Lego et la lettre de Charlotte… A quand la rupture avec Shell ?

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L’histoire commence à être connue : une charmante bambine américaine a demandé par lettre à Lego de faire des jouets moins machos… Que les femmes figurines aient des métiers intéressants, qu’elles ne soient pas réduites à la cuisine et puissent elles aussi être astronomes ou surfeuses.

En plus, la petite fille de 7 ans s’appelle Charlotte, ce qui ne peut que me réjouir !
7 ans. L’âge de raison. Elle a eu bien raison de suivre son instinct et de faire savoir à Lego ce qui l’indignait, car la marque l’a suivie. Et a sorti en août « l’institut de recherche », où des femmes sont scientifiques, paléontologues ou chimistes.
Elles ne nagent pas encore avec les requins, comme les hommes, et comme le voudrait Charlotte, mais c’est déjà ça.

Si la petite fille semble avoir la tête bien sur les épaules, et vouloir que des femmes aussi puissent « sauver le monde », que dire de la marque numéro 1 des jouets quand elle ne rompt pas son partenariat avec Shell, malgré la dénonciation par des milliers de gens dans le monde ?
Jouer aux Lego, c’est construire.
Forer sous l’Arctique et continuer à ne jurer que par le pétrole, c’est détruire.

Et Lego est incontestablement leader mondial du jouet. Ce qui se chiffre en milliard de dollars. La marque, qui a fait ces dernières années des efforts considérables pour réduire son empreinte environnementale, peut-elle décemment continuer à jouer avec Shell ? Pour quelques dollars de plus ?

Ou quelques dollars de moins, car cela pourrait finir par dégoûter certains acheteurs… Même si c’est une tendance à la marge, Lego commence à s’en préoccuper en lançant des sondages sur l’impact du partenariat avec Shell… Et ne devrait peut-être pas donner que dans l’image.

Quand on est numéro 1, on n’a pas droit à l’erreur. Car dans ces sphères-là, la fin du monde… c’est d’être à nouveau numéro 2.

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