon qu’il est plus ou moins de mauvaise foi.
Car je suis toujours aussi fascinée par ceux qui affirment que les irresponsables sont ceux qui ont tiré l’alarme !

Et tout ceci trouve une étrange résonance dans l’expérience de deux députés auprès des troupes de sécurité lors de deux simulations d’alerte la semaine dernière.
Ca vaut le détour.

Si vous voulez continuer à alerter Guéant, le chemin est balisé par .

Ce qui est sûr, c’est qu’il faut continuer à noyauter le nucléaire !

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