Quand la météo rite


Photo : www.paperblog.fr

Quand les gens lèvent les yeux au ciel, c’est souvent pour se plaindre de la pluie ou du temps gris. Ou au contraire, admirer les nuages blancs s’étirant dans l’azur azoté.
Vendredi soir, ceux qui ont scruté le ciel vers 21h05 ont eu un choc. Ils ont vu une boule de feu traverser les cieux en se désagrégeant, selon les propos rapportés par le Parisien.

Tout est possible, rien n’est certain.
En effet, si l’hypothèse du satellite allemand dont le contact a été perdu au-dessus de Shangaï la semaine dernière a été écartée, celle de la météorite reste la plus probable, même si d’aucuns ont vraiment pensé à un OVNI.

Déjà des précédents.
Plusieurs météorites sont tombées en France cet été et l’Ile de France a été arrosée en juillet par des fragments de la météorite de Draveil, vieille (elle aurait 4,5 milliards d’années). Ainsi, des gens en ont retrouvé trace dans leur jardin ou à travers leur toit, comme c’est le cas de la famille Comette… et ce n’est pas une blague.

De la dispersion des fragments.
L’éparpillement des fragments a donné lieu à une véritable chasse encouragée par le Muséum national d’Histoire naturelle. En effet, les météorites, roches extraterrestres inchangées depuis leur formation, constituent la principale source d’information des scientifiques sur les conditions de genèse du soleil et des planètes.

En Somme, on cherche en vain.
Les gendarmes et les pompiers ont cherché eux aussi des morceaux, suite au signalement donné hier par des habitants, mais n’ont rien trouvé.
La chasse aux rocs tombés du ciel est en train de devenir un rite, en somme !

Des météores dans la nuit filant.
Et dans le genre météore-rite, la Terre est entrée début octobre dans un nuage de débris éjectés par la comète 21P/Gicobini-Zinner, découverte en 1900, phénomène épisodique observable en octobre.
Cette année, il était particulièrement intense et a donné lieu à une nuit des étoiles filantes, visibles à hauteur de 600 météores par heure. Le temps couvert a gâché le spectacle mais des gens ont pu les voir, comme dans le Sud-Ouest.

Comme quoi être à l’ouest, parfois ça a du bon. Et lever le nez vers le ciel nocturne aussi. Changeons nos rites !

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